• il y a 7 mois
Transcription
00:00 Un commissaire-priseur, c'est comme un chirurgien esthétique.
00:04 Il faut lui faire confiance.
00:06 Je suis maître Garman.
00:09 Elle demande une expertise pour authentifier un Egon Schill que possède un de ses clients.
00:14 99% c'est un flou.
00:16 Le garçon est ouvrier chimiste ?
00:19 Ouais, c'est presque un gosse.
00:20 Ils sont morts de trouille.
00:21 Bonjour.
00:29 Il est vrai.
00:30 Vous l'estimez à combien ? 10 ?
00:33 12 millions.
00:35 Maman !
00:37 On le croyait détruit, il a disparu en 1939.
00:40 Voilà à quoi ils ont passé leur belle jeunesse aux anciens propriétaires.
00:44 Ils bossaient avec la police allemande.
00:46 Il y a un mot qui explique tout, c'est dégénéré.
00:50 L'art dégénéré.
00:52 Moi je veux pas de ce tableau.
00:54 Je veux pas avoir de sang sur les mains.
00:56 Ce tableau, il l'a acquis en toute bonne foi.
00:58 Il a droit à quelque chose.
00:59 Tu veux essayer ?
01:00 Je suis sûre que vous pouvez faire mieux que ça.
01:01 Que disent les héritiers ?
01:04 Il l'a trouvé.
01:05 Je prendrai ma vie. C'est vrai.
01:07 Je suis l'un des 9 héritiers légaux.
01:10 Est-ce que votre jeune homme considère être le 10 ?
01:13 Rochebourg, ce nom vous dit quelque chose ?
01:15 Il m'a dit que le tableau va très mal se vendre, il faut pas qu'il aille aux enchères.
01:18 Cette vente doit pas nous échapper, c'est crucial.
01:19 Oui, c'est crucial.
01:20 Mais c'est quand même à nous de décider de comment se vendre ce tableau.
01:27 Nous allons démarrer pour ce tableau à 8 millions d'euros.
01:31 Je veux bien du champagne.
01:42 [Musique]