• il y a 7 mois

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Transcription
00:00 Dans l'écho d'ici ce matin, on reçoit le patron de la clinique Frangeville à Perigueux qui organise pour la toute première fois
00:07 un job dating. C'est dans une semaine, ce sera le samedi 25 mai.
00:11 Pour recruter dans ces différents établissements, le directeur est avec nous, Thibault Delmarle.
00:15 Bonjour Pierre Amalter.
00:16 Bonjour.
00:17 Juste avant d'évoquer ce job dating, le ministre de la Santé va demander qu'une plainte soit déposée contre l'ancienne directrice de l'ARS en Dordogne, Marie-Ange Pirulli,
00:25 celle qui a dirigé l'agence ici en Dordogne pendant le Covid. Elle a dit qu'elle a essayé de limiter l'ouverture des centres de vaccination
00:33 et qu'il n'y avait pas plus de morts dans les EHPAD pendant la crise du Covid.
00:36 Vous aussi, vous étiez déjà en poste pendant le Covid à la clinique Frangeville.
00:39 Vous réagissez comment à ces propos ce matin ?
00:41 Écoutez, c'est très surprenant de tenir des propos comme cela.
00:45 A mon avis, c'est affligeant parce que compte tenu de la situation, le maximum a été fait, je pense, par l'ensemble des professionnels,
00:52 par l'ARS, par les professionnels de la Dordogne pour monter des centres de vaccination, essayer de trouver des gens.
00:58 Donc, ça me paraît totalement décalé et très affligeant comme terme.
01:03 On a trouvé justement qu'il y a eu des difficultés à ouvrir des centres de vaccination ici dans le département.
01:08 Alors, vous l'avez senti, vous ?
01:08 Moi, personnellement, non. Je pense que beaucoup de gens ont mis beaucoup de bonne volonté à ouvrir des centres.
01:13 Ça a été fait. Ce n'était pas simple, effectivement. Il fallait des professionnels, mais ça a été fait en ordre.
01:19 Et le directeur général de l'ARS de Bordeaux a réagi fermement sur le sujet en donnant des chiffres qui ne corroborent absolument pas ce que dit Mme Pérulli.
01:29 Et lui aussi envisage d'engager des poursuites.
01:32 C'est donc la toute première fois que la Clinique Frangeville organise un job dating.
01:36 Ça veut vraiment dire que c'est compliqué aujourd'hui de trouver des soignants ?
01:40 Alors oui, c'est compliqué de trouver des soignants, mais je crois qu'il y a beaucoup de métiers où on manque effectivement de collaborateurs.
01:46 Donc c'est une idée parmi tant d'autres. Ce n'est pas la seule façon de recruter, mais on tente l'expérience du job dating, effectivement, samedi 25 mai à 9h à la Polyclinique Frangeville.
01:57 On ouvrira pour les trois établissements, pour la Polyclinique Frangeville, pour le verger des Ballons et le centre de rééducation La Lande, effectivement.
02:05 Et ça permet d'offrir un panel d'offres d'emplois sur une diversité de métiers qui est relativement large.
02:11 C'est pour quel type de métier ? Alors, quelle profession ?
02:13 Alors, essentiellement et d'abord et avant tout, les intrainaires et les infirmiers, mais pas que.
02:18 C'est tous les métiers. Vous savez que dans le métier de la santé, dans nos établissements, on a entre 50 et 60 métiers différents et on a toujours des besoins.
02:27 Et bien évidemment, on est toujours à l'écoute des nouveaux profils et on recherche toujours des nouveaux talents pour essayer de compléter nos équipes du mieux possible.
02:34 On sait que ce sont des métiers difficiles. On entend souvent le témoignage ici souvent de femmes qui exercent ce métier.
02:39 Comment est-ce que quand on est patron comme vous, qu'on dirige un établissement de soins, comment est-ce qu'on arrive à attirer ?
02:47 Qu'est-ce qui fait que ce métier peut encore être attractif aujourd'hui ?
02:51 Alors, je pense qu'il y a plusieurs choses. La première, c'est que ce métier a du sens.
02:53 Être au service des gens, des patients qui le nécessitent, c'est très important.
02:58 Après, il y a deux facteurs qui sont essentiels. Bien évidemment, la rémunération, qui est quelque chose de fondamental.
03:04 Mais aussi bien évidemment, les conditions de travail, les conditions de vie au travail, les organisations, le respect entre la vie personnelle et la vie professionnelle.
03:13 Un ensemble de choses qui font que les collaborateurs se sentent bien dans leur travail, bien dans leur établissement, au service des patients.
03:22 Et est-ce qu'on gagne mieux sa vie quand on travaille dans un hôpital privé que dans un hôpital public, par exemple ?
03:26 Alors, malheureusement non. Ce n'est pas tout à fait le cas, effectivement.
03:30 L'État n'a pas toujours la même vision et la même façon d'appréhender les choses entre le privé et le public, malheureusement.
03:38 Et notamment, les dernières années, ça a créé des écarts de rémunération entre, effectivement, les professionnels du public et du privé.
03:45 On tente, bien sûr, à essayer de les réduire du mieux possible. Mais encore une fois, la rémunération est primordiale, bien évidemment. Mais il n'y a pas que ça.
03:52 Combien de postes, alors, à pourvoir à France Ville ?
03:54 On écoutera de toutes façons toutes les opportunités. Une dizaine, une quinzaine d'infirmières sur le groupe, il n'y a pas de problème, de toute façon.
04:04 Non seulement pour occuper les postes vacants, mais aussi, de toute façon, pour faire face à un turnover qui se fait de plus en plus, notamment chez les jeunes, effectivement.
04:14 Et puis, encore une fois, compléter aussi les équipes, puisqu'on cherche toujours à développer nos activités, à progresser.
04:21 On a encore un certain nombre de projets. Et pour mener à bien ces projets, il faut avoir les collaborateurs nécessaires pour pouvoir porter tout ceci.
04:28 Le 25 mai prochain, c'est donc, dans une semaine, le premier job dating à la clinique France Ville de Perigueux.
04:34 Merci beaucoup, Pierre Malterre, d'avoir été notre invité ce matin.

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