• il y a 7 mois
Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement National, était l’invité de BFM Politique.

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Transcription
00:00 Non mais pour débattre il faut qu'il y ait un enjeu intéressant parce que il y a les débats des européennes.
00:06 Ça lui paraissait suffisant au début.
00:08 Nous, nous présentons notre président de parti politique, Jordan Bardella.
00:11 Je note qu'à une époque, les grands partis politiques présentaient d'ailleurs l'ensemble de leurs présidents à cette élection qu'ils ne méjugeaient pas.
00:18 On a eu des Laurent Fabius, des Michel Rocard, des Nicolas Sarkozy, que sais-je encore.
00:23 Tous les présidents des partis politiques étaient concourrés.
00:26 Nous, on a choisi effectivement de mettre le président de notre parti politique, Jordan Bardella, pour cette élection importante du 9 juin.
00:31 Les autres ont mis des seconds couteaux, des gens totalement inconnus et s'en mordent les doigts.
00:36 Et aujourd'hui, on voit bien qu'Emmanuel Macron cherche à trouver une solution parce qu'il se dit Valérie Hayé.
00:41 Cool, à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, elle perd des points.
00:43 Donc il faut essayer de trouver quelqu'un.
00:45 Gabriel Attal, visiblement, qui va débattre face à Jordan Bardella, ne semble pas aux yeux d'Emmanuel Macron être la cartouche suffisante.
00:51 Donc Emmanuel Macron dit "je pourrais peut-être moi-même aller débattre des sujets européens".
00:56 Avec Marine Le Pen.
00:57 Mais nous, nous avons confiance en notre tête de liste.
00:59 Jordan Bardella mène la campagne des élections européennes et Marine Le Pen dit "ok, d'accord pour débattre, très bien, faisons-le ensemble, il faut qu'il y ait un enjeu".
01:07 Alors Emmanuel Macron, si vous entrez, si vous n'êtes plus le président au-dessus des partis politiques qui rassemblent les Français,
01:12 si vous entrez dans la bagarre, en échange de quoi ce débat ?
01:17 Est-ce que si vous perdez la bagarre, vous démissionnez ?
01:20 C'est-à-dire que vous fixez, en fait Sébastien Chenu, vous fixez des conditions dont vous savez très bien qu'elles ne peuvent pas être remplies.
01:24 C'est une façon d'éviter le débat.
01:25 Mais nous fixons des conditions comme Emmanuel Macron fixe les siennes parce qu'au milieu de la campagne électorale...
01:31 Je suis d'accord pour débattre avec la chef de l'opposition.
01:33 Vous êtes bien gentil mais il a murmuré ça dans les coulisses de l'Elysée.
01:37 Je ne crois pas qu'on ait beaucoup entendu le redire depuis d'ailleurs.
01:40 Je ne crois pas non plus qu'on lui ait posé la question directement.
01:43 C'est-à-dire que vous y voyez stratégie pour vous faire mal.
01:46 Emmanuel Macron, comme d'habitude, raconte n'importe quoi.
01:49 Ils essayent de trouver des artifices pour sauver leur misérable candidate.
01:53 Désolé.
01:54 Misérable candidate ?
01:55 Oui, en tout cas, ce n'est pas très brillant disons.
01:58 Non, misérable...
02:00 Écoutez, quand on fait à peu près la moitié du score dans les sondages du parti d'opposition, on ne peut pas considérer que ce soit...

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