• il y a 7 mois
Depuis le début de l’insurrection en Nouvelle-Calédonie, des témoignages faisant état de racisme anti-blanc se multiplient. À commencer par l’ancienne secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, figure centrale du camp non-indépendantiste en Nouvelle-Calédonie.

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Transcription
00:00 La Nouvelle-Calédonie, à feu et à sang,
00:04 et des métropolitains qui prennent la parole
00:06 pour dénoncer les discriminations dont ils sont victimes.
00:10 On nous menace, on veut tuer, on veut tuer du blanc.
00:13 Ceux qui sont visés, c'est les métropolitains qui viennent de France.
00:17 Mais le problème, c'est qu'il y a des Calédoniens,
00:20 et c'est jamais assez, c'est jamais des générations depuis assez de temps.
00:23 Il y a vraiment, oui, un racisme, mais on ne sait pas pourquoi.
00:27 Pour le géopolitologue Hervé Ganad, cette racialisation du conflit
00:31 est la cause de phénomènes multiples.
00:33 Le racisme anti-blanc provient à la fois des débuts de la colonisation,
00:39 de l'arrivage de personnes émigrées, de travailleurs pour l'exploitation du nickel,
00:43 et troisièmement, il y a une notion revancharde du passé, du présent et du futur.
00:50 Et tout ça, ça fait un patchwork et une sorte de volcan très éruptif.
00:55 Selon les chiffres des derniers recensements,
00:57 la part des Kanaks représente 41,2% de la population totale,
01:02 contre 24% pour la communauté européenne.
01:07 [Musique]
01:11 [SILENCE]

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