• il y a 7 mois
Avec Jérôme Robin, Président Nousassurons

Retrouvez Osez Investir tous les dimanches de 9h45 à 10h avec Thomas Binet !

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##OSEZ_INVESTIR-2024-05-26##

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Transcription
00:00 (Générique)
00:04 Bonjour Thomas Binet.
00:05 Rebonjour Jean-Marie.
00:06 Oui, rebonjour. Vous étiez parti, vous étiez si loin, puis vous êtes revenu.
00:09 C'est toujours un plaisir.
00:10 On parle d'investissement et de votre argent aujourd'hui au programme.
00:13 On va d'abord parler de la maison individuelle.
00:15 Est-ce que c'est encore le rêve des Français ?
00:17 On recevra Jérôme Robin, fondateur de Nous Assurons.
00:20 On va parler contrat de capitalisation.
00:21 C'est quoi ? Comment ça fonctionne ?
00:23 Est-ce que c'est rentable ?
00:24 Bref, on va traiter tous les sujets.
00:26 Et on va terminer en se posant la question de savoir comment éviter de laisser dormir son argent sur les comptes courants.
00:32 Oui, ce serait dommage effectivement.
00:34 Tout de suite, c'est parti.
00:35 Au cœur des quartiers pour mieux vous conseiller,
00:37 le réseau Century 21 et ses 960 agences immobilières vous présente.
00:42 Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:47 Alors Thomas, on recevait hier presque à la même heure avec toute l'équipe de Parlons Imo,
00:51 Pascal Boulanger, le patron de la Fédération des Promoteurs Immobiliers,
00:53 nous expliquait que le marché de la construction était en plein désarroi et que les constructions s'effondraient.
00:59 C'est d'autant plus dommage, Thomas, que vous nous expliquez qu'en fait,
01:02 les Français rêvent toujours de cette maison individuelle.
01:06 Absolument, c'est quand même effectivement le rêve des Français.
01:08 Et la Fédération d'ailleurs des Constructeurs de Maisons Individuelles a réalisé une enquête
01:12 qui montre que 84% des personnes interrogées préféreraient vivre en maison individuelle.
01:17 Tout en sachant quand même qu'un peu plus de 50% y vivent déjà.
01:20 Oui, 57% précisément.
01:21 Alors qu'est-ce que les Français attendent d'une maison ?
01:23 Eh bien, ils veulent du confort et de beaux matériaux,
01:25 mais ils attendent surtout le calme, la sérénité et des extérieurs.
01:29 Ce dernier point d'ailleurs qui avait été fortement remarqué pendant la période Covid.
01:33 Mais la crise est passée par là, la fête est finie
01:36 et le rêve d'acquérir une maison s'éloigne pour beaucoup de Français.
01:38 Pour quelles raisons alors ?
01:39 Il y en a plusieurs, mais d'abord c'est le fameux taux d'intérêt
01:42 dont on parle depuis plusieurs mois qui sont encore très hauts.
01:45 Du coup, les acheteurs potentiels sont attentistes et dans le même temps,
01:49 le stock de maisons en vente est en train de gonfler très sérieusement
01:52 car les prix restent très élevés, même si la maison fait toujours rêver,
01:55 comme on vient de le dire.
01:56 C'est la contradiction d'ailleurs du moment, mais ce n'est pas tout.
01:59 Depuis le 1er janvier dernier, le prêt à taux zéro a apporté son lot de modifications,
02:03 dont le fait que dorénavant, la maison individuelle neuve en est exclue.
02:07 Le gouvernement orientant ainsi l'acheteur vers des logements collectifs.
02:10 Tous en ville en quelque sorte.
02:12 Est-ce que ce phénomène de difficulté à l'accès à la propriété,
02:16 difficulté à l'accès à la propriété d'une maison individuelle,
02:18 ça touche tout le territoire où il y a des régions plus sinistrées que d'autres ?
02:21 Globalement oui, un peu près de tout le territoire,
02:23 et tout particulièrement quand même les grandes métropoles et leurs périphéries.
02:26 Seuls les biens d'exception pour une clientèle sans difficulté financière particulière s'en sortent.
02:31 Quant aux acheteurs, ils tentent de véritables coups de fusil avec des propositions
02:34 pouvant aller à -20 voire -30%.
02:37 Pour le moment, les vendeurs se serrent les coudes et tiennent.
02:40 Mais combien de temps encore ? A suivre.
02:41 Bon courage, effectivement.
02:42 Mais c'est vrai que par ce temps-là, en tout cas en ce moment,
02:44 on a envie de faire des barbecues loin de son jardin.
02:46 Et ça, vous ne pouvez pas le faire sur le balcon d'un appartement.
02:49 Allez, tout de suite Thomas, on change de sujet, ou presque.
02:51 On accueille votre invité de la semaine, c'est Jérôme Robin, fondateur de Nous Assurons,
02:55 qui a été créé en 2011.
02:57 C'est un réseau de courtage en assurance pour professionnels, pour entreprises, aussi pour particuliers.
03:02 Alors, Nous Assurons propose également des produits d'épargne et de placement.
03:06 Bienvenue à vous, sur Sud Radio, vous êtes l'invité de Thomas Pinet.
03:10 Alors justement, Jérôme Robin, on va commencer à parler des contrats de capitalisation.
03:14 Et la première des choses, la première question que j'ai envie de vous poser,
03:16 d'abord, c'est quoi un contrat de capitalisation ?
03:18 On peut appeler "contrat de capi" dans le métier.
03:20 Voilà, un contrat de capitalisation, c'est strictement un copier-coller d'un contrat d'assurance vie,
03:25 sauf qu'il a un régime fiscal qui est différent.
03:29 On va évoquer ses spécificités.
03:31 Très bien, mais à qui ça s'adresse d'abord ?
03:34 Alors ça s'adresse à des particuliers, mais également à des sociétés,
03:38 ou à des sociétés patrimoniales.
03:40 Donc, personnes physiques, personnes morales.
03:42 D'accord.
03:43 Ça fonctionne comment ?
03:44 On va rentrer dans le détail, on va ouvrir le capot du contrat de capitalisation pour savoir comment ça fonctionne.
03:49 Alors, c'est un contrat qui est assez simple, puisque à l'intérieur, on va choisir des supports.
03:54 Souvent, on connaît les contrats d'assurance vie,
03:56 donc on va retrouver la même chose que dans les contrats d'assurance vie,
03:58 en termes de rémunération et de solution d'investissement.
04:02 Par contre, ça a une spécificité sur le plan transmission,
04:06 puisque l'assurance vie est exonérée de droits de succession jusqu'à 152 000 euros par bénéficiaire.
04:12 Et donc, c'est un produit qui va être complémentaire.
04:14 Quand on aura utilisé les plaints des contrats d'assurance vie,
04:17 on va pouvoir faire un contrat de capitalisation,
04:20 et du coup, ensuite, le démembrer.
04:23 On va pouvoir le donner en le découpant entre l'usufruit et l'anupropriété.
04:28 D'accord.
04:29 Et quand on signe un contrat de capitalisation, on le signe pour combien de temps ?
04:33 Est-ce qu'il y a une durée moyenne ?
04:34 Alors, ça peut être une durée viagère, ça peut être une durée fixe.
04:37 D'accord.
04:38 C'est au choix.
04:39 Il y a une souplesse d'investissement dans ce type de contrat, ou pas ?
04:43 Alors, la souplesse, ça dépend des compagnies.
04:46 C'est-à-dire, l'ouverture du contrat, c'est souvent aux alentours de 50 000 euros.
04:51 Donc, avoir 50 000 euros en poche, entre guillemets, pour pouvoir ouvrir ça.
04:55 Oui, parce qu'on vient après l'assurance vie,
04:57 donc c'est vraiment de l'épargne quand on en a pas mal,
05:01 ou quand on vient d'avoir de l'argent après 70 ans,
05:04 et où là, l'assurance vie, c'est limité à 30 000 euros, l'exonération fiscale.
05:08 Et du coup, l'outil de transmission du contrat de capitalisation va être intéressant.
05:12 Alors, vous avez commencé à en parler, mais on va se concentrer quand même dessus un instant.
05:15 C'est le bénéficiaire.
05:16 Quels sont les types de bénéficiaires qu'on peut retrouver ?
05:19 Alors, on peut désigner qui on veut.
05:22 Alors ensuite, il y a une fiscalité qui est assortie à ça.
05:25 Mais on peut la contourner en anticipant effectivement le don,
05:30 et en utilisant des plaintes fiscaux,
05:33 notamment les donations qu'on peut faire soit entre époux.
05:37 Alors, c'est intéressant quand il n'y a pas d'enfant.
05:41 Et ça peut être intéressant également quand il y a des enfants,
05:44 de faire des donations et des contrats individuellement par enfant,
05:47 en donnant l'annu propriété et conservant l'usufruit.
05:52 Alors, il faut toujours tenir compte quand même des âges.
05:55 Oui, mais là, il y a un intérêt effectivement à donner le plus tôt possible.
06:01 Maintenant, chacun est un peu libre de son orientation patrimoniale.
06:05 Parlons de fiscalité, parce que justement,
06:07 est-ce qu'elle est avantageuse sur ce type d'investissement
06:10 pour les contrats de capitalisation, ou c'est dans le bien commun,
06:12 donc c'est une fiscalité traditionnelle ?
06:14 Non, c'est une fiscalité traditionnelle.
06:16 Il n'y a pas de magie qui s'opère.
06:17 C'est vraiment un outil de transmission.
06:19 Alors, est-ce qu'il faut tenir compte quand même,
06:21 on vient d'en parler rapidement, mais j'aurais quand même aussi là aussi
06:23 qu'on s'arrête dessus, sur l'âge du souscripteur.
06:25 Il y a un moment pour faire ça plus privilégié qu'un autre ?
06:28 Non, ça va dépendre vraiment de la situation patrimoniale,
06:31 d'abord, une fois, de ce qui a déjà été fait par le biais
06:35 du produit préféré des Français, c'est-à-dire l'assurance-vie.
06:38 Et une fois qu'on a utilisé vraiment le maximum de l'assurance-vie,
06:41 on va s'intéresser aux contrats de capitalisation.
06:43 Oui, ce que vous êtes en train de dire, c'est que très concrètement,
06:45 d'abord, on devrait s'intéresser, pour celui qui nous écoute ce dimanche matin,
06:48 à l'assurance-vie.
06:49 Ça serait la première étape d'un investissement un peu diversifié et rassurant.
06:54 Et une fois qu'il a quand même bien réussi cette étape-là,
06:57 il s'occupe de la suivante, et la suivante, c'est le contrat de capi.
07:00 C'est comme ça que ça doit se passer normalement.
07:01 C'est le contrat de capi et la donation qui va avec.
07:04 Et la donation qui va avec.
07:05 Et donc, il faut tout envisager à son lancement.
07:08 On peut le donner au fur et à mesure,
07:12 parce qu'on peut avoir une période, c'est 15 ans maintenant, les donations.
07:15 On peut souscrire un contrat de capitalisation à 60 ans,
07:17 et puis avoir déjà fait une donation.
07:19 Donc, on va attendre d'avoir purgé les 15 ans
07:22 pour pouvoir refaire une donation à ses enfants, par exemple, ou à ses petits-enfants.
07:26 Ce que vous êtes en train de dire, c'est que ça peut changer en cours,
07:28 ça peut changer d'idée, aussi de bénéficiaire,
07:30 parce que votre vie peut évoluer.
07:31 - Et oui, exactement.
07:32 - Alors, on voit qu'il y a également des contrats de capitalisation,
07:35 et là, je voudrais vous interroger là-dessus,
07:36 parce qu'en France, il y a les fameux contrats de capitalisation luxembourgeois.
07:39 Alors, on en parle de temps en temps, on en a parlé d'ailleurs dans "Osez investir",
07:42 mais en quoi c'est peut-être plus intéressant ou pas
07:45 qu'un contrat de capitalisation traditionnel, comme on peut vous le proposer ?
07:49 - Alors, c'est plus intéressant pour des gens qui ont un gros patrimoine.
07:53 Aussi, ils vont accepter les sociétés.
07:56 Donc, on va pouvoir placer la trésorerie des entreprises au Luxembourg.
08:00 Là, on aura un accès à l'ensemble des placements financiers,
08:04 y compris pour la trésorerie des entreprises.
08:07 Et on va avoir surtout la garantie de l'État luxembourgeois
08:10 sur les sommes qui sont déposées.
08:12 Alors qu'en France, cette garantie est limitée par contrat à 100 000 euros par banque.
08:17 - On va en parler d'ailleurs dans un instant, dans ce qui va suivre.
08:19 Mais ce qui veut dire que vous préconisez, vous, aujourd'hui,
08:23 qu'il nous écoute, d'aller plutôt sur des contrats de capitalisation luxembourgeois
08:27 que français en raison de cette limite ?
08:30 - Encore une fois, ça dépend du patrimoine des gens.
08:32 Mais quand on a vraiment de l'argent, effectivement,
08:35 le Luxembourg, c'est indispensable.
08:37 On est un peu sortis des périodes de stress bancaire,
08:40 mais on a tendance à vite oublier que ça peut très vite mal tourner.
08:45 - Vous faites référence aux années 2008, c'est ça ?
08:48 - Oui, oui, oui. Mais on le voit.
08:51 Il y a des mouvements, il y a des variations.
08:54 Et le bitcoin, c'est quelque chose qui fait peur à tout le monde.
08:58 Mais pour autant, il était monté à 70 000, il est descendu à 30 000,
09:01 il est remonté à 70 000. On voit que c'est une variable.
09:04 Les banques, aujourd'hui, on ne sait jamais trop comment elles sont exposées.
09:07 Ils passent, soi-disant, les tests sans problème.
09:10 Mais moi, je suis assez réservé sur leur bilan.
09:14 - Dernière question pour vous, Jérôme Robin.
09:16 Est-ce qu'il y a un point de vigilance à retenir sur ces fameux contrats de capitalisation
09:19 pour celui qui nous écoute ce matin ?
09:22 - Un point de vigilance ? Non, pas particulièrement.
09:24 - C'est bordé ? - C'est bordé, oui.
09:26 - Donc c'est tranquille. Merci à vous.
09:28 - Écoutez, c'est bien terminé sur un conseil de tranquillité.
09:30 En tout cas, merci Jérôme Robin d'être passé du côté d'Osé Investir sur Sud Radio.
09:34 Vous êtes le fondateur, je le rappelle, de Nous Assurons.
09:37 Tout de suite, on explique quelque chose.
09:39 Intergestion REM, spécialiste de l'épargne en SCPI depuis plus de 30 ans.
09:43 Présente...
09:45 Sud Radio, Osé Investir, le coin de l'expert.
09:49 - Dès lors, Monseigneur, de parler de l'argent qui dort,
09:51 en quelque sorte, Thomas, vous vous intéressez à ce compte courant où l'argent sommeille.
09:55 - 500 milliards d'euros, Jean-Marie.
09:58 C'est la somme colossale évaluée selon la Banque de France
10:01 qui se tagne sur les comptes courants des Français.
10:03 Alors on sait bien que les comptes courants ne rapportent rien ou pas grand-chose.
10:06 Et bien du coup, c'est un manque à gagner pour chaque Français,
10:08 particulièrement en période d'inflation.
10:10 Alors il faut savoir qu'en moyenne,
10:12 les Français détiennent sur leur compte courant 17 000 euros par ménage
10:15 contre 14 000 avant la Covid.
10:17 On voit bien ce qui est passé par là.
10:19 - On a mis de côté.
10:20 - Oui, parce que la période fait que les Français
10:22 veulent avoir une épargne de précaution immédiatement disponible.
10:25 - Alors vous venez de nous confirmer que ce n'était pas une bonne idée
10:28 de laisser notre argent sur un coup de courant.
10:30 C'est quoi les bonnes pratiques ?
10:31 - Tout d'abord, laissez le minimum sur votre compte courant.
10:33 Communément, on évoque l'équivalent d'un mois de salaire.
10:36 Avec les autres sommes, il vous faut les placer dans des solutions disponibles
10:39 afin de conserver la même souplesse.
10:41 Si votre situation le nécessite.
10:43 Vous pouvez placer sur les livrets d'épargne
10:45 pour un montant global de 60 250 euros
10:47 en fonction de votre situation, bien évidemment,
10:49 et des revenus du foyer.
10:51 Dans le détail, cela représente 22 950 euros pour livret A,
10:54 15 300 euros pour le compte d'épargne logement,
10:56 12 000 euros pour le livret de développement durable et solidaire,
11:00 et 10 000 euros pour le livret d'épargne populaire.
11:02 - Alors ça c'est formidable, il y a des précautions à prendre quand même ?
11:04 - Absolument.
11:05 Si votre banque tombe en faillite,
11:08 - Ne courrez pas.
11:10 - Si vous vous envolez, vous pouvez perdre votre argent.
11:13 C'est rare, c'est un phénomène rarement rencontré,
11:16 heureusement d'ailleurs.
11:18 Mais du coup, le fonds de garantie des dépôts et de résolution
11:20 plafonne à 100 000 euros par déposant et par type de compte.
11:24 La garantie des dépôts bancaires.
11:26 Toutes sommes dépassant ce montant sont exposées.
11:28 La bonne idée est de diversifier ces placements
11:30 et les organismes détenteurs de ces sommes
11:32 pour réduire l'exposition.
11:34 - C'est une bonne idée, c'est un bon conseil.
11:36 Merci à vous Thomas Binet.
11:37 On vous retrouve la semaine prochaine.
11:38 Ne laissez pas dormir votre argent d'ici là.
11:40 A plus tard sur Sud Radio.
11:42 - A dimanche prochain.

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