Chaque matin, dans Culture Médias, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, le débat Attal/Bardella, le coup de gueule de François-Xavier Bellamy, la grève de l'audiovisuel public, la garde à vue de Cauet et le dernier Roland Garros de Rafael Nadal.
Retrouvez "Le journal des médias" sur : http://www.europe1.fr/emissions/thomas-joubert
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00:00 "Europe 1, le journal des médias"
00:03 Et puis on revient un instant sur ce débat télévisé entre Gabriel Attal et Jordan Bardella
00:07 avec le coup de gueule de la tête de liste LR François-Xavier Bellamy.
00:11 Vers 22h hier soir, après l'affrontement souvent houleux entre le Premier ministre et le Président du Rassemblement National,
00:17 on est resté dans le même ton avec la tête de liste des Républicains aux élections européennes
00:21 qui était appelée à tirer une conclusion à l'issue du débat.
00:24 Je voudrais commencer par vous dire que j'ai hésité à venir ce soir.
00:26 Et je crois que ce qui s'est passé est en réalité le signe d'une crise démocratique assez profonde.
00:31 Qu'est-ce qui permet d'organiser la confrontation entre ces deux personnes, l'un est le Premier ministre, même pas la candidate...
00:39 Ils s'en sont expliqués en début, ils ne se sont pas convaincus.
00:42 Ils s'en sont expliqués en début.
00:43 Non mais c'est même pas eux qui devraient s'en expliquer.
00:45 Comment est-ce que vous les avez choisis ? Comment est-ce que vous avez choisi d'organiser cette confrontation ?
00:48 Est-ce que c'est les sondages ?
00:50 Les intentions de vote ?
00:51 C'est les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ?
00:53 Je dois dire que si on regardait les sondages, il aurait fallu inviter au moins Raphaël Huluxman.
00:57 Caroline Roux a ensuite rappelé à François-Xavier Bellamy qu'il sera sur France 2 l'huile le 4 juin.
01:01 Mais le 4 juin, tous les candidats seront là.
01:03 Vous voyez quand même la différence, a conclu le député LR, qui finalement n'a pas beaucoup commenté le débat, alors qu'il avait été convié pour ça.
01:09 Après cette séquence, François-Xavier Bellamy a reçu le soutien du président de son parti, Éric Ciotti,
01:13 qui a écrit cette semaine à l'Arkom pour demander aux gendarmes des médias d'imposer à France Télévisions
01:18 une égalité de traitement entre les têtes de liste aux européennes.
01:21 En tout cas, ce débat a pu se tenir malgré la grève dans l'audiovisuel public.
01:26 Plusieurs centaines de salariés ont manifesté hier.
01:28 Oui, c'était plusieurs centaines devant le siège parisien du ministère de la Culture, dans le quartier du Louvre, dans le centre de Paris.
01:33 Ce projet de fusion de l'audiovisuel public porté par Ashid Adati est rejeté par une bonne partie des salariés de l'audiovisuel public.
01:40 D'après le syndicat SNJ, il y avait 72% de grévistes chez les journalistes.
01:44 Non à la case de l'audiovisuel public, laisser l'ORTF dans les archives de l'INA, pouvait-on lire sur les banderoles.
01:50 Pendant ce temps-là, les programmes étaient quelques peu perturbés.
01:53 Télématin et l'égité, par exemple, avaient lieu dans des conditions techniques minimales.
01:57 Et tout ça, même si l'examen du texte à l'Assemblée nationale a finalement été repoussé.
02:01 Il devait commencer hier, mais pour cause d'ordre du jour trop chargé, il a été repoussé à une date ultérieure.
02:06 Si le débat entre Jordan Bardella et Gabriel Attal a pu se tenir, c'est parce qu'il a été fait avec du personnel technique extérieur.
02:13 Et Jérôme Revond, notamment, réalisateur.
02:15 Et Jérôme Revond, en tant que réalisateur. Et ça a été tourné à la pleine Sainte-Denis.
02:20 On enchaîne ce journal des médias avec l'animateur Sébastien Coé, qui est entendu depuis deux jours par les enquêteurs.
02:26 Il s'est rendu librement à sa demande auprès des services chargés d'enquêter sur ses accusations d'agression sexuelle et de viol dont il est l'objet,
02:33 qui émane d'au moins cinq femmes.
02:35 Pendant cette garde à vue, il veut répondre point par point à toutes les questions posées.
02:38 L'ancien animateur télé-radio, ni tous les faits qui lui sont reprochés, l'appelle par ailleurs à la retenue
02:43 et rappelle le principe de présomption d'innocence.
02:46 Coé a appris début mai que son ancienne radio-énergie ne lui donnerait pas d'indemnité après l'avoir écarté de son antenne.
02:53 Et puis on termine avec un petit mot sur Roland-Garros et cette question.
02:58 Qui diffusera le premier tour de Raphaël Nadal, qui joue probablement son dernier Roland-Garros ?
03:03 Alors le tirage au sort a eu lieu hier. Il a été cruel pour la légende espagnole.
03:07 14 fois vainqueur du tournoi, Nadal affrontera en effet dès le premier tour le chouchou d'Anissa Haddadi,
03:12 quatrième joueur mondial, Alexandre Zverev, qui l'avait joué il y a deux ans en demi-finale.
03:16 Zverev, c'est l'un des favoris du tournoi, il vient de gagner à Rome.
03:19 Alors c'est un match qui risque de déplacer la foule des grands jours.
03:21 Ce sera évidemment sur le central dimanche, lundi ou mardi, plutôt lundi à mon avis.
03:26 Si le match est programmé en journée, ce sera France Télévisions.
03:28 Si c'est en nocturne, ce sera sur Prime Vidéo, qui a l'exclusivité des matchs du soir.
03:33 Alors on n'imagine même pas, je peux vous dire que c'est sûr, qu'il y a de vives tractations actuellement en coulisses
03:37 pour le juge arbitre du tournoi et les deux diffuseurs qui veulent évidemment récupérer le match de Nadal.
03:43 Il se pourrait que ce soit Nadal lui-même qui ait le dernier mot, comme il déteste jouer le soir.
03:47 On peut penser que ce sera sans doute sur France TV.
03:50 En tout cas, il y a une chose qui est sûre, l'athlète Marie-Jo Pérec, qui a procédé au tirage au sort hier soir, sera là.
03:54 - Non, que je l'ai foutu dans la merde, il faut quand même que j'aille le supporter.
03:59 Nadal, c'est Dieu.
04:02 - Elle l'a mis dans la mouise, elle va aller le supporter.
04:06 - La pauvre Marie-José Pérec.
04:08 - C'est une magnifique affiche.
04:09 - Après, c'est le meilleur moyen de lancer ce tournoi, ça va être fabuleux.
04:11 Vous suivez, vous, Jamy Grosmo, le tennis un petit peu ?
04:14 - Alors, je le suis un peu, je ne suis pas un aficionado, mais fatalement, parce que c'est devenu un rite.
04:23 - C'est un grand spectacle.
04:24 - C'est un spectacle.
04:25 - Vous aviez fait un Sébastien Horseté sur la terre battue ?
04:28 - Oui, il y a très très longtemps.
04:30 - Absolument.
04:31 - Sur la terre battue ? Un Sébastien Horseté que sur la terre battue ?
04:33 - Non, sur le tennis en général, sur la terre battue.
04:37 - Mais évidemment, Nadal, ça ne se loupe pas.
04:40 - Ça va être magnifique, Nadal Zverev.