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00:00— Bonjour Jean-Charles Djabigogne. — Bonjour, bonjour à tous.
00:04— Merci d'être notre jommer du jour. Bigouille, vous l'avez arrachée, on peut le dire, à la droite il y a 4 ans maintenant.
00:12À l'époque, vous la disiez en panne. Est-ce qu'elle a redémarré ?
00:17— Oui, je pense qu'on peut dire que Bigouille a redémarré pour preuve de l'état d'avancée de nos engagements.
00:27Nous avions 54 engagements de campagne. Aujourd'hui, nous sommes presque à 70% de réalisation sur tous les domaines de notre action.
00:39Et je peux dire aussi qu'en dehors des actions qu'on a menées et qui étaient présentes dans notre programme,
00:47quand on arrive aux responsabilités d'une commune, on se rend compte aussi qu'il y a un État.
00:51Mais il faut aussi prendre en considération cet État. Et il y a aussi plusieurs actions que nous avons menées
00:57qui n'étaient pas prévues dans nos engagements, qui étaient nécessaires pour la ville, pour les Bigouilliers, pour les Bigouilliers.
01:02— On va essayer d'en parler un petit peu, justement, par thématique, l'héritage aussi.
01:07Depuis 2020, vous vous avez remis de l'ordre, notamment dans l'organisation de la mairie.
01:12En tout cas, vous aviez récupéré une situation sociale compliquée.
01:16— C'est vrai. Bigouille a sorti d'un conflit social relativement important qui avait débuté aux alentours de 2014.
01:23Et c'est vrai que quand on est arrivé, il y avait une situation sociale compliquée, une situation sociale, je pense, qu'on a suggérée.
01:31— Un conflit, donc, avec les employés communs ?
01:33— Oui, bien entendu, qu'on a suggérée. On a réussi à mettre du lien entre les agents. J'en veux pour preuve...
01:41— Comment vous en avez fait ?
01:43— Écoutez, j'en veux pour preuve ce qu'ils ont réussi à réaliser, puisqu'en moins de 3 ans, notre ville a réussi à être certifiée Caliville,
01:51ce qui est un gage d'engagement important...
01:55— D'un label ?
01:56— D'un label, un label de certification délivré par AFNOR. Donc un engagement important des services.
02:02Bien entendu, à côté de ça, une structuration qu'on a voulu étoffer avec des catégories A.
02:09Et c'est un tas nombre d'agents qui sont venus renforcer nos équipes.
02:13Et bien entendu, l'ensemble des agents qui étaient déjà présents dans la ville et qui ont vraiment démultiplié leurs efforts pour être à la hauteur de notre ville.
02:20— Une mise en place importante, donc, après 44 ans de règne de Sauveur Gandolfichette.
02:25Patrick Kuznichegal le rappelait dans son papier tout à l'heure.
02:28Vous parliez de liens. Dans vos priorités, il y avait aussi la connexion, le lien entre les quartiers.
02:34Puisque Bigoule, c'est aussi ça. Ce sont des quartiers, en tout cas, on peut dire des hameaux éclatés.
02:40Il y a le village historique, il y a Casator. Les transports en commun, c'était un chantier majeur. Où en êtes-vous ?
02:47— Écoutez, c'est vrai que la mobilité était une des grandes parties de notre programme de campagne.
02:53Et aujourd'hui, nous avons vraiment relativement bien avancé. Un des axes majeurs de notre campagne était de relier le nord au sud via une voie douce.
03:04Aujourd'hui, qui va emprunter l'ancien tracé du chemin de fer de la Corse. Aujourd'hui, les études sont largement avancées.
03:11Et on verra sans doute les premiers coups de pioche au tout début de l'année 2025.
03:17— Ça faisait partie de vos priorités. Les chantiers routiers, on y reviendra probablement aussi dans le forum.
03:23Mais ce qui peut distendre ce lien aussi, c'est le développement urbain. Pour le maîtriser, l'outil principal, c'est le PLU.
03:29C'était aussi une de vos priorités. Vous tabliez sur une délibération en conseil municipal l'année dernière. Qu'est-ce qui fait qu'on n'y est pas encore ?
03:40— Alors c'est vrai qu'aujourd'hui, on avait vraiment bien avancé sur notre document d'urbanisme. On est un peu retardés, parce qu'en 2019,
03:49l'État a mis en place la révision de notre plan des risques inondations, plan des risques inondations qui devait être livré à la fin 2023.
03:59Il y a un léger retard dans le livrable. Aujourd'hui, les équipes chez nous sont prêtes. Je pense que nous débattrons notre PADD avant l'été.
04:07Et ensuite, cette carte étant une carte prioritaire, il est impossible d'avancer sereinement si on n'est pas sécurisé sur le risque inondation.
04:18— C'est un impact concret, même sur des travaux, par exemple, dont la collectivité de Corse est le maître d'ouvrage ?
04:25— C'est vrai, mais c'est... — Je pense à la quatre-voix que tout le monde emprunte. Et aujourd'hui, on voit bien que les choses sont à l'arrêt.
04:31— Exactement. Mais depuis les épisodes dramatiques qu'il y a eus suite aux différentes tempêtes et inondations, on se retrouve face à des risques inondations qui se sont...
04:44Et surtout à une modélisation de ces risques qui a changé. Aujourd'hui, sur Bigoule et sur tout le territoire du Grand Bastia, c'est un risque inondation
04:54qui impacte toutes les communes et qui a été, je dirais, largement augmenté. Donc aujourd'hui, on peut pas sereinement établir un document d'urbanisme
05:04sans prendre en considération ces risques qui sont essentiels pour la population.
05:10— Un point de vigilance. Le danger majeur, il concernait le fameux pont du Bévinc, dont malheureusement on a beaucoup entendu parler, là aussi.
05:17Quand est-ce qu'on pourra voir les premiers coups de pioche, comme vous disiez ?
05:21— Les premiers coups de pioche, on est de la même temporalité. On est sur un début de travaux en 2025. Aujourd'hui, tous les entrants sont arrivés
05:29pour que les bureaux d'études puissent sereinement travailler. Et on va aussi voir ce projet se réaliser dans le courant de l'année 2025,
05:39puisque c'est un projet qui débutera au tout début d'année et qui a pour vocation de terminer ses travaux en fin d'année.
05:45— Visiblement, Bigboulia investit. Vous le disiez encore récemment dans un journal local. Mais grâce à quel levier, Jean-Charles Jabigonne,
05:53en quelques mots, l'emprunt, la fiscalité ?
05:56— Alors aujourd'hui, c'est vrai que Bigboulia a repris son investissement. Avant notre arrivée, la ville investissait environ 1 million d'euros par an.
06:06C'était les investissements de 2019. Aujourd'hui, nous sommes quasiment à 4 millions d'euros d'investissement, des investissements utiles pour la population.
06:14Les leviers... Vous me parlez de fiscalité. Pour l'instant, la fiscalité, c'est pas un outil que nous avons actionné. Nous avons pas encore fait d'augmentation de...
06:22— Pas encore. — Pas encore. Et ce n'est pas à l'ordre du jour. On a essayé de rationaliser au maximum, je dirais, nos dépenses.
06:32On essaie de tirer, grâce à une ingénierie financière, l'ensemble des crédits que l'on peut aller chercher chez les différents partenaires,
06:41que ce soit la collectivité de Corse, l'État ou bien d'autres partenaires. À chaque fois que cela est possible, on s'est amélioré.
06:48— Et peut-être avez-vous une oreille attentive. En tout cas, on aura l'occasion d'y revenir, notamment dans le forum, la mobilité, l'urbanisme, et puis la culture aussi.
06:56On n'en a pas parlé, mais Bigboulia essaye d'avoir une place de choix. Merci beaucoup, Jean-Charles Jabigogne.