La Première ministre italienne se targue d'avoir freiné l'immigration clandestine depuis son arrivée au pouvoir. Le sujet est au cœur de la campagne électorale pour les européennes.
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00:00 Depuis qu'elle est devenue première ministre de l'Italie, le principal défi de Giorgia
00:06 Meloni a été de freiner l'immigration clandestine.
00:09 Promesse difficile à tenir compte tenu de la forte augmentation du nombre d'arrivées
00:13 de migrants en provenance d'Afrique du Nord.
00:15 Mais Giorgia Meloni et son parti national conservateur, Frère d'Italie, s'attribuent
00:19 le mérite d'avoir changé l'Europe en matière d'immigration.
00:22 Le gouvernement italien a fortement soutenu le récent accord entre l'Union européenne
00:26 et la Tunisie, le considérant comme un succès qui a conduit à une diminution de près de
00:30 60% du nombre de migrants.
00:33 Les données officielles pour les trois premiers mois de 2024 montrent que le nombre d'arrivées
00:38 a diminué de plus de moitié par rapport à la même période l'année dernière.
00:42 Les données de l'administration interne confirment une réduction des arrivées d'Italie
00:45 par rapport à 2023.
00:46 Quel est le rôle de l'accord avec la Tunisie dans ce genre de situation ?
00:51 Probablement dû au plus grand déclinement que nous observons sur l'arrière géographique,
00:56 à un expériment de pêches.
00:58 Cela pourrait signifier une diversion des flux migratoires vers d'autres pays, comme
01:02 par exemple la Libye.
01:03 En termes politiques, nous avons essayé de mettre un remède, une sorte de tapis à ces
01:08 flux migratoires, dans une situation qui semblait être urgente, mais qui a été en
01:11 longue période, et donc qui nécessitait des investissements d'un autre type, comme
01:15 par exemple dans le welfare.
01:16 Cet accord, qui a été critiqué par plusieurs organisations humanitaires et députés européens
01:21 pour ne pas avoir respecté les droits de l'homme, n'est pas le seul texte législatif
01:26 à avoir suscité la controverse.
01:28 L'adoption du pacte européen sur l'immigration et l'asile n'a jamais autant divisé la
01:33 majorité au pouvoir et les partis d'opposition italiens.
01:36 Il ne faut pas externaliser les frontières.
01:38 Il faut créer des routes régulières et régulées qui permettent aux personnes de
01:43 voyager dignement, d'arriver dans nos systèmes, d'être utiles pour elles-mêmes,
01:48 pour nos économies, pour nos systèmes sociaux.
01:50 L'Europe a les règles et la vision politique pour le faire.
01:55 Nous croyons que l'immigration est une des défis les plus importants.
01:58 Nous voulons la défense des frontières, l'interaction avec les pays de transit, les
02:03 mécanismes d'immigration légale, le renforcement des agences européennes qui s'occupent
02:08 d'immigration et plus en général, un plan Marshall pour l'Afrique qui permettra
02:13 d'envoyer des routes virtuoses de développement.
02:15 Des divisions au sein du Parlement italien sont également apparues à la suite de l'appel
02:21 du gouvernement à développer l'externalisation des politiques d'asile comme le protocole
02:26 signé entre l'Italie et l'Albanie.
02:28 Une approche qui gagne en soutien parmi les Etats membres de l'Union Européenne.
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