• il y a 6 mois
Un jour après l’officialisation de son arrivée au Real Madrid, Kylian Mbappé doit s’exprimer en conférence de presse à la veille du match de préparation des Bleus à l’Euro contre le Luxembourg.

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07:12 - Bonjour Kylian, commençons alors sur l'équipe de France.
07:16 Le Luxembourg, c'est un adversaire qui somme très largement à votre portée.
07:21 Est-ce que l'invention du Real Madrid est très confiante avant d'affronter cette équipe ?
07:26 [Rires]
07:28 - Je pense qu'on a toujours la confiance, on va respecter ses adversaires.
07:33 On est dans une phase de préparation.
07:35 La meilleure façon de se préparer, bien sûr, c'est de gagner,
07:38 mais c'est aussi d'avoir des repères dans le jeu, des repères en tant qu'équipe,
07:42 tactiquement, techniquement, avoir des bonnes sensations avec les collègues
07:46 et continuer de peaufiner cette préparation pour arriver le plus près possible
07:51 contre l'Autriche le 17.
07:53 - Bonjour Kylian, tout au fond, Arthur Perreault RMC.
07:57 On te voit très souriant, ça fait un petit moment qu'on ne t'avait pas vu comme ça.
08:01 Est-ce que, avant l'Euro, le fait que tout ça soit réglé, tu es soulagé ?
08:05 Et dans quel état de forme tu es aussi ?
08:07 On sait que tu as eu une fin de saison où tu as eu un temps de jeu assez régulier.
08:10 Merci.
08:11 - C'est un grand soulagement, je suis très content.
08:13 Je pense que c'est des choses qui se voient facilement sur le visage.
08:16 Comme j'ai dit, c'est quelque chose que j'ai toujours voulu, donc je suis très content.
08:20 Après la fin de saison, bien sûr, j'ai beaucoup moins joué.
08:23 Tout le monde sait pourquoi j'ai beaucoup moins joué.
08:25 Mais c'est comme ça, il faut s'adapter.
08:27 Il y a des difficultés à surmonter quand tu es un joueur de haut niveau.
08:30 Et ce ne sera absolument pas une excuse pour ma compétition.
08:34 À ce moment, on a beaucoup bossé physiquement, avec le coach, avec le groupe.
08:38 Donc j'essaie de retrouver la meilleure forme possible.
08:41 Et mon objectif est d'aider l'équipe de France à aller le plus loin possible dans cet Euro.
08:45 Et bien sûr, essayer de rentrer avec la Coupe à la maison.
08:48 - Bonjour, Kylian.
08:55 Je suis un athlète de ma ville, l'EDNA.
08:57 Pour revenir aussi sur le côté soulagement, est-ce que ça peut avoir un impact dans ton jeu aussi,
09:00 d'être libéré psychologiquement ?
09:02 Est-ce que c'est la meilleure formule aussi pour que tu puisses te donner sur le terrain ?
09:06 - Je pense qu'un homme heureux a plus de chances de bien jouer qu'un homme malheureux.
09:11 Maintenant, il n'y a aucune excuse pour toutes les performances que j'ai eues ou que je vais avoir.
09:18 C'est juste un sentiment.
09:20 C'est sûr qu'aujourd'hui, je suis très content.
09:22 Maintenant, ce n'est pas parce que je souris que ça va faire gagner des matchs.
09:26 Il y a un boulot à faire.
09:28 Toute l'équipe, on doit se préparer.
09:32 Moi, le premier.
09:34 Mais bien sûr que j'apporte de ces matchs sereinement, avec bonne humeur et enthousiasme.
09:38 - Bonjour, Kylian.
09:42 Jérémy Moreau pour M6.
09:44 Justement, maintenant que le transfert est fait, comment tu le sens, cet Euro ?
09:47 - J'ai toujours senti de la même façon.
09:50 C'est une compétition qui est très compliquée.
09:53 Pour moi, plus compliquée qu'une Coupe du Monde.
09:56 Même si, une Coupe du Monde, il y a tellement de pression que l'enjeu prend beaucoup le dessus.
10:00 C'est difficile de répondre à nos niveaux.
10:02 Mais si on parle de niveau, c'est difficile parce que toutes les équipes se connaissent.
10:05 On a l'habitude de se jouer tout le temps.
10:07 Donc, tactiquement, c'est un football qui se ressemble.
10:09 C'est très, très difficile.
10:11 Dès les phases de poule, c'est très, très difficile.
10:14 On voit notre poule, on joue l'Autriche.
10:16 Une équipe très surprenante.
10:18 On a les Pays-Bas, une très bonne équipe.
10:20 La Pologne, une équipe qu'on avait genre 8e des finales à la Coupe du Monde,
10:23 mais qui s'est qualifiée de Justesse au barrage.
10:26 Ça prouve la complexité de la compétition.
10:28 C'est une compétition qu'on n'a pas gagnée depuis longtemps.
10:31 24 ans, c'est énorme pour un pays comme le nôtre.
10:34 Maintenant, on ne se met pas de pression supplémentaire.
10:37 Comme j'ai dit, l'objectif, c'est d'arriver prêt dans cette compétition.
10:40 Donc, on continue de se préparer et d'être dans la meilleure forme possible
10:44 pour arriver à performer déjà aux phases de poule.
10:47 C'est la première compétition.
10:49 Bonjour, Kylian, Dominique Serac, le Parisien.
10:51 Quel bilan tu fais de ta saison au-delà des stats, les buts, les passes d'oeil ?
10:55 Comment tu t'es trouvé cette saison ?
10:57 Je pense que j'ai attaqué cette saison avec une ambition différente,
11:05 un jugement différent sur ce que je fais, une exigence différente,
11:11 parce que j'ai toujours pensé que je n'allais jamais jouer.
11:14 Donc, à partir du moment où j'ai juste foulé la pelouse,
11:17 pour moi, c'était une saison réussie.
11:19 Mais c'est sûr que cette saison, si on prend en comparaison
11:23 avec toutes les saisons que j'ai pu donner, toutes les saisons que vous avez pu voir,
11:27 je pense qu'il y a eu des mieux que celle-ci.
11:30 Mais je pense que celle-ci, ça a été la plus difficile à jouer.
11:33 Et la jouer comme je l'ai jouée, je ne peux qu'être fier.
11:36 Je suis beaucoup plus fier de cette année-là,
11:38 même si on parle vraiment que techniquement, en termes de performance,
11:42 elle est peut-être un peu moins bonne dans mes standards à moi.
11:44 Mais quand je sais tout ce que j'ai dû traverser pour jouer,
11:47 tout ce que j'ai dû subir tout au long de l'année,
11:50 je pense que c'est la meilleure saison de ma carrière.
11:52 Bonjour, Nicolas Lagardien de Sud-Ouest.
11:57 Qu'est-ce qui différencie ce que te demande Didier Deschamps en équipe de France
12:01 et ce que pouvait te demander Luis Enriquez avec le PSG cette fin de saison ?
12:05 C'est deux philosophies complètement différentes,
12:08 deux visions du football complètement différentes.
12:13 Il y a deux très bons entraîneurs qui contribuent au fait d'élargir ma palette en tant que joueur.
12:19 Parce que c'est deux personnes qui ont gagné, deux champions.
12:23 Avec Luis Enriquez, c'est beaucoup plus un football de possession,
12:26 c'est beaucoup plus un football qui est contrôlé.
12:29 Il aime avoir le contrôle dans tout ce qu'il fait.
12:32 Il aime que tu rentres sur le terrain et que tu saches à quand donner le ballon,
12:36 où aller, quoi faire.
12:38 C'est vraiment son obsession.
12:40 C'est une vision de voir le foot qui est totalement louable.
12:43 Avec le coach, c'est autre chose.
12:45 C'est vraiment quelqu'un qui est rigoureux tactiquement,
12:48 mais qui vous laisse une liberté au niveau offensif.
12:51 Donc c'est deux manières de voir le foot différentes.
12:54 Ça a permis aux joueurs que je suis d'engranger beaucoup d'expérience et d'apprendre au quotidien.
13:00 J'étais bien à l'aise avec le coach Enriquez aussi.
13:09 Comme je dis, c'est deux footballs différents.
13:11 C'est une adaptation différente, c'est une approche du jeu qui est différente.
13:14 Parce que, par exemple, le coach Luis Enriquez, sa priorité c'est d'avoir le ballon.
13:20 Lui il dit qu'il n'y a qu'un ballon.
13:21 Donc si tu l'as, c'est la meilleure manière de défendre.
13:24 Le coach, il a une philosophie qui est que ne pas avoir le ballon, ce n'est pas un problème.
13:30 Mais il y a des choses à faire quand tu n'as pas le ballon, un bloc à avoir, une hauteur de bloc.
13:35 Des choses qui sont différentes.
13:37 Pour Luis Enriquez, c'est des choses qui ne lui parlent pas.
13:39 Sa priorité d'abord c'est d'avoir le ballon.
13:41 Pour le coach Deschamps, c'est un coach qui s'adapte beaucoup plus à la situation.
13:44 Et on en revient aussi à un débat qui est plus large, qui est cette différence entre le football de club et de sélection.
13:50 Au football de club, tu as beaucoup plus de temps d'élargir et de peaufiner ton style à toi.
13:55 En équipe de France et en sélection en général, si vous regardez, on regarde un peu dans l'historique,
14:01 c'est plus des tactiques où on s'adapte, il y a moins de pattes, parce qu'il y a moins le temps.
14:06 Il y a moins le temps d'avoir cette empreinte sur les joueurs.
14:09 Donc c'est complètement différent.
14:11 Bonjour, Kylian Nicolas Payard au niveau des caméras pour Enfosport+ et Canal+.
14:16 Juste en face de vous, est-ce que c'est un nouveau capitaine de l'équipe de France qui est présent devant nous,
14:22 avec cette page qui se tourne, avec la volonté de briller en bleu et avec votre nouveau club ?
14:27 J'ai toujours eu la volonté de briller en bleu.
14:30 Un nouveau, je ne pense pas.
14:32 J'ai toujours essayé de faire du mieux possible en sélection et ça va continuer comme ça.
14:38 Je n'aurai pas plus d'envie, je n'en aurai pas moins, parce que je pense que quand je viens en sélection,
14:42 mon envie est d'aller au maximum.
14:44 J'essaie de tout donner pour ce maillot, pour ce coq, avec mes réussites et mes échecs,
14:49 avec les réussites de l'équipe et les échecs de l'équipe.
14:52 Mais j'ai toujours eu cette fierté et cette ambition de tout donner
14:55 et d'essayer de marquer l'histoire du football français.
14:58 Bonjour, Kylian, Baptiste Dureux pour RTL.
15:00 C'est ta quatrième grande compétition avec les bleus.
15:03 Tu as connu des succès 2018-2022, même si c'est très difficile, mais les bleus sont en finale.
15:07 Un euro un peu plus compliqué, quelle est la principale chose que tu as apprise sur ces trois compétitions
15:12 et dont tu vas te servir, par exemple, pour cet euro à venir ? Merci.
15:15 C'est une question qui est un peu difficile parce qu'en 2018, je n'ai pas appris.
15:25 Je suis arrivé et j'ai gagné tout de suite.
15:27 Donc, tu n'apprends pas quand tu gagnes. C'est la vérité.
15:31 J'ai pris une baffe à l'euro avec une compétition ratée.
15:35 J'ai eu beaucoup plus d'apprentissage, c'est sûr.
15:39 Et donc, je pense que l'euro m'a servi pour la Coupe du Monde,
15:41 qui était un an et demi après, c'était proche.
15:43 Donc, je peux dire que la compétition où j'ai le plus appris, c'est l'euro 2021.
15:48 C'est sûr, c'est pour moi la grosse tâche noire dans mon CV en sélection.
15:54 Après, la Coupe du Monde 2022, tu apprends aussi parce que c'est de l'expérience.
16:00 Jouer une Coupe du Monde, ça t'enrichit en tant que joueur.
16:04 Mais voilà, on la perd au turbu. On va jusqu'au bout de ce qu'on peut faire.
16:08 Je pense que même si on la rejoue, on donne tout, je pense qu'on fait la même chose.
16:13 Donc, c'est compliqué, mais l'euro m'a beaucoup servi et ça tombe bien, on va jouer un euro.
16:18 Donc, je pense que même dans l'état d'esprit, j'ai cet état d'esprit revanchard.
16:22 Je pense que le joueur que je suis en Coupe du Monde a démontré toute sa qualité.
16:29 Le joueur que je suis à l'euro a encore tout à démontrer.
16:31 Donc, c'est à la fois excitant, c'est à la fois un challenge aussi individuel et collectif.
16:36 Parce que comme j'ai dit, ça fait 24 ans qu'on n'a pas gagné l'euro.
16:39 Et je pense que les gens sont impatients de regagner cette compétition.
16:43 Bonjour, Clément Juffrand pour Radio France.
16:46 Vous avez dit que vous avez eu peur de ne pas du tout jouer de la saison avec le Paris Saint-Germain.
16:50 Qu'est-ce qui vous a fait dire ça ?
16:53 Est-ce qu'il y a eu un moment de bascule justement par rapport à cette situation ? Merci.
16:58 On me l'a dit, on me l'a fait comprendre, on me l'a fait passer par Média Interposé,
17:04 on me l'a dit en pleine face, c'était très clair.
17:07 On m'a parlé violemment, on me l'a dit.
17:10 Donc, pour moi, j'étais persuadé que je n'allais pas jouer.
17:13 Les gens qui m'ont sauvé, c'est Luis Henrique et Luis Campos, le directeur sportif.
17:19 C'est eux qui m'ont sauvé, ça c'est la vérité.
17:21 Sans eux, j'aurais jamais remis un pied sur le terrain.
17:24 La vérité, elle est strictement là.
17:26 C'est pour ça que j'ai toujours eu cette reconnaissance par rapport au coach, par rapport au directeur sportif.
17:31 C'est pour ça que mon ambition cette année-là a été différente.
17:35 J'entends toutes les critiques parce que je pense être la meilleure personne
17:41 qui comprend le mieux mes performances et qui les analyse le mieux.
17:45 Donc, je n'ai aucun problème à venir baisser la garde ici et dire que c'était peut-être un peu moins haut dans mes standards.
17:52 C'est sûr que comparé à d'autres joueurs, c'est toujours élevé.
17:55 Mais quand on compare à mes standards et à ce que je suis capable de faire, c'est un peu moins bon.
17:58 Mais comme je l'ai dit, par rapport à tout ce que j'ai vécu, juste jouer et au-delà de l'empreinte statistique,
18:04 même jouer, venir répéter les matchs, toujours essayer d'être là pour mon équipe, gagner des trophées,
18:09 ça a été ma plus grande fierté.
18:11 Je suis sûr que l'année prochaine, je ne me contenterai pas d'une année comme ça.
18:15 Bonjour Kylian, c'est Loïc Tangy pour l'équipe.
18:18 Vous dites qu'un homme heureux a plus de chances d'être performant qu'un homme malheureux.
18:21 Ça veut dire que vous étiez malheureux cette saison ? Et si oui, pourquoi ?
18:24 Au PSG, je n'étais pas malheureux.
18:26 Au PSG, je n'étais pas malheureux parce que ce serait cracher dans la soupe de dire qu'au PSG, j'étais malheureux.
18:32 Et ce serait cracher au visage de tous ces gens qui m'ont défendu, qui m'ont accompagné.
18:36 Donc, au PSG, j'ai toujours été heureux.
18:39 Mais c'est sûr qu'il y a des choses qui me rendaient malheureux.
18:43 Et un joueur comme moi, avec cette envergure-là, ne peut pas montrer quand il est malheureux.
18:50 Parce que j'étais un leader dans cette équipe, j'étais quelqu'un que les gens suivaient.
18:55 Donc, si le gars que tu suis est malheureux et traîne son spleen, c'est compliqué à suivre.
19:00 On ne suit pas un gars comme ça.
19:01 Donc, j'ai essayé d'être le plus positif possible.
19:03 Et comme je l'ai dit, le coach, les joueurs, tous les salariés, tous les gens au club m'ont beaucoup aidé.
19:09 Donc, ce serait... Excusez-moi de l'expression, c'est un peu violent ce que je veux dire.
19:14 Ce serait un peu bâtard de venir et de cracher une fois que j'ai mon nouveau club.
19:19 Dire que j'étais malheureux.
19:20 Je n'ai jamais été malheureux au PSG avec tous les gens qui ont été là-bas.
19:24 Mais il y a des choses et des gens qui m'ont rendu malheureux, bien sûr.
19:27 Et on va prendre une dernière question avec Xavier Giraudeau de Canal+.
19:32 Et Kélian, même question.
19:33 Comment on fait pour ne pas craquer dans un tel contexte, pour ne pas prendre la parole ?
19:37 Et plus positivement, de tous les messages que vous avez reçus, si vous pouvez nous le dire,
19:41 quel est celui qui vous a le plus touché depuis hier ?
19:44 Répétez la question, je n'ai pas bien entendu.
19:46 Vous n'avez pas bien compris, désolé.
19:47 Comment on fait pour ne pas craquer dans un tel contexte, lorsqu'on a envie de parler,
19:51 de prouver qu'il y a la pression, qu'on ne joue pas, ou plus, ou pas trop, ou pas assez ?
19:55 Parce qu'il y a énormément de pression, c'est sûr.
19:58 Mais il y a plus grave dans la vie.
20:00 C'est du football, ça reste du football.
20:02 J'ai toujours eu cette éducation de ne jamais venir ici pleurer.
20:06 Je suis très grassement payé pour jouer au football, faire ce que j'aime le plus au monde.
20:12 Il y a des gens qui font un travail qui est beaucoup plus éprouvant que le mien,
20:15 qui se lèvent tous les jours pour aller à l'usine.
20:18 Je ne me lève pas pour aller à l'usine.
20:19 Alors ce que j'ai vécu, bien sûr, et je l'ai dit déjà que je ne souhaitais ça à personne,
20:23 et je continue de le dire.
20:24 Maintenant, je trouve que c'est assez déplacé que moi, Kylian Mbappé, je vienne et je me plaigne aux yeux du monde.
20:32 Quand je vois ce qui se passe dans le monde actuellement, il y a des choses bien pires.
20:36 Mais ce n'était pas agréable non plus.
20:38 Donc, ça fait partie de mon éducation.
20:41 Je n'ai pas voulu, je ne suis pas comme ça, ce n'est pas ma nature.
20:43 Maintenant, peut-être que j'aurais dû, peut-être que c'est une erreur.
20:46 Si vous pensez que c'est une erreur, je l'assume complètement.
20:50 Mais c'est comme ça, c'est moi, et je ne pense que je ne vais pas changer.
20:53 Après, les messages, je n'ai pas pu tout voir, mais j'ai vu...
20:57 Enlever un, ce serait dénigrer les autres.
21:02 Et chacun a pris, simplement, prendre la peine de penser à moi.
21:07 Ça me touche et ça me va droit au cœur.
21:09 Donc, c'est sûr qu'on peut penser que j'ai eu des idoles.
21:13 C'est sûr que j'ai vu Cristiano, j'ai vu des amis, des légendes du club, Sergio Ramos, Casillas,
21:17 mes futurs coéquipiers aussi, mes anciens coéquipiers maintenant du club,
21:21 même des gens du monde du football, tout le monde.
21:25 Même mes anciens clubs, j'ai vu un petit peu.
21:27 Ça fait vraiment plaisir et ça contribue à mon épanouissement aujourd'hui,
21:31 avec la banane que j'ai.
21:33 Merci à eux tous et j'espère être à la hauteur de tout ça.
21:37 Merci Kylian, on va enchaîner avec vous.
21:40 Merci beaucoup, bonne journée, au revoir.
21:42 Bonjour Didier, tout au fond.
22:06 Arthur Perrault, RMC.
22:08 Kylian vient de se présenter face à nous, vous l'avez croisé.
22:11 Il a paru très souriant, très détendu.
22:13 Est-ce que depuis que sa situation personnelle a changé,
22:16 vous sentez aussi un nouveau Kylian au quotidien avec vous ? Merci.
22:21 Non, c'est toujours le même.
22:24 Sincèrement.
22:26 Et ceux qui sont autour de lui, je ne saurais pas pourquoi ça changerait.
22:30 C'est vrai que du tout moins en interne, ça a été une sacrée annonce.
22:35 Personne ne s'y attendait.
22:37 C'est vrai que forcément, ça a modifié notre état d'esprit au quotidien.
22:42 Mais je comprends que la sphère médiatique, vous en parlez, vous continuerez à en parler.
22:50 Maintenant, vous devrez trouver d'autres sujets certainement.
22:54 Mais voilà, c'est officialisé.
22:58 Au cas où il y en a qui pouvaient avoir des doutes.
23:02 Bonjour Didier, Julien Franck pour Radio France.
23:04 Pourquoi c'est compliqué de trouver des adversaires à 10 jours du début d'un euro ?
23:11 Et comment on s'adapte justement par rapport aux adversaires choisis, en l'occurrence le Luxembourg et le Canada ?
23:17 Oui, c'est difficile, mais ça fait depuis un moment que je vous dis ça,
23:20 comme ça fait un long moment, très long moment que je suis là.
23:23 C'est devenu de plus en plus difficile entre ceux qui ne souhaitent pas,
23:27 ceux qui veulent jouer chez eux, ceux qui ne veulent pas jouer contre nous.
23:31 Je peux avoir aussi quelques équipes que je ne veux pas jouer pour certaines raisons.
23:39 Donc après, on fait en sorte de voir qui est disponible.
23:44 Et forcément, c'est difficile.
23:48 Donc on ne s'adapte pas.
23:50 Je suis très content et je ne veux pas dire qu'on a le Luxembourg par défaut.
23:55 Le dernier match qu'on a fait nous avait déjà suffisamment fait souffrir.
23:59 C'est une équipe qui est en pleine progression.
24:03 Donc voilà, chaque équipe, de par l'obligation d'avoir deux matchs amicaux,
24:07 fait en sorte de pouvoir avoir deux adversaires.
24:11 Bonjour, Guilier et Dominique Sarrac, Le Parisien.
24:15 Les matchs amicaux précédant un tournoi international n'indiquent pas toujours ce qui va se passer par la suite.
24:20 Pour vous, ils ont quelle fonction ces deux matchs luxembourgais ?
24:23 De répétition.
24:24 Ça ne donne pas de garantie.
24:25 Après, on est là pour faire en sorte de répéter avec ces deux matchs, celui de demain et celui de dimanche contre le Canada.
24:36 Donc par rapport à une première phase où on a fait une charge de travail importante, mais pas non plus démesurée.
24:48 Ça a été calculé.
24:49 Le fait d'être, après chaque équipe, par rapport à son premier match, chaque sélectionneur,
24:55 de faire, il y en a qui ont déjà joué des matchs amicaux hier, on ne rentre pas tous en même temps dans la compétition.
25:04 Et puis après, ça revient à la question à laquelle j'ai répondu avant, la disponibilité des uns et des autres.
25:10 Mais à travers les deux matchs, oui, de répéter avec l'ensemble du groupe, ce qui est le cas aujourd'hui,
25:25 même si tous ne seront pas disponibles pour le match de demain.
25:31 Bonjour Didier.
25:35 Oui.
25:36 Thomas Holzer pour l'Essentiel, la presse luxembourgeoise.
25:38 Vous avez évoqué le Luxembourg à l'instant.
25:41 Il y a quelques années, on n'aurait jamais pu imaginer la France jouer un match de préparation contre le Luxembourg.
25:46 Parce que le Luxembourg était considéré comme un tout petit pays qu'on jouait en qualification.
25:49 Désormais, c'est le cas.
25:51 Quel regard vous portez justement sur la progression de cette équipe et sur le fait aujourd'hui justement qu'elle joue contre l'équipe de France
25:57 pour aider la France à se préparer ? C'est important.
25:59 Je ne pense pas qu'ils vont nous aider.
26:00 Ils vont surtout chercher à nous créer des problèmes.
26:02 On a eu à se rencontrer en compétition, bien évidemment.
26:09 Je connais le sélectionneur qui est là depuis un bon moment, Lee Coles,
26:14 avec qui on a eu l'occasion d'échanger plusieurs fois.
26:18 C'est un plaisir pour eux et pour nous aussi.
26:23 Le Luxembourg ne s'est pas agrandi, mais ils ont le mérite,
26:27 même s'il y a un bon noyau dur de joueurs qui ont une bonne expérience.
26:32 Après, il y a des plus jeunes aussi.
26:34 Mon collègue Luc n'a pas les mêmes problématiques que je peux avoir,
26:39 mais toujours suffisamment de respect.
26:44 Malheureusement, ça ne s'est pas mal passé pour eux avec ce dernier match de barrage.
26:51 Mais évidemment, de part, ne serait-ce que le dernier match qu'on avait fait,
26:57 c'était en 2016 avant la Coupe du monde.
27:04 Donc, voilà.
27:06 Non, bravo.
27:07 Ça prouve bien que même les petites nations,
27:12 qui peuvent être considérées petites sur le papier ou pas en termes de licenciés,
27:17 arrivent à obtenir de très bons résultats.
27:23 Ça veut dire qu'il y a beaucoup d'éducateurs, d'entraîneurs
27:27 et des sélectionneurs qui font de l'excellent travail.
27:31 Bonjour Didier.
27:33 Devant vous, je met ma ville et Déna.
27:37 Sur les derniers rassemblements, la charnière centrale a pas mal bougé.
27:40 Est-ce que vous avez aujourd'hui une idée précise de la charnière que vous voulez aligner à l'Euro ?
27:44 Ou est-ce qu'il y a encore, peut-être pour ces deux matchs amicaux, des choses à clarifier ?
27:48 Clarifier.
27:50 L'idée, oui. Après, tout dépendra du niveau des uns et des autres.
27:58 À partir du moment où je ne suis pas là pour changer systématiquement,
28:02 je ferai un premier choix et puis après, on verra comment ça se passe.
28:08 Mais c'est valable un peu à plusieurs postes.
28:12 Il n'y a pas quelque chose qui ne s'est jamais figé.
28:16 Évidemment, demain il y aura un 11, il y en aura un autre dimanche,
28:21 puis il y aura le premier match le 17 et je peux être amené à modifier un certain poste.
28:29 L'important pour moi et pour mon staff, c'est de concerner tout le monde
28:33 par rapport à l'objectif collectif.
28:39 Ils sont là et je peux compter sur tous les joueurs qui sont là.
28:45 Bonjour, Nicolas Le Gardien de Sud-Ouest.
28:49 Au-delà de l'aspect physique à l'instant T, qu'est-ce qui différencie techniquement
28:53 Edgolo Kanté et Aurélien Chouameni en points de base d'un milieu ?
28:57 C'est déjà physique. Je ne vous apprends rien.
29:05 Après, point de base, il n'y a pas forcément de point de base, c'est des milieux de terrain.
29:13 Dans les sept qui sont là, même s'il y a Antoine qui est milieu de terrain,
29:18 mais dans un autre regit après les autres, il peut être complémentaire.
29:23 Aujourd'hui, ce n'est pas que point de base.
29:27 Les autres, c'est une complémentarité.
29:32 Pour répondre un peu plus précisément, Aurélien n'est pas du tout le même gabarit.
29:39 Engie a la capacité à gratter des ballons, beaucoup.
29:47 Après, la possibilité aussi dans la qualité de passe.
29:52 Aurélien, un peu plus, mais ce n'est pas en reprenant le positionnement de point de base
29:57 que l'apport offensif est beaucoup moins important dans ce positionnement.
30:06 C'est vrai que dans le jeu de tête, Aurélien est quand même supérieur, je pense, défensivement et offensivement.
30:12 Mais ils peuvent très bien jouer ensemble aussi.
30:17 Pas demain, ni dimanche.
30:22 Bonjour Didier, Loic Thonsy pour l'équipe.
30:27 Vous avez retrouvé les Milanais et les Madrilennes. Dans quel état de physique sont-ils ?
30:32 Et combien de temps va leur falloir pour prétendre débuter un match ?
30:37 Mis à part Aurélien qui ne sera pas concerné par le match de demain et celui de dimanche non plus,
30:45 parce qu'il y a une phase, même s'il va faire du travail, il en a déjà fait, spécifique,
30:50 un délai de consolidation à respecter qui va être au-delà de ces deux matchs.
30:58 Les autres, ça va, ce n'est pas la même situation.
31:02 Que ce soit Olivier et Théo, on fait 45 minutes là-bas à l'autre bout du monde,
31:09 en faisant deux fois 22 heures ou 24 heures d'avion.
31:13 Ils sont arrivés samedi, il y a de la fatigue, ce n'est pas la même que Ferland.
31:19 Et Kama qui eux ont joué samedi, le dernier grand match de la saison avec cette finale de Ligue des Champions,
31:28 avec dimanche et lundi où il n'y a pas eu d'activité.
31:35 C'est pour ça que les Milanais, Théo et Olivier seront concernés par la séance.
31:41 Kama et Ferland ne participeront pas à la séance aujourd'hui.
31:46 Comme d'ailleurs Adrien Rabiot, pour le protéger un petit peu, ressenti musculaire, rien de grave.
31:58 Et vous ne le verrez pas non plus, donc N'Golo ne sera pas là aussi dans la séance pour raison personnelle.
32:06 Mais ils seront là, il sera là demain.
32:10 Après je l'attendrai demain pour savoir exactement qui je peux utiliser ou pas.
32:17 Bonjour Didier, Xavier Giraudon, Sport + Canal.
32:20 Justement par rapport à N'Golo Kanté, qu'est-ce qui change au milieu ?
32:24 Est-ce qu'il libère un peu des joueurs comme Rabiot et Griezmann ?
32:27 Et quel est votre regard sur ce qu'il a fait depuis qu'il est arrivé ?
32:31 Est-ce qu'il lève des doutes sur son état physique pour être un taulier des Bleus par exemple ?
32:36 Il n'est pas élibéré, il a un rôle de milieu de terrain où il est capable de jouer à pure poste dans différents systèmes.
32:47 C'est pareil, on parlait d'Aurélien, il a eu comme Kama d'ailleurs au Real Madrid où ils ont des positionnements,
32:53 un système qui peut être différent aussi.
32:57 Ils ont cette capacité à pouvoir s'adapter, être performant dans différents rôles.
33:06 Lever des doutes, à partir du moment où je suis fait sélectionner, c'est pas moi, si vous en avez, je ne sais pas si vous allez les enlever,
33:13 mais ça ne fait que confirmer ce que j'avais pu voir en le suivant à chaque séance d'entraînement.
33:23 Je ne vais pas aller jusqu'à là parce que je ne fais jamais de confidences.
33:30 Même à l'entraînement, les joueurs préfèrent l'avoir dans leur équipe qu'en face.
33:37 Bonjour Didier, Adrien Chantegaulet du Parisien. Il y a une petite nouveauté aujourd'hui pour les Bleus, vous avez pris le train.
33:43 Après des années passées, avoir pris l'avion, qu'est-ce que ça a changé pour vous ? Comment s'est passé ce premier voyage ?
33:49 Très bien. Oui, ça va.
33:53 Non, non, mais...
33:56 Par rapport à l'avion, par rapport à l'avion...
33:59 On n'est pas dans les airs.
34:01 Donc on est dans des...
34:03 On peut téléphoner.
34:05 On peut téléphoner, on est dans des wagons, il y a des arrêts, on s'est arrêté plusieurs fois,
34:12 on a une amplitude horaire qui est un peu différente.
34:17 Voilà, donc...
34:19 Rien de bien méchant, même si j'ai dû décaler le déjeuner d'une bonne demi-heure, mais bon...
34:25 En veille de match, c'est...
34:28 C'est jamais évident, mais bon...
34:31 Voilà, c'est à partir du moment où...
34:34 Tout s'était décidé par le président de la fédération, Philippe Dialot, donc voilà.
34:42 On l'a fait sans souci.
34:44 On a donné beaucoup de plaisir aux gens qu'on a pu rencontrer, qu'on n'a pas forcément l'habitude de croiser.
34:53 Merci.
34:54 Merci.
34:55 Donc l'entraînement est ouvert le premier quart d'heure à 17h45.
35:00 Merci.
35:01 Merci.
35:02 Merci.
35:04 Merci.
35:05 Merci.
35:06 Merci.
35:08 ...

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