À l’occasion du lancement du Plan Régional Santé Environnement, les structures porteuses du plan ont organisé le 12 avril dernier une journée d’échanges dédiée à la présentation de sa version finalisée. Ce rendez-vous fut l’occasion d’accueillir 3 experts autour des 3 enjeux transversaux de ce nouveau plan : l’adaptation au changement climatique et à son impact sur la santé, l’approche une seule santé et la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. Découvrez le replay de l’intervention de Jean-Luc Angot, Dr vétérinaire, inspecteur général de santé publique vétérinaire et co-président du groupe « Une seule santé » du groupe national santé environnement.
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00:00Monsieur Angot, vous êtes docteur vétérinaire, inspecteur général de santé publique vétérinaire dont vous êtes le chef de corps depuis 2017, aujourd'hui inspecteur général au sein de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.
00:19Depuis 2015, vous présidez la section prospective société internationale du conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux au sein du ministère de l'agriculture et de l'alimentation.
00:31Auparavant, vous avez été directeur général adjoint de l'organisation mondiale de la santé animale de 2001 à 2009 et chef des services vétérinaires français de 2009 à 2015.
00:43Vous avez présidé la commission européenne de lutte contre la fièvre afteuse et les maladies animales transfrontalières similaires au sein de la FAO de 2015 à 2019.
00:53Aujourd'hui, vous présidez toujours la commission du codex alimentarius sur les principes généraux depuis 2018.
01:00Vous co-présidez le groupe dédié au principe une seule santé du plan national santé environnement 4 venant en appui du groupe santé environnement au niveau national toujours sur cette thématique.
01:10Vous déclariez dans un interview du 28 mars dernier une seule santé.
01:14C'est un changement de culture qui nous concerne tous.
01:17Nous vous laissons donc aujourd'hui nous en dire plus sur ce concept et sur les initiatives tant françaises qu'internationales qui en découlent.
01:24Merci.
01:26Merci beaucoup.
01:27Bonjour à toutes et à tous.
01:28Et merci pour cette invitation de la région et des administrations de l'État pour évoquer avec vous le sujet.
01:35On a parlé déjà en préambule qui, effectivement, est un concept dont on parle de plus en plus.
01:43Je vais essayer d'éclairer un petit peu avec les différents niveaux, que ce soit le niveau local, le niveau national, le niveau européen et le niveau international.
01:53Alors, c'est une notion qui s'est beaucoup développée dans les années 2000.
01:59En fait, au moment où on pensait que le virus à chacun de la grippe aviaire dans les années 2005 2006 s'adapterait à l'homme et serait la pandémie du siècle.
02:11Après celle de 2018, où l'espagnol après la Première Guerre mondiale, qui a d'ailleurs fait à peu près autant de morts que la Première Guerre mondiale.
02:20Fort heureusement, ça n'a pas été le cas.
02:22Mais depuis, on a eu la COVID et on a toujours ce risque de pandémie.
02:28J'y reviendrai.
02:29J'y reviendrai tout à l'heure.
02:30Alors, il y a eu aussi le développement d'une notion qui s'appelait One Medicine, une seule médecine pour marier la médecine humaine et la médecine vétérinaire.
02:40D'ailleurs, dès que l'Académie de médecine a été créée, il y a eu d'emblée une section sciences vétérinaires pour justement faciliter les interactions.
02:50Et puis, on a bien sûr des personnalités qui ont beaucoup travaillé sur ces sujets humains et animaux comme pasteurs, bien entendu, et d'autres.
02:59Alors, on part du constat que le vivant, la matière vivante est une matière extrêmement complexe et donc qui nécessite une interdisciplinarité.
03:09Une approche globale et transversale, ça a été dit.
03:13Et il est vraiment nécessaire de décloisonner pour avoir cette vision globale.
03:18C'est vrai qu'on a quand même tendance, notamment dans notre pays, à cloisonner les choses et à mettre les grâces à Descartes, à mettre tous les sujets dans des cases.
03:29Et il faut vraiment qu'on arrive à décloisonner tout ça et à abattre les silos.
03:33Pas uniquement, d'ailleurs, les disciplines scientifiques comme la médecine, la médecine vétérinaire, également l'écologie, mais également les sciences humaines.
03:42Et l'histoire aussi, par exemple.
03:44Donc voilà, il y a beaucoup de disciplines qui sont concernées et il est vraiment nécessaire également d'avoir un portage politique.
03:52Il ne peut y avoir d'action dans le domaine de One Health que s'il y a un portage politique et aussi des moyens qui sont mis en oeuvre.
04:01Alors, comment ça a été dit en préambule ?
04:05Ça ne concerne pas uniquement les zoonoses.
04:08C'est vrai que madame Beauval a dit que c'était un terme un peu technique.
04:12D'ailleurs, le terme exact, c'est Anthropozoonose, c'est encore plus technique.
04:15La zoonose est une abréviation.
04:18Mais ça concerne également le sujet de l'alimentation, y compris l'eau.
04:23Et ça, on l'oublie un petit peu.
04:25C'est vrai qu'on assimile surtout après la crise Covid One Health aux zoonoses, mais ce n'est pas uniquement les zoonoses.
04:32Et ça concerne les dangers microbiologiques, mais également les dangers physiques et les dangers chimiques.
04:38Alors sur ce schéma, je ne vais pas rentrer dans le détail, mais c'est pour vous donner quelques chiffres.
04:43On considère que 60% des maladies infectieuses humaines sont d'origine animale, donc des zoonoses.
04:52Et parmi elles, pour les maladies émergentes, on monte à 75%.
04:57Donc 3 maladies émergentes sur 4 sont d'origine animale.
05:01Et on voit aussi qu'il y a un lien dans cette interdépendance entre santé de l'humain, santé des animaux et santé des écosystèmes.
05:08Il y a un lien aussi avec la santé économique.
05:11On voit qu'indépendamment du risque pour la santé publique de transmission d'un pathogène animal vers l'homme,
05:20il y a aussi le fait que ça entraîne 20% de pertes de production animale au niveau mondial et dans le domaine végétal 40%.
05:28Donc vous voyez qu'il y a aussi un effet sur la disponibilité, ce qu'on appelle la sécurité alimentaire,
05:35donc le côté quantitatif et on en parle beaucoup en ce moment avec la souveraineté alimentaire et les problèmes d'approvisionnement des populations.
05:45Sur ce schéma, on voit qu'il peut y avoir différentes origines de transmission de pathogènes.
05:51Les marchés d'animaux vivants, notamment dans certains pays, on n'en a pas en France, mais on en a par exemple en Chine
05:58et on a vu qu'il y a vraisemblablement un lien avec le marché de Wuhan et l'apparition de la Covid.
06:03On n'a toujours pas l'autre intermédiaire entre la chauve-souris et l'homme.
06:06On pense que c'est le pangolin, mais il y a aussi d'autres hypothèses.
06:10Également le braconnage et la consommation de viande de brousse.
06:14C'était l'origine de l'apparition du sida, notamment, et de la fièvre Ebola.
06:18L'intensification de l'élevage et puis également toutes les maladies qui sont transmises par les animaux domestiques, également les animaux de compagnie.
06:30Alors avec le concept One Health, on part vraiment d'un concept, d'un pathogène, d'une maladie.
06:37C'est vrai qu'on avait plutôt cette notion-là avant, un pathogène, une maladie.
06:41Et là, on a une approche beaucoup plus intégrée où on doit mettre en évidence le réseau d'interaction qui existe entre les pathogènes, les hôtes et les vecteurs.
06:51Ça a été évoqué tout à l'heure avec le moustique-tigre.
06:54Le rôle du vecteur est de plus en plus important, notamment avec le changement climatique et le lien, bien entendu, avec la biodiversité, le climat, les systèmes de santé et puis la mondialisation.
07:05Donc, il faut vraiment intervenir sur différents sujets, agir sur la gouvernance dans un premier temps et puis sur les politiques publiques.
07:17Il y a, vous savez, pendant la crise Covid, il y a eu la mise en place d'un conseil scientifique Covid-19 qui a d'ailleurs, à la fin de son mandat, publié un avis spécifique sur One Health.
07:32Et puis, vous savez que depuis 2022, il y a eu la mise en place d'un comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires.
07:39Le COVARS, qui est présidé par une immunologiste, Madame Brigitte Autran, et qui rassemble vraiment des disciplines très variées, donc des médecins de différentes spécialités, des vétérinaires, mais également des écologues et d'autres disciplines.
07:54Donc, on voit bien qu'on a cette approche vraiment transversale.
07:59Et d'ailleurs, ils ont publié au début du mois d'avril un avis sur les futurs risques sanitaires.
08:06Et c'est vrai que ça fait un peu froid dans le dos quand on lit tout ça, mais on prévoit bien entendu de nouvelles pandémies.
08:12La question, ce n'est pas de savoir s'il y aura de nouvelles pandémies, c'est de savoir quand, en fait.
08:16Et donc, avec la mondialisation, les changements climatiques, la modification également des écosystèmes, le rôle de la déforestation est extrêmement important.
08:28Je prends un exemple, le virus Nipah qui a sévi en Malaisie il y a quelques années, en fait, est apparu suite au déplacement de chauves-souris qui se sont déplacées du fait de la déforestation pour la production d'huile de palme.
08:46Et ces chauves-souris se sont rapprochées d'élevage de porc.
08:49Et le porc est un excellent laboratoire de recombinaison de virus entre des virus sauvages et des virus humains.
08:56Et ça a donné naissance à un virus Nipah qui s'est adapté à l'homme et qui a fait une beaucoup de mortalité, un taux de létalité extrêmement important.
09:05Donc, on voit le rôle que ça peut entraîner.
09:08Et puis également, la déforestation entraîne l'apparition souvent d'étendues d'eau qui sont favorables au développement des moustiques et donc le lien avec la dingue, le zika, le chikungunya, le paludisme, etc.
09:22Donc voilà, on voit que l'effet de l'homme est également extrêmement important.
09:26La mondialisation des échanges.
09:28Alors, on avait dit qu'après le Covid, on se déplacerait beaucoup moins, il y aurait beaucoup moins de marchandises.
09:34On voit que les chiffres sont beaucoup supérieurs à ceux de 2019.
09:37Et le monde d'après ressemble beaucoup au monde d'avant quand même.
09:41Et puis aussi, le commerce légal et illégal d'animaux sauvages.
09:47On considère que ça, les études montrent que ça, c'est entre 10 et 23 milliards de dollars par an.
09:54Donc, c'est extrêmement, presque aussi, rapporte autant d'argent que les stupéfiants.
10:01Et c'est donc, bien sûr, à l'origine de la disparition d'espèces, mais également de la possibilité de développer des pathogènes, de nouvelles maladies du fait de la transmission de pathogènes à partir d'animaux sauvages.
10:16Donc, tous ces éléments-là font qu'il y a des politiques qui doivent être mises en place.
10:21Donc, je vous ai parlé du COVARS, le PNSE4, bien entendu.
10:24Donc là, comme c'était dit par Julie, je co-préside avec la députée Sandrine Lefeur, députée du Finistère, le groupe Une seule santé du PNSE4,
10:35qui doit assurer une vision globale Une seule santé sur les différentes actions du PNSE et qui doit suivre aussi en propre 4 actions spécifiques.
10:46Une sur l'utilisation des biocides, notamment en médecine vétérinaire.
10:51Une autre sur la formation et l'information.
10:54La formation est vraiment extrêmement importante.
10:57Il y a des diplômes Moinels qui ont été mis en place.
11:00Je sais qu'à Oniris, ici à Nantes, école vétérinaire et agronomique, il y a aussi un diplôme spécifique sur les liens entre animal et humain.
11:12Et puis, tout récemment, a été créé un institut Moinels qui se trouve à Lyon.
11:21Ce n'est pas une grosse structure, c'est un cycle de hautes études, un peu comme l'IHEDN pour la Défense Nationale,
11:27qui est destiné aux décideurs publics, mais également aux décideurs privés, pour les sensibiliser à tous ces sujets Moinels.
11:35Et donc, normalement, la première promotion devrait commencer au mois de juin de cette année.
11:41C'est hébergé par Vetagrosup à Lyon.
11:44Et puis, il y a bien entendu une action sur le rôle de la faune sauvage, la surveillance de la faune sauvage,
11:51avec notamment le support de l'Office français de la biodiversité, l'OFB.
12:00Et puis, une autre action sur la lutte contre les espèces envahissantes.
12:07On a parlé, par exemple, des punaises-de-lits et puis du rôle des vecteurs également.
12:11Donc, la lutte contre le moustique-tigre et aussi les projets qu'il y a de lâcher de mâles stériles, de moustiques,
12:21pour éviter le développement de ces populations.
12:25On suit cette action.
12:27On a mis en place aussi deux sous-groupes spécifiques.
12:30Un sous-groupe qui est chargé de faire une synthèse des recommandations One Health qui émanent de différentes productions,
12:38à destination des décideurs publics.
12:42Et puis, également, un sous-groupe chargé de définir des indicateurs.
12:47Parce que c'est vrai que là, on parle beaucoup de qualitatif, mais il faut aussi du quantitatif.
12:52Et il est nécessaire de mettre en place aussi des indicateurs One Health.
12:55Et donc, on a développé une méthodologie qui sera présentée au prochain GSE,
13:00le groupe santé-environnement qui pilote le PNSE4, qui est présidé par Mme Violan, députée de Haute-Savoie.
13:08La prochaine réunion, qui se tiendra au mois de mai, sera consacrée d'ailleurs au sujet One Health,
13:14et plus spécifiquement à ces sujets de méthodologie.
13:18Alors, au niveau européen, ce qu'on peut constater, c'est qu'on n'a pas vraiment d'Europe de la santé.
13:25On l'a bien vu pendant la crise Covid.
13:28Et il y a beaucoup de plans qui existent, bien entendu, et notamment aussi en matière de lutte,
13:34on n'en a pas parlé tout à l'heure, mais de lutte contre l'antibiorésistance.
13:37Et aussi certainement, l'apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques sera certainement à l'origine,
13:44malheureusement, d'une prochaine pandémie.
13:47Et donc, il faut vraiment qu'on puisse agir à tous les niveaux pour lutter contre cette antibiorésistance,
13:54avec aussi la persistance parfois de gènes d'antibiorésistance dans l'environnement.
13:59Et donc, au niveau européen, il y a aussi la stratégie biodiversité.
14:06Il y a également, bien sûr, le Green Deal, qui a pris un petit peu de plomb dans l'aile récemment,
14:12avec des allégements, notamment dans le domaine d'utilisation des produits phytosanitaires.
14:19Et puis, on a également la stratégie Farm to Fork.
14:24Je pense qu'il y a encore beaucoup d'avancées à faire au niveau européen sur tous ces sujets-là.
14:30Ils ont créé une direction One Health au niveau de la DG Santé,
14:34mais on a un peu l'impression que c'est un peu une direction fourre-tout,
14:37parce qu'en fait, une direction One Health devrait être transversale et rattachée directement à la DG Santé de la Commission européenne,
14:44et pas une direction parallèle aux autres directions.
14:48Et au niveau international, il y a eu, bien entendu, beaucoup d'avancées.
14:52Ce concept One Health, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, a émergé dans les années 2005-2006
14:57à l'initiative de trois organisations, l'Organisation mondiale de la santé,
15:01l'Organisation mondiale de la santé animale, qui s'appelait à l'époque l'Office international des épisodes aussi,
15:06et la FAO.
15:08Et donc c'est avec trois priorités, la lutte contre l'influence aviaire, qui était d'actualité,
15:13la lutte contre la rage, qui reste malheureusement une maladie qui ne sévit plus dans nos contrées,
15:20sauf quelques cas autochtones de chiens ou chats importés, notamment du Maghreb,
15:26mais qui sévit encore largement à travers le monde et qui fait plus de 60 000 morts par an quand même,
15:32et qui est mortelle dès l'apparition des symptômes, je le rappelle.
15:35On n'a pas de traitement, on a une vaccination, mais on n'a pas de traitement.
15:39Et puis également la lutte contre l'antibiorésistance.
15:42Et donc il y a eu cet élargissement de ce concept une seule santé au sujet environnementaux,
15:49assez récemment avec la crise Covid.
15:51Et donc cette alliance tripartite a été élargie, est devenue une alliance quadripartite,
15:57avec la participation du programme des Nations unies pour l'environnement.
16:00Et donc il y a eu un groupe d'experts qui a été mis en place pour donner une définition de One Health,
16:08que vous avez à l'écran, et également pour définir un plan d'action international,
16:15puisque vraiment One Health doit être décliné du niveau local,
16:19donc voilà on est au niveau local ici, jusqu'au niveau international.
16:24Et on a également au niveau international des discussions qui se font dans le cadre de l'OMS sur le traité des pandémies.
16:35Alors là on est plus dans le sujet de la préparation aux crises, et il faut vraiment investir dans la prévention.
16:45Il y a eu un rapport de l'IPBS, l'IPBS c'est la plateforme internationale de biodiversité qui est sortie en 2020,
16:52qui a dit qu'il y avait un rapport de 1 à 100 entre le coût de la lutte contre une maladie, et la prévention contre cette maladie.
17:01Et j'imagine que si on fait le bilan de la crise Covid, on est plutôt dans un rapport de 1 à 1000 que de 1 à 100.
17:06Et ça c'est toujours difficile à faire quand on a des discussions avec les dirigeants du budget,
17:15ou donc ceux qui s'occupent des finances, c'est toujours difficile de justifier des dépenses dans le domaine de la prévention,
17:21parce que c'est pas tellement palpable, justement c'est pour éviter que ça arrive.
17:26Alors il y a une évolution puisque le ministère de la santé s'appelle le ministère de la santé et de la prévention maintenant,
17:34mais il ne suffit pas de changer le nom d'un ministère pour que les choses changent bien entendu, ça serait trop simple.
17:40Mais en tout état de cause, il y a quand même cette prise de conscience suite à la crise Covid-19.
17:45Alors sur cette définition, vous voyez que c'est une définition assez longue qui fait l'objet d'un consensus international,
17:51donc chaque mot est pesé, mais on voit bien qu'on a tous les sujets de santé des personnes, des animaux et des écosystèmes,
17:59qui intègrent également la santé des plantes, même s'il n'y a pas forcément de transmission de maladies à l'homme,
18:05mais la santé des plantes est extrêmement importante.
18:08Et puis ça concerne également le bien-être, parce que derrière la notion de One Health,
18:13il y a aussi la notion de One Welfare, donc un seul bien-être, le lien entre le bien-être humain et le bien-être des animaux.
18:21Et puis, on voit aussi le lien avec l'alimentation, l'eau, l'énergie et puis le changement climatique,
18:28comme ça a été évoqué tout à l'heure, pour contribuer au développement durable.
18:31Alors cette définition est associée à cette définition, ce schéma qui montre bien ce qu'on appelle les 4 C,
18:40donc l'importance du capacity building, donc du renforcement des capacités des systèmes de santé,
18:45aussi bien humains que vétérinaires, mais également des systèmes écologiques.
18:51La collaboration entre les différentes parties et également la coordination et la communication, qui est extrêmement importante.
18:58C'est un peu l'objet d'ailleurs de cette réunion d'aujourd'hui. Je vous remercie.