Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur les propos d'Anne Hidalgo à propos des JO.
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00:00 Et je ne résiste pas, Eric Nolet, à vous faire écouter Anne Hidalgo,
00:02 qui elle s'est enthousiasmée évidemment pour les Jeux de Paris,
00:07 mais qui surtout se plaint que l'on critique un peu trop ces JO.
00:11 Écoutez-la en conseil municipal.
00:13 Râle-bol du bashing des Jeux, quoi !
00:17 Arrêtez, mais râle-bol !
00:19 Râle-bol à tous ces peines à jouir,
00:25 qui n'ont pas du tout envie,
00:27 qui n'ont pas du tout envie qu'on puisse célébrer quelque chose ensemble.
00:32 Râle à casquette !
00:33 De toute façon, on est là et on le fait.
00:36 À celles et ceux qui n'ont pas encore compris
00:39 ce qui est en train de se passer et l'événement populaire majeur
00:43 que représentent les Jeux olympiques et paralympiques,
00:46 ouvrez vos yeux et vos oreilles et laissez-vous surprendre.
00:50 Moi j'avoue que je ne m'en lasse pas de ce petit extrait-là.
00:54 Ce dont il faut informer Manon Hidalgo,
00:55 c'est que tout le monde ne se déplace pas en voiture de fonction avec gyrophare
00:59 et que Paris, ça a toujours été difficile de se déplacer dans Paris,
01:02 mais là, ça devient infernal et ça le sera de plus en plus.
01:04 Ça, c'est la première chose.
01:05 Et la deuxième chose, c'est que nous sommes quelques-uns
01:08 à nous en faire un peu pour les conditions sécuritaires.
01:11 Figurez-vous que c'est quand même, ces Jeux olympiques, une occasion...
01:15 L'expression est mal choisie, mais une occasion rêvée
01:17 pour tous ceux qui veulent faire un coup d'éclat.
01:19 Donc on ne peut pas se déplacer dans Paris.
01:20 Il y a des gens qui travaillent,
01:21 il y a des gens qui veulent se déplacer, tout simplement.
01:23 Nous sommes un peu inquiets, on nous dit qu'on a des peines à jouir.
01:25 Oui, remarquez, c'est cumulable,
01:26 mais quand même, je trouve que prendre en compte la réalité de temps en temps,
01:29 quand on est un homme ou une femme politique, ça fait du bien.
01:31 Eugénie Bastier, ça vous fait réagir aussi ? Et sourire ?
01:34 Non, mais je souris de l'accent téti-parisien que se donne Hidalgo.
01:38 Voilà, exactement, très alerti.
01:40 Moi, j'en ai plutôt ras-le-bol d'Anne Hidalgo
01:42 que des gens qui critiquent les Jeux olympiques,
01:44 en faisant moi-même partie.
01:47 Mais voilà, c'est un peu ce chantage qu'exerce tout le temps Anne Hidalgo.
01:50 Si on n'est pas d'accord avec elle, c'est qu'on n'est pas dans le sens de l'histoire.
01:52 Elle fait tout très bien.
01:53 C'est une bulle d'aigri qui, sur Twitter, s'excite contre sa politique géniale
01:57 qu'on peut constater tous les jours à Paris.
01:59 Étant parisienne, je la constate effectivement,
02:01 c'est-à-dire des travaux partout, des routes mal entretenues
02:04 et une saleté de plus en plus visible.
02:07 Je pense que, voilà, elle devrait travailler davantage pour les Parisiens
02:12 que pour des Jeux olympiques qui seront, en fait, effectivement, éphémères,
02:15 mais qui n'apporteront rien de durable à la ville,
02:17 à part une bulle sécuritaire qui risque de rester longtemps.
02:21 Et sur le debt-debt, on verra ça.
02:22 Et Reda Bellah, tu es policier.
02:25 Un enjeu de sécurité majeur pour vous, force de l'ordre ?
02:28 Oui, un enjeu de sécurité majeur.
02:30 On est très organisé, on s'adapte, on change de plan,
02:34 on est dans les réglages, c'est un peu compliqué pour nous.
02:37 On essaie de trouver des logements pour nos collègues de province.
02:40 Ça va être un gros dispositif.
02:42 On ne sait pas encore, même, vous savez, la question toute bête,
02:45 c'est de dire déjà, est-ce que je suis policier, je viens en voiture,
02:48 est-ce que je peux aller jusqu'à mon service ?
02:50 Comment je vais m'organiser ?
02:51 Parce que nous, on pourra, je sais qu'on peut...
02:54 Vous aurez les pages.
02:55 On assiste à des réunions de direction, quand même, c'est notre...
02:57 Notre priorité, c'est quand même les conditions de travail
02:59 pendant les JO de nos collègues.
03:01 Et on nous a répondu que pour l'instant, en tout cas,
03:03 nous, on pourra circuler avec notre carte de réquisition à pied.
03:06 - Mais par contre, en voiture... - Mais pas en voiture.
03:07 - En voiture, non. - C'est pratique, ça.
03:09 - Pour rejoindre le commissariat. - Bien sûr, entre-temps,
03:11 peut-être qu'on va avoir des QR codes, mais on n'a pas...
03:13 On attend la confirmation, on attend de les avoir.
03:15 Pour l'instant, ce n'est pas le cas.
03:16 Mais pour l'instant, en tout cas, on pourra circuler à pied.
03:18 - Bien sûr. - Donc, c'est sûr que les collègues...
03:20 C'est normal que les collègues se posent des questions.
03:23 - Mais jusqu'à ce qu'on aura des réponses... - Ce que je vous dis, ce n'est pas rassurant.
03:25 - Très rapidement. - On ne tient pas.
03:27 Mais maintenant, en ce qui concerne l'organisation des JO,
03:29 nous, on est fiers, déjà, de pouvoir être utilisé,
03:32 car il y a un enjeu de sécurité important.
03:35 Et on a l'habitude de gérer les foules,
03:37 et en maintien de l'ordre et en service d'ordre, on sait faire.
03:40 Maintenant, il faudra nous donner les moyens de faire.
03:42 - Bon, merci beaucoup.
03:43 Petite pause. On se retrouve dans un instant dans Punchline,
03:45 sur CNews et sur Europe 1.
03:46 On sera avec Thierry Cotillard, le président du groupement Les Mousquetaires.
03:49 On va parler avec lui de ce qui se passe dans les supermarchés en Nouvelle-Calédonie.
03:54 Puis, on va parler aussi de l'inflation
03:55 et de tout ce qui se passe dans la grande distribution.