Au moins 5 morts et des centaines de blessés dans la poussée de fièvre qui frappe la Nouvelle-Calédonie depuis le début de la semaine. Les pillages succèdent aux violences alors que le spectre de la pénurie de nourriture commence à planer sur l’île. A l’origine de ce climat de guerre civile, une réforme législative technique : le dégel du corps électoral de l’île mais qui a comme conséquence d’opposer une partie de la population autochtone indépendantiste à certains autres habitants de l’île.
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00:00 Le report du congrès de Versailles, vous voulez dire ?
00:03 Oui, tout à fait.
00:04 La réunion des deux chambres.
00:06 Écoutez, je pense que, comme mon collègue, je suis tout à fait d'accord,
00:11 c'est un geste politique qu'il faudrait.
00:14 Il aurait été mieux d'y penser avant parce que les appels,
00:18 énormément de gens avaient prévenu des risques qui pouvaient se passer
00:27 à l'issue du vote, à l'Assemblée.
00:30 Il y a eu un demande de report du congrès de la Nouvelle-Calédonie,
00:35 c'est pour ça que j'ai eu un peu un moment de...
00:38 qui n'a pas été entendu.
00:40 Enfin, voilà, une demande de suppression de la loi, de retrait de la loi.
00:45 Donc, le geste politique qui pourrait être le plus fort, c'est suspension.
00:51 Quand une réforme est à ce point problématique et crée de telles perturbations
00:58 dans tous les sens, c'est clair qu'il y a un problème,
01:01 que le dossier a été mal conduit et mal mené,
01:05 et qu'il y a une brutalisation, finalement, de la scène politique calédonienne
01:10 et de la scène sociale calédonienne qui n'est pas soutenable.
01:13 Donc, effectivement, une mission de dialogue, ça peut être tout à fait nécessaire et aidant,
01:19 mais le geste le plus fort serait d'admettre qu'il faut reculer
01:23 et revenir à des tables de négociation.