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00:00 - Bonjour Ludovic, merci d'être avec nous ce matin. En 2010, votre père décide d'installer un premier
00:05 distributeur de produits frais de maraîchage pour créer de nouveaux débouchés. Il a dû être pris pour un fou à l'époque d'installer un distributeur automatique de produits frais comme ça.
00:14 - Effectivement, pour nous, en plus on ne faisait pas de vente au particulier. Donc comme on est sur Saint-Pierre-des-Corps en pleine zone urbaine, c'est vrai qu'on avait une petite demande,
00:22 mais comme ce n'était pas notre travail, mon père a trouvé une alternative par le biais de ses machines et donc ça a vite trouvé son succès.
00:31 - Son public évidemment. C'était quoi l'idée derrière ça ? C'était de ne pas ouvrir un magasin de vente directe finalement ?
00:36 C'était de s'affranchir un peu peut-être du personnel ? Des contraintes de personnel ?
00:41 - Non, c'est surtout que nous à la base, on a une faible diversification de produits. Donc on ne peut pas se permettre d'avoir un magasin pour vendre notre production à la base.
00:49 C'était vraiment pour vendre notre production.
00:52 - Et ce qui est toujours le cas ?
00:53 - C'est le cas avec un complément justement avec des produits de saison comme les asperges en ce moment, que nous n'avons pas assez de place pour en produire.
01:00 Donc c'est un producteur de Chouzé-sur-Loire qui nous en fournit. Donc ça reste dans le local aussi.
01:05 - Le principe de VIX c'est quoi ? C'est un légume dans chaque casier ?
01:08 - A peu près oui. On vente beaucoup à l'unité chez nous.
01:11 - C'est pas un radis, c'est la botte de radis j'imagine.
01:13 - C'est ça. Mais on essayait en vente de panier mais ça prenait pas preneur donc on est sur l'unité.
01:18 Donc si vous voulez une salade, vous venez pour une salade.
01:21 - C'est ça. Alors on paye, on passe sa carte bleue, ça ouvre la case et on prend la salade.
01:24 - Très bien.
01:25 - C'est vraiment tout simple.
01:26 Depuis ce premier distributeur de 32 casiers, il a été rejoint par trois autres. Le succès, vous l'avez dit, ça a été immédiat.
01:33 Désormais c'est une part importante de votre chiffre d'affaires cette vente directe ?
01:37 - Oui on arrive bientôt à un quart du chiffre d'affaires. Donc pour nous c'est un vrai point de vente.
01:43 Avec une bonne charge de travail aussi derrière et toujours avec l'envie de vendre des produits de qualité pour nos clients.
01:50 - C'est ce que j'allais vous demander parce que ces produits sont évidemment frais.
01:54 Ce qui veut dire que vous êtes à proximité pour peut-être réassortir les casiers une fois qu'ils sont vidés ?
01:59 - Oui on remplit minimum quatre fois par jour.
02:01 - Ah quand même !
02:02 - Avec la saison de tomates qui va commencer, on va arriver jusqu'à sept fois par jour.
02:06 Donc les clients auront toujours un produit frais quoi qu'il arrive.
02:11 - Alors comme il n'y a pas besoin de personnel, mis à part vous évidemment pour remplir les casiers,
02:17 mais il n'y a pas de vendeur ou de vendeuse au détail, est-ce que le prix est contenu ?
02:21 - Il y a toujours le problème de l'amortissement de la machine, l'électricité.
02:25 Et puis j'emploie aussi une personne qui travaille le week-end.
02:28 Donc en termes de prix on n'est pas très cher mais on ne peut pas non plus...
02:32 - Vous ne pouvez pas descendre plus bas ?
02:34 - Voilà.
02:35 - On les trouve où ces distributeurs Ludovic ?
02:37 - C'est sur Saint-Pierre-des-Cors, sur l'exploitation en 25 rue de Lamotte.
02:41 - 25 rue de Lamotte, on y va, on les voit tout de suite alors ?
02:43 - Il y a une petite cabane indiquée par des panneaux,
02:45 et une petite place pour garer la voiture juste à côté.
02:48 Il n'y a plus qu'à faire ses achats.
02:49 - Merci Ludovic Pelletier d'être venu, et longue vie à vos distributeurs alors !
02:52 - Merci.
02:53 - Yves et Sector 21.