La journée de lundi a été difficile pour les femmes en qualifications de Roland-Garros, avec une seule victoire à se mettre sous la dent, celle d'Harmony Tan. Il faut dire qu'avec beaucoup de wild-card, peu étaient favorites. Ce mardi, quatre Bleues avaient été placées au programme. Trois ont rejoint le deuxième tour dont Margaux Rouvroy. Invitée et 277e à la WTA, elle a su se défaire de la Macédonienne Lina Gjorcheska (213e WTA, 6-2, 5-7, 6-3. Patiente, la Française a bien profité des 53 fautes directes de son adversaire. Elle affrontera Emilia Arango ou Julia Avdeeva.
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00:00 Personnellement, j'ai plutôt bien commencé.
00:05 J'ai réussi à rentrer assez rapidement dans mon match, malgré un peu de tension avant,
00:10 etc.
00:11 Après, elle a pas mal donné aussi au premier, donc forcément ça m'a aidée.
00:17 Moi, je faisais ce qu'il fallait et puis elle donnait.
00:20 Le premier, je n'ai pas eu trop de problèmes.
00:24 Après, deuxième, pareil, je mets 5-3, je suis bien dedans.
00:27 Elle remonte quelques balles de match que je ne fais pas et puis après, elle joue bien
00:33 à la fin du set.
00:36 Début du troisième, pareil, un peu dur.
00:39 Je manque un peu d'énergie et après, j'arrive à remettre un peu un coup de boost au troisième,
00:43 donc je suis contente.
00:44 Un premier tour de qualif sur le Langlène, c'est quand même quelque chose.
00:48 Oui, moi, je trouve ça top qu'ils aient ouvert ce cours-là pour les qualifs, évidemment.
00:53 Pour la première fois en plus.
00:55 Donc, c'est sûr que ça fait vraiment plaisir.
00:57 Qu'est-ce qu'on ressent quand on entend son prénom scandé ? Parce que tu ne l'as
01:02 jamais connu, on fait en compte tout ça.
01:04 Un peu l'année dernière, il y avait quand même une grosse ambiance.
01:07 Langlène ?
01:08 Oui, après, on essaie de rester dedans et puis en vrai, ça me donne un peu des frissons
01:14 quand même des fois.
01:15 Mais j'essaie de rester focus sur moi et sur ce que je dois faire.
01:19 Juste, ça m'aide et puis voilà.
01:21 Tu penses que cette atmosphère, du coup, elle a joué en ta faveur ou alors ça t'a
01:24 rajouté une pression supplémentaire ?
01:25 Non, forcément, elle a joué en ma faveur.
01:27 Forcément, oui.
01:28 Sur un plan vraiment tennissique, est-ce que tu dirais que c'est une victoire tactique ?
01:32 Parce qu'on a vu varier le jeu, mais vraiment, il n'y avait pas deux balles pareilles et
01:35 à un moment donné, on avait presque l'impression que tu l'avais rendue chef.
01:38 À un moment donné, elle ne savait plus quoi faire.
01:40 Elle faisait plein de fautes.
01:41 Je pense qu'elle a beaucoup raté aussi pour ça.
01:44 Parce que forcément, elle n'avait pas souvent la même balle.
01:47 Et limite, dès que je jouais un peu plus tendue, je sentais qu'elle aimait ça et
01:52 que je perdais les points.
01:53 Donc je me disais, ok, force-toi à jouer encore plus haut, à tipper encore plus, à
01:57 faire encore plus d'amortis.
01:58 Et puis, plus je variais, plus elle détestait.
02:01 C'est ce qu'on s'était dit un peu avec mes entraîneurs avant.
02:03 Donc j'ai tenu ça tout le match quasiment.
02:06 Tu la connaissais alors ?
02:07 Non, je ne la connaissais pas vraiment.
02:09 Après, on a analysé un peu comment elle jouait, on a regardé un peu ses matchs et
02:12 tout ça.
02:13 Donc on a vu qu'elle n'aimait pas trop.
02:15 Après le top de Kéline l'année dernière, ça fait encore un beau premier tour ici
02:23 à Roland.
02:24 Est-ce que forcément, il y a de l'atmosphère spéciale ici pour les Français ?
02:27 Est-ce que ça te donne une confiance supplémentaire de jouer ce tournoi plutôt qu'une possible
02:31 inhibition ?
02:32 Oui, je pense que forcément oui.
02:34 Déjà, c'est un grand chelem.
02:37 En plus, on est à Paris, chez nous.
02:38 Donc oui, je pense que ça aide aussi à vouloir donner encore plus, à vouloir faire
02:45 encore plus les choses bien que d'habitude.
02:48 Voilà.
02:49 [Musique]