• il y a 7 mois
Transcription
00:00 L'officier prétexte une fausse reconstitution pour agresser sexuellement une victime de viol.
00:03 Et après vous vous étonnez que les femmes n'aient pas confiance en la justice et en la police.
00:07 Un officier de police judiciaire de Béziers enquête sur une plainte de viol conjugal commis par le mari de la victime.
00:12 Ce que fait la victime qui pense réellement participer à une reconstitution des faits.
00:15 Mais le policier lui baisse son jogging.
00:17 A quel niveau de dégueulasserie il faut être ?
00:20 Quand elle se retourne elle l'aperçoit sans pantalon, le sexe en érection.
00:23 Il se frotte à elle et la victime crie alors pour faire cesser cette agression.
00:26 La jeune femme âgée d'une trentaine d'années porte plainte neuf mois plus tard.
00:29 Donc là le gars est policier.
00:31 Il prétexte la reconstitution de l'agression pour aller tenter de violer la victime.
00:36 Et ça me fait penser à deux contenus que j'ai vu passer hier.
00:39 C'est-à-dire le contenu suivant.
00:40 Vous ne portez pas plainte.
00:42 Alors moi vis-à-vis de la justice, je suis comme toutes les femmes, terrifiée et surtout retraumatisée par la justice.
00:53 La justice n'aide pas les femmes.
00:56 Comment vous voulez faire plus clair ?
00:57 On aurait la raison. Parce que de toute façon toutes les plaintes que les femmes portent, elles aboutissent jamais à rien.
01:02 La loi est trop floue. Le principe du consentement, il n'est pas clair en France.
01:06 Alors qu'en Espagne, pour le coup, il est très clair.
01:07 Et ils ont fait passer la loi il n'y a pas longtemps.
01:09 Pourquoi le principe du consentement n'est pas si clair ?
01:11 Est-ce que c'est aussi parce que dans les élites, on a quelques casseroles au cul ?
01:14 Si demain la loi changeait, il y en a beaucoup qui seraient en prison et pas sur des plateaux.
01:17 Il y en a beaucoup qui seraient en prison mais pas dans les hémicycles.
01:19 Juste parce que la police ne considère pas les victimes quand elles viennent porter plainte.
01:24 Parce qu'ils s'en battent les couilles.
01:25 Parce que la plupart du temps, c'est des hommes.
01:28 Et qu'ils n'en ont rien à foutre de la femme.
01:30 C'est juste le bras armé d'une politique qu'on mène au quotidien.
01:33 Combien de femmes doivent encore être violées ?
01:34 Combien de femmes doivent encore mourir sous les coups de leurs compagnons ?
01:37 Avant qu'enfin on se dise "ouais, il faut peut-être se réveiller maintenant, ça en fait beaucoup".
01:40 Un jour dans cette vie ou dans une autre, il faudra rendre des comptes.
01:42 Et ce jour-là, je pense qu'il y en a beaucoup qui vont payer une addition salée.
01:46 Après vous vous étonnez que certaines femmes détestent les hommes.
01:48 Mais ça se comprend.
01:49 Toutes les dingueries qui se passent sur cette terre sont dues aux hommes.
01:51 Les viols, les assassinats, les guerres, les maltraitances, les maltraitances animales.
01:56 Tout ça a un dénominateur commun, c'est le masculin.
01:59 La vérité c'est que moi je m'adresse aux garçons, aux hommes.
02:02 Parce que les femmes elles ont déjà fait ce chemin.
02:04 Donc finalement je ne m'adresse pas vraiment à elles quand je parle de féminisme.
02:07 Je m'adresse à vous les garçons.
02:08 C'est à vous de faire les efforts.
02:09 C'est à vous de comprendre, de vous remettre en question.
02:19 Donc ce mec va redevenir policier, va potentiellement de nouveau être confronté à des femmes
02:23 qui vont venir porter plainte pour agression, pour viol.
02:26 Et vous trouvez ça normal ?
02:27 On ne trouve pas normal qu'un violeur d'enfant, qu'un pédophile soit enseignant.
02:32 Alors pourquoi on trouve pas normal qu'un agresseur sexuel soit flic ?

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