Ils se bougent pour faire bouger les lignes, et nous régalent...
Le régal des amoureux du sport et de ces histoires humaines qui se cachent derrière la gloire et les médailles : les JO arrivent et la mémoire de ceux qui en font la légende débarque en librairie. Le journaliste Stéphane Pulze (Dauphiné Libéré) nous raconte “Le Jour de Gloire”
Le régal pour le palais... le petit palet à pâte molle et croûte fleurie fait la fierté des Isérois, dont l'indication géographique est protégée depuis 10 ans, ça se fête... Bruno Neyroud, producteur et président du Comité du Saint-Marcellin, vient exalter les saveurs ce notre cher fromage.
Et le régal des amateurs de sport de combat, mélange d'arts martiaux, techniques et surtout très très physique, le MMA poursuit sa grimpée, en salle et en public... Azzedine Mhiyaoui nous présente le deuxième Gala Kingdom Fighting, bientôt à Pole Sud...
Le régal des amoureux du sport et de ces histoires humaines qui se cachent derrière la gloire et les médailles : les JO arrivent et la mémoire de ceux qui en font la légende débarque en librairie. Le journaliste Stéphane Pulze (Dauphiné Libéré) nous raconte “Le Jour de Gloire”
Le régal pour le palais... le petit palet à pâte molle et croûte fleurie fait la fierté des Isérois, dont l'indication géographique est protégée depuis 10 ans, ça se fête... Bruno Neyroud, producteur et président du Comité du Saint-Marcellin, vient exalter les saveurs ce notre cher fromage.
Et le régal des amateurs de sport de combat, mélange d'arts martiaux, techniques et surtout très très physique, le MMA poursuit sa grimpée, en salle et en public... Azzedine Mhiyaoui nous présente le deuxième Gala Kingdom Fighting, bientôt à Pole Sud...
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00:00 -Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés
00:03 pour regarder "Si on parlait".
00:05 Générique
00:07 ...
00:29 -Bienvenue à tous.
00:30 Heureuse de vous compter parmi nous et d'éveiller votre curiosité
00:33 autour de ceux qui se bougent pour faire bouger les lignes
00:36 et qui nous régalent.
00:38 Le régal des amoureux du sport et de ces histoires humaines
00:41 qui se cachent derrière la gloire et les médailles,
00:44 les JO arrivent et la mémoire de ceux qui en font la légende
00:47 débarque sur les pages.
00:48 Le régal pour le petit palais à pâtes molles et crou de fleurif
00:52 et la fierté des Iserois, dont l'indication géographique
00:55 est protégée depuis 10 ans, ça se fête.
00:57 C'est un sport de combat, mélange d'arts martiaux,
01:00 technique et très physique.
01:02 Le MMA poursuit sa grimpée en salle et en public.
01:05 Et Apple Sud, qui troque sa glace pour enfiler sa tenue de gala
01:10 pour le Kingdom Fighting, deuxième round.
01:13 Avec vous, Asdyn Miaoui, bienvenue.
01:15 -Merci.
01:16 -On est très amis, hein ? Promis ?
01:18 -Oui, oui. -Merci.
01:20 Après le succès de la première édition l'an dernier,
01:23 vous remettez le couvert avec cet événement
01:25 qui surfe sur l'envol du MMA.
01:27 C'est Mix Martial Arts, c'est ça ? -Exact.
01:30 -On en parle dans un instant. Merci d'être là.
01:34 On en a déjà l'eau à la bouche.
01:35 Il va falloir tenir 30 minutes, insoutenable.
01:38 On va craquer pour votre petit fromage à pâtes molles
01:42 et à crou de fleurif, donc. Bruno Neyroux, merci d'être là.
01:46 -Merci. -Pas seulement, d'ailleurs.
01:49 Vous êtes venu avec le Saint-Marcelin et sa copine,
01:52 la Noëlle de Grenoble, pour une histoire d'amitié,
01:54 d'amitié, d'amitié, d'amitié, d'amitié, d'amitié,
01:57 d'amitié, d'amitié, d'amitié, d'amitié, d'amitié, d'amitié.
02:01 -C'est ça. -C'est ça.
02:02 -C'est une histoire de famille. -Et une histoire de fête.
02:06 -Exactement. -Commune.
02:07 -Vous allez tout nous dire. Ca se fête l'IGP à 10 ans,
02:10 et ça se fête le 15 et 16 juin prochain.
02:13 La fête a déjà commencé. Elle va battre son plein à Paris
02:16 du 26 juillet au 11 août, puis du 28 août au 8 septembre.
02:20 Les Jeux olympiques et paralympiques
02:22 ont monté une histoire avec ces grands champions
02:25 qui ont marqué l'histoire olympique.
02:27 C'est ce que j'ai essayé de faire dans ce livre.
02:30 -Exactement. Vous êtes journaliste
02:32 au Dauphinet Libéré. Vous avez été patron des sports.
02:35 Vous savez à quel point, en fait,
02:37 les JO, c'est pas que du sport.
02:39 C'est aussi une aventure humaine.
02:41 Forcément, c'est une expression toute faite,
02:44 mais c'est pas seulement en toile de fond.
02:46 C'est ça, la magie des JO. C'est cet humain,
02:49 ces histoires de famille, des histoires anciennes,
02:52 des histoires de sacrifice aussi.
02:54 -Oui, c'est l'idée un peu du livre.
02:56 C'est-à-dire, je voulais raconter, finalement,
02:58 cette journée particulière,
03:00 quand ils sont devenus champions olympiques.
03:03 Ils ont eu, à force de travail, de labeur.
03:05 Ils ont touché le Graal.
03:07 On connaît beaucoup de choses de ces champions d'exception,
03:10 mais cette journée,
03:11 avec ce qui s'est passé exactement ce jour-là,
03:14 finalement, on savait pas grand-chose.
03:16 J'espère qu'on apprend, à travers plein d'anecdotes,
03:20 qu'on les redécouvre, sans doute.
03:22 -Oui, parce que vous les avez suivis,
03:24 vous les avez... Vous avez écrit sur eux,
03:26 dans les pages du Dauphine et Libéré, aussi,
03:29 ce qui se cache vraiment derrière.
03:31 Il y a cet instant où on remporte une médaille,
03:34 les qualifications, puis la médaille,
03:36 il y a ce qu'on raconte à ce moment-là,
03:38 et avec du recul, on redécouvre les choses.
03:41 C'est ce que vous vouliez faire partager ?
03:43 -Oui, parce que cette journée est forcément particulière,
03:47 il s'en rappelle, y a pas de souci,
03:49 à travers de nombreuses anecdotes,
03:51 des choses qu'ils avaient pas forcément racontées,
03:54 parce que sur le moment, on n'est pas là-dedans,
03:57 on est dans l'émotion pure, et on s'aperçoit que finalement,
04:00 tout ce cheminement veut dire quelque chose,
04:03 et avec sans doute des moments forts
04:05 dans ces journées particulières,
04:07 qui ont fait basculer le destin de ces champions,
04:10 à jamais, après, inscrits dans l'histoire collective
04:13 du sport français, et en fait, on s'aperçoit
04:15 qu'ils ont beaucoup de choses à dire,
04:18 pour peu qu'on leur laisse la parole.
04:20 -Certains sont aujourd'hui sur le devant de la scène,
04:23 et notamment Marie-Jo Pérec, qu'on voit ici,
04:26 on va revenir avec elle dans un instant,
04:28 certains ont marqué l'histoire,
04:30 les noms résonnent encore ici aujourd'hui,
04:33 certains sont toujours encore ici aujourd'hui aux affaires,
04:36 d'autres ont eu un parcours plus discret
04:39 après cette gloire-là aussi.
04:40 -Eh oui, parce que c'est la beauté des JO,
04:43 ils ont tous été champions olympiques,
04:45 ils ont tous été dans la lumière,
04:47 mais après, en fonction de leur carrière,
04:50 en fonction du sport aussi, clairement,
04:52 ils sont restés plus ou moins dans la lumière,
04:55 et moi, je voulais pas faire de différence,
04:58 ces 24 champions, depuis le plus ancien Daniel Morelon en 1968,
05:01 jusqu'à Mandine Leno en 2021 à Tokyo,
05:04 certains sont de notre région, on les connaît très bien,
05:07 d'autres sont des immenses champions que tout le monde connaît,
05:11 d'autres, on les connaît un peu moins bien,
05:13 mais ils ont tout fait, et là, c'est l'occasion
05:16 de les redécouvrir, puisque je leur laisse la parole,
05:19 finalement, c'est eux qui parlent et qui nous racontent
05:22 de l'intérieur ces quelques moments de gloire
05:25 où tout a basculé.
05:26 -Puis, ils sont devenus ministres,
05:29 on voit ici Jean-François Lamour et Laura Flessel,
05:33 bien sûr, la GEP, il y a encore David Douillet aussi,
05:37 et puis l'occasion de retrouver Nozizé Roy, bien sûr,
05:42 avec une personne qui vous a beaucoup marqué aussi,
05:45 c'est Brahim Asloum, le berger lien.
05:47 -Oui, d'ailleurs, c'est... -La couverture.
05:49 -C'est la couverture. Et Brahim, c'est une belle histoire,
05:53 c'est une belle histoire de passation
05:55 par rapport à son papa, par rapport à ses origines,
05:58 par rapport à sa carrière. C'est un Nozizé Roy,
06:01 je le rappelle, qui, 4-5 ans avant, rêvait de JO,
06:05 avait promis à son père que le nom Asloum serait lu
06:09 dans le monde entier, parce que son père avait lu
06:12 le 1er article de Brahim dans le Dauphiné libéré,
06:15 il lui avait demandé si tout le monde pouvait le lire.
06:18 Il lui dit "Non, c'est un journal régional,
06:20 "mais je te promets qu'un jour, ce nom sera lu
06:23 "dans le monde entier, et quelques années après,
06:26 "il va devenir champion olympique de boxe,
06:28 "et ce fameux nom sera lu dans le monde entier",
06:31 comme il avait fait la promesse à son père.
06:33 C'est une belle histoire de passation.
06:35 -À Sydney, en 2000, Asdyn Miaoui, c'est une inspiration,
06:39 pour vous ? -C'est une inspiration
06:40 pour tout le monde, et c'est une très belle histoire.
06:43 Comme il la raconte ses fans, c'est touchant,
06:47 et c'est l'aboutissement d'un rêve.
06:50 Et derrière chaque rêve, il y a une grande histoire,
06:54 et puis c'est la sienne, c'est cool.
06:57 -Bien sûr, toujours du côté des locaux,
07:00 il y en a un qui est entraîneur, et certains,
07:03 comme moi, on va dire, peut-être plus de 30 ans,
07:06 avoir vu gagner Jean-Pierre Hamat.
07:08 C'était au jeu... C'était à Barcelone, Jean-Pierre Hamat ?
07:12 -Il a été à Barcelone, mais son titre, il l'a eu à Atlanta.
07:15 -A Atlanta 96. -C'est une très belle histoire,
07:18 un tireur d'élite vraiment d'exception,
07:21 mais qui, malheureusement, avait tourné autour de la médaille
07:25 et qui, finalement, va l'obtenir en 96.
07:29 C'est une très belle histoire de quelqu'un
07:32 qui n'a jamais abandonné, qui s'est donné les moyens,
07:35 qui avait même construit son propre pas de tir chez lui,
07:38 en Savoie, en se disant que ça va passer,
07:40 et ça a fini par passer,
07:42 et il a profité de cette expérience incroyable qu'il avait,
07:46 pour en faire bénéficier le biathlon,
07:48 puisque maintenant, depuis une vingtaine d'années,
07:51 il oeuvre dans ce sport qu'il adore, sa deuxième maison.
07:54 Certains ont tendance à avoir oublié
07:56 que Jean-Pierre Hamat, avant tout, est un champion olympique.
08:00 -Vous les présentez avec leur médaille.
08:02 On a la photo d'origine dans le livre avec la médaille.
08:06 Et on les retrouve aujourd'hui, un petit peu après.
08:10 Ils ne posent pas avec leur médaille.
08:12 -On tourne la page. -C'est vrai.
08:15 Et tous ont gardé leur médaille.
08:17 -C'est ça. L'idée, c'était...
08:19 On voulait également avoir cette médaille.
08:23 On voulait, avant et après,
08:24 on trouvait que c'était intéressant d'avoir la photo de l'époque,
08:28 et ce qu'ils sont devenus, 20, 30, 40, 50 ans plus tard,
08:31 et surtout avec cette médaille.
08:33 C'est intéressant, puisque je leur ai tous posé la même question.
08:37 Elle est où, cette médaille ?
08:39 Vous allez être surpris de la réponse.
08:41 Je ne vais pas en dévoiler plus, mais ça en dit long.
08:44 Ça en dit long sur ces champions
08:46 et ce qu'ils ont fait de cette médaille.
08:48 Mais vous verrez, c'est très surprenant.
08:51 Au final, on se dit que c'est plutôt sain, comme attitude.
08:54 -Il a fallu en choisir.
08:57 Il y a beaucoup de magnifiques histoires de titres olympiques
09:00 dans les Jeux olympiques en France.
09:02 Marie-Jo Pérec, elle aussi,
09:04 vous a marqué. Comment a-t-elle fait ces choix ?
09:07 Pourquoi avoir choisi elle ?
09:08 -C'est un mélange.
09:10 Evidemment, il me semblait judicieux
09:12 d'avoir les sportifs les plus iconiques.
09:14 On peut difficilement passer à côté de Marie-Jo.
09:17 Je rappelle trois fois championne olympique.
09:20 -Deux fois. Elle a fait le doublé.
09:22 -Le doublé, 200-400, toujours à Atlanta.
09:25 Championne olympique à Barcelone.
09:27 Il y a des champions olympiques,
09:29 comme Marie-Jo Pérec, elle, Laura Flessel,
09:31 vous l'avez dit, Brahim Asloum, David Douillet.
09:34 Ce sont des champions qui parlent à tout le monde.
09:37 On voulait aussi des sportifs régionaux de chez nous,
09:40 qu'on connaît, parfois un peu moins,
09:42 parce que souvent, on a côtoyé.
09:44 Et puis, de belles histoires.
09:46 Je pense à Émilie Le Pennec,
09:47 championne olympique de gymnastique à 16 ans.
09:50 C'est une histoire incroyable.
09:52 Championne olympique à 16 ans, il faut l'imaginer.
09:55 Elle n'arrivait jamais à passer,
09:57 mais ce jour-là, elle va arriver à le passer
09:59 et elle va devenir championne olympique sur ce fameux mouvement.
10:03 Ce sont des belles histoires de personnes
10:05 qu'on a peut-être un peu oubliées,
10:07 mais pour le coup, son histoire est magnifique.
10:10 -On vient d'entendre Patrick Montel sur France Télévisions.
10:13 C'est là aussi qu'on voit, qu'on peut juger
10:16 l'importance des journalistes sur ces événements olympiques.
10:19 C'est passionnant de pouvoir relater cet événement
10:22 et le faire partager au monde entier.
10:25 -Le titre olympique de Marie-Jo Pérec,
10:27 on se souvient d'avoir été suspendu à son micro,
10:30 c'est une chose que vous êtes capables de faire.
10:33 Il faut parfois du détachement dans ce métier de journaliste.
10:36 Il faut y mettre son coeur.
10:38 C'est cet équilibre que vous arrivez à faire.
10:40 Pour vous, qu'il y ait émotif, ça se sent dans ce livre.
10:43 -Oui, parce que certains sont restés des amis,
10:46 certains, on a été très proches d'eux,
10:48 on a vécu avec eux.
10:50 Vous les suivez toute l'année, pendant des années,
10:53 pendant des saisons, vous avez connu leur galère.
10:55 Quand ils gagnent, forcément, vous êtes heureux.
10:58 On n'est pas des machines.
11:00 On a le droit d'être heureux pour des gens
11:02 avec qui on a partagé pas mal de choses.
11:05 Donc, ça a été dur d'en choisir 24.
11:07 Mais encore une fois, le plus important,
11:09 c'était l'humain et de les mettre au coeur de ce livre
11:12 et de leur laisser la parole.
11:14 Et encore une fois, vous verrez qu'il y a certaines anecdotes
11:18 qui ont été essentielles dans leur performance
11:21 et qui ont montré aussi pourquoi ils ont gagné ce jour-là.
11:24 -On en a déjà dit beaucoup, on en garde beaucoup
11:27 au fil de toutes ces lignes qu'on trouve
11:29 dans les dépôts, presse, Dauphine et Libéré,
11:32 et quelques librairies.
11:33 -Dans tout le réseau du Dauphine et Libéré,
11:36 dans toute la zone de diffusion du Dauphine et Libéré
11:39 ou sur notre site Internet, pour ceux qui le voudraient,
11:43 et qui ne sont pas forcément dans notre zone de diffusion.
11:46 -Vous allez profiter d'un retour de flamme,
11:49 comme un juste retour des choses, vous allez porter la flamme.
11:52 C'est lorsqu'on voit ces premières images
11:55 des premiers parcours de la flamme olympique
11:57 qu'on s'aperçoit aussi de ce retentissement,
12:00 cette résonance dans tout le pays.
12:02 Ca ne va pas passer dans la région grenobloise.
12:05 Vous allez avoir cet honneur de porter la flamme olympique ?
12:08 Ca sera dans le Vaucluse ? -Oui, alors...
12:11 Ca a été un immense honneur. Je remercie Paris 2024
12:14 de m'avoir fait cette belle invitation.
12:17 Et donc, naturellement, je souhaitais la porter
12:20 dans la zone de diffusion de mon journal,
12:22 ce qui me paraît naturel.
12:24 Et il y a trois départements qui verront la flamme,
12:27 c'est-à-dire le Vaucluse, la Drôme et la Haute-Savoie.
12:31 Pour des raisons pratiques, c'était plus simple dans le Vaucluse,
12:34 car c'est le premier département traversé.
12:37 Mais après, ça intéresse tout le monde.
12:39 Les Iserois iront faire un tour en Drôme
12:42 ou en Haute-Savoie ce jour-là.
12:44 Le passage de la flamme, c'est un événement.
12:46 C'est un détail. Ca a été incroyable.
12:48 On le voit quasiment tous les jours.
12:51 Il y a du monde de partout.
12:52 Même les plus grands sportifs sont très émus de la portée.
12:56 Et je pense que c'est une montée en puissance idéale
12:59 avant les Jeux.
13:00 -Oui. Ca sera sur combien de kilomètres ?
13:03 Vous allez en faire plusieurs, quand même.
13:05 Vous avez la caisse. -Oui, mais ça va.
13:07 Je crois que c'est même pas un kilomètre.
13:10 Ca devrait le faire.
13:11 On n'aura pas besoin de trop s'entraîner.
13:14 Juste la pression de ne pas la faire tomber, évidemment.
13:17 -Et on vous lira, bien sûr, dans le Dauphiné libéré
13:20 au moment des Jeux olympiques,
13:22 pour aller rencontrer un petit peu satellite des JO,
13:25 pour aller encore une fois dénicher
13:27 ces histoires et ces aventures humaines
13:29 qui gravitent autour des JO.
13:31 J'aurais voulu savoir, puisque le sport, vous le connaissez,
13:35 on va pas se livrer à des pronostics,
13:37 mais au moins des petits zooms sur ce garçon,
13:40 Thibaut Collet, 5e meilleur perchiste au monde,
13:43 qui a fait son record sur une même compétition
13:45 à la fin de l'été dernier.
13:48 On va retrouver Thibaut le 5 août.
13:50 -Oui, et vous savez, la perche,
13:52 la Villenie est bien placée pour le savoir.
13:54 Il a gagné et malheureusement, il a perdu un titre
13:57 sur un dernier essai incroyable du Brésilien en 2016 à Rio.
14:01 -Après avoir gagné en 2012. -Après avoir gagné en 2012.
14:04 Donc la perche, c'est vraiment quelque chose de très particulier.
14:09 Moi, je pense qu'il peut potentiellement monter
14:12 sur le podium olympique si, ce jour-là,
14:14 les planètes sont alignées.
14:16 On sait qu'il y en a un devant qui est très fort,
14:18 mais ça laisse deux places.
14:20 On pourrait miser.
14:21 Je miserais volontiers quelque chose sur ce garçon.
14:24 -Le même soir, on peut miser aussi sur cette femme,
14:27 sur Mélina Robert-Michon, la doyenne de la délégation française.
14:31 S'ils sont en finale, ils seront en finale le même soir,
14:34 le 5 août, au Stade de France.
14:36 -J'espère vraiment qu'elle portera le drapeau.
14:39 Elle le mériterait.
14:40 Elle est adorée par la délégation française
14:42 et pour tout ce qu'elle a fait, pour l'ensemble de son oeuvre,
14:46 elle a quand même été vice-championne,
14:48 c'est pas rien.
14:49 Rien que pour ça, elle mériterait de porter le drapeau
14:53 et d'être en tête de la délégation.
14:55 -Et puisqu'on a encore Chauvin jusqu'au bout,
14:57 on va aussi lever les bras pour le volet assis,
15:00 qui est une compétition qui se regarde comme le volleyball.
15:03 Avec Damien Roger, on l'espère, dans cette équipe.
15:06 Ils seront sélectionnés au dernier moment
15:09 pour la fin de l'année.
15:10 -Au Stade de France, et les Jeux paralympiques,
15:13 vous pouvez toujours acheter vos places
15:15 pour un prix absolument accessible pour tous.
15:18 Ca va être un spectacle absolument magnifique
15:20 parce que les Jeux olympiques, c'est pour tout le monde.
15:24 -Les paralympiques, ça va être quelque chose d'énorme.
15:27 C'est fin août. Je recommande aux gens
15:29 qui, malheureusement, n'ont pas eu de place pour les Jeux olympiques,
15:33 les paralympiques, c'est de très belles activités,
15:36 de très beaux sports, de très beaux moments d'émotion.
15:39 -A voir s'il y aura encore un jour de gloire
15:41 qu'on retrouvera peut-être aussi dans le tome 2
15:44 pour une prochaine édition. Merci, Stéphane Puls.
15:47 Vous êtes un gourmand ? -Oui.
15:48 -Il y a un des deux produits pour lequel vous craquez.
15:51 On va savoir tout de suite lequel des deux.
15:54 Musique dynamique
15:56 ...
16:01 -Sauf que pour vous, il n'y a même pas à choisir.
16:04 Bruno Neyrou, vous allez nous raconter
16:07 que le saint-marcelin et la noix de Grenoble sont intimement liées.
16:10 -Complètement. C'est comme la plupart des exploitations.
16:14 Beaucoup d'exploitations qui produisent du lait
16:16 pour le saint-marcelin produisent également de la noix.
16:19 C'est pas une généralité, mais c'est souvent le cas.
16:22 En plus, c'est des produits qui sont très complémentaires.
16:25 Aujourd'hui, pour produire de la noix,
16:27 finalement, c'est ce qu'on pourrait...
16:29 Certains pourraient appeler les déchets, le fumier,
16:32 les excréments des vaches qui servent à nourrir nos noyés.
16:36 -Les noyés. -Puisque nos noyés sont en bio.
16:39 Et aujourd'hui, les branches de taille de nos noyés
16:42 servent à la litière de nos futures vaches laitières.
16:46 C'est vraiment très lié. Les deux sont complètement liés.
16:49 -L'un chouchoute l'autre. Ca va très bien ensemble.
16:52 -Parfaitement. -Vous êtes producteur des deux.
16:55 De lait et de noix. -Voilà.
16:56 De lait, on a 75 vaches laitières sous l'exploitation.
17:00 On est trois associés.
17:02 Et donc, on a une quinzaine d'hectares de noyés.
17:05 Donc, sachant qu'il y a 111 arbres hectares,
17:07 ça fait quelques noyés.
17:08 -Vous êtes le président du comité du Saint-Marcelin
17:12 et du Saint-Félicien. Ca rentrait pas dans le titre,
17:14 mais on est là pour fêter aussi le Saint-Marcelin,
17:17 qui fête les 10 ans de son IGP, son indication géographique protégée.
17:21 Et également, la fête du Saint-Marcelin,
17:25 c'est le 15 et 16 juin à Saint-Marcelin.
17:28 Donc, on peut le rappeler. Le Saint-Marcelin, qu'est-ce que c'est ?
17:31 C'est un petit fromage à pâte au lait cru,
17:34 bien sûr. Pas tout molle.
17:35 -Pas que. -Expliquez-nous.
17:37 -Il peut être au lait cru, mais il peut être au lait thermisé.
17:40 Il n'existe pas en lait pasteurisé. C'est interdit.
17:43 -D'accord. Donc, thermisé ou cru.
17:45 Il est... Donc, il a une petite pointe d'amertume.
17:48 -Ca peut arriver, oui. C'est un faux gras.
17:51 C'est assez caractéristique, mais c'est pas une obligation.
17:54 C'est vrai qu'on le trouve parfois...
17:56 Il a quand même aussi... On retrouve un goût un peu sucré,
17:59 un peu de miel sur un produit bien affiné.
18:02 -Qu'est-ce qu'il en pensait, Louis XI ?
18:04 C'est un très vieux fromage. -Oui, c'est un très vieux fromage.
18:07 Vous savez pourquoi ? C'est le premier roi de France
18:10 qui l'a mis à sa table,
18:12 puisque avant d'être roi de France,
18:14 comme tous les rois de France, ils devaient diriger le Dauphiné.
18:18 -Oui. -Le Dauphiné a été vendu
18:20 à la France en 1340, ou je sais plus combien.
18:24 Donc, à ce moment-là, il venait diriger le Dauphiné,
18:28 et donc, il a connu le produit en dirigeant le Dauphiné.
18:31 Il est devenu roi de France. Il a mis ce saint-marcelin à sa table.
18:35 -Et ça veut dire qu'il était aussi roi de ça.
18:37 Regardez sa part de là aussi.
18:39 C'est ce territoire de saint-marcelin
18:41 qui lui donne ce caractère.
18:43 Quand on dit qu'un lait, une abondance,
18:45 ne peut pas produire de saint-marcelin,
18:47 pourquoi ? Qu'est-ce qu'il donne comme goût à votre lait ?
18:51 -Je pense que, dans les caractéristiques du produit,
18:54 on a un minimum de 180 jours de pâturage.
18:56 On a des animaux qui consomment majoritairement de l'herbe,
19:00 aussi, dans leur ration, toute l'année,
19:02 en hiver ou en été, pendant la période de pâturage.
19:05 Et puis, ce produit, il est transformé localement.
19:08 Tout est fait... Il n'y a pas de lait qui va loin.
19:11 Tout est fait localement.
19:13 Donc, la production du lait par les vaches en local,
19:16 avec les produits locaux,
19:17 et puis la transformation aussi dans les entreprises.
19:20 Et il y avait énormément de fromageries.
19:22 Il y en a moins, mais avant, il y avait une fromagerie par village.
19:26 -On fonctionne aussi comme avec le reblochon.
19:29 Le fermier, c'est une même ferme,
19:31 et le laitier, c'est avec une coopérative ?
19:33 -Nous, nous avons trois niveaux.
19:35 On a le fermier, donc le lait d'une seule ferme.
19:38 C'est le cas... On en a cinq.
19:40 Après, nous avons... -Dont la vôtre ?
19:43 -Oui, non, dans le cadre de notre IGP,
19:46 nous avons des gens qui sont des fermiers,
19:48 qui transforment le lait de leur ferme.
19:50 Nous avons des artisans,
19:52 qui transforment le lait d'une ferme ou de deux.
19:55 On ne peut pas les appeler "fermier",
19:57 mais on achète le lait, et c'est le cas pour nous.
20:00 Nous vendons à un artisan qui transforme notre lait,
20:02 et qui est un artisan, parce que c'est lui qui le transforme.
20:06 Après, il y a des fromageries, des laiteries,
20:08 qui collectent le lait de plusieurs fermes
20:11 et qui vont transformer en IGP.
20:12 -Il y a des fromagers affineurs qui finissent le travail ?
20:16 -Il y a aussi des fromagers affineurs.
20:18 -Certains producteurs sont aussi affineurs.
20:20 -Il y a beaucoup de fromages qui sont parfois affinés,
20:23 pour certains grands affineurs,
20:25 mais il n'y aura pas de nom.
20:27 -Comment c'est fait ?
20:28 Du lait cru ou du lait thermisé, c'est moulé à la louche ?
20:31 -Oui, c'est moulé.
20:33 Il faut créer un peu des couches dans une faicelle.
20:36 Donc, un produit qui doit s'égoutter,
20:39 c'est-à-dire qu'on doit commencer à...
20:41 On doit faire maturer le lait,
20:43 c'est-à-dire qu'on va légèrement le laisser acidifier
20:46 en lancementçant, en lui mettant des ferments naturels
20:49 qui vont lui permettre de développer son acidité
20:52 et commencer à se préparer au moment où on va emprésurer
20:55 le lait, c'est-à-dire qu'on va mettre quelques gouttes
20:58 de présure animale qui vont venir emprésurer le lait.
21:01 Le lait va faire un flan assez solide au bout de...
21:04 Au minimum, c'est 18 heures.
21:06 On va emprésurer un jour et le lendemain,
21:08 on va pouvoir mouler.
21:09 On va prendre ce cahier,
21:11 parce que ça devient du cahier,
21:13 ça ressemble à ce qu'on appelle aujourd'hui du fromage blanc.
21:16 On va le mettre dans des moules,
21:18 qui sont des moules perforées, qui vont laisser...
21:21 -S'égoutter encore. -S'égoutter.
21:23 Le lactosérum ou le petit lait, pour certains,
21:25 va venir s'égoutter.
21:27 Ce fromage va petit à petit se former.
21:29 On va le retourner une première fois dans sa faicelle,
21:32 car le fromage a un bord arrondi sur les deux faces.
21:36 -Assez tôt. -Oui, ça se fait...
21:39 Quelques heures après le moulage, on va retourner le fromage.
21:42 Il faut voir ça dans les fromageries.
21:45 La façon dont ils remettent le fromage dans la faicelle...
21:48 -On le sale. -Une première fois.
21:50 Le deuxième salage est au moment du démoulage sur grille ou planche.
21:53 -Et ensuite, on laisse se reposer.
21:55 Il peut y avoir plusieurs.
21:57 On peut les mettre frais, carrément plus secs ?
22:00 -Au minimum, pour s'appeler Saint-Marcelin,
22:02 il doit avoir 10 jours.
22:04 Après, on pourrait le consommer...
22:06 On le consomme frais pour d'autres fabrications,
22:08 mais on ne peut pas l'appeler Saint-Marcelin
22:11 tant qu'il n'a pas 10 jours.
22:13 -Il y a une saison préférée ?
22:14 -Le mieux, c'est toute l'année.
22:16 -Je suis bien d'accord avec vous.
22:19 -On est dans une bonne période, actuellement.
22:21 Les animaux sont au près. -L'herbe est bien verte.
22:24 -L'herbe... En plus, cette année, on a la chance de l'humidité.
22:28 -Et des bonnes précipitations. -On a des précipitations.
22:31 On a une bonne production.
22:32 -Vous avez plusieurs affinages. Ils ont tous la même tête ?
22:36 -Non. On a préparé...
22:37 Je n'ai pas pensé de mettre...
22:39 On a deux affinages.
22:41 Un affinage plutôt sec et un affinage plutôt moelleux.
22:44 Là, on est plutôt sur des fromages...
22:47 -Moyens, entre deux. -Oui, entre deux.
22:49 Ils vont plutôt aller sur un affinage moelleux.
22:52 -D'accord. Stéphane, vous faites l'amour. Pourquoi ?
22:55 -Si, si. Non, non.
22:56 -Plutôt les noix.
22:57 -J'ai vécu au pays de la noix.
22:59 Je suis plutôt fan de la noix.
23:02 Voilà. Mais les deux, je pense que c'est délicieux.
23:05 -Les deux vont très bien ensemble. -Exactement.
23:08 -On fait une petite tartine, des fois, avec une salade.
23:12 Vous prenez un petit bout de pain, du Saint-Marcelin,
23:15 de la noix dessus, vous mettez... Grillez ça.
23:18 Les deux, c'est divin.
23:20 -C'est interdit avant la pesée, je crois.
23:23 -Ah, ça, pour la pesée, c'est pas grand-chose.
23:26 Mais un fromage n'est pas gras, contrairement à ce qu'on pensait.
23:30 Sur un produit fignon, on est à 20 % de matière grasse.
23:34 -20 %, oui.
23:35 -C'est pas non plus...
23:36 -Le goût, quand on a un bon produit,
23:39 c'est pas la peine d'en manger.
23:41 -Un Saint-Marcelin, ce n'est que 80 g.
23:43 -Tout à fait. Il se savoure tel quel.
23:45 On le trouve dans des recettes, notamment dans la recette
23:49 emblématique de l'Isère, la tourte de l'Isère.
23:52 C'est une grande fierté ? -Bah oui, clairement.
23:54 A savoir que notre produit a été pris
23:57 comme la base, finalement, de cette tourte,
24:00 c'est plutôt une bonne chose.
24:02 C'est un grand plaisir.
24:03 -Il y avait des concurrents avec le bleu d'Hivercore.
24:06 -On veut pas se fâcher, on est très collègues,
24:09 on travaille ensemble.
24:11 La totalité de la zone du bleu de Sassnach-Hivercore
24:13 est sur le Saint-Marcelin.
24:15 Il y a toute une partie commune,
24:18 puisque les gens du Hivercore peuvent produire du Saint-Marcelin.
24:21 -Et à Grenoble, aussi, on a une recette
24:24 de plutôt tarte de l'Isère, aussi.
24:26 C'est à la pomme de terre, avec des petits oignons.
24:29 Stéphane Froidevaux, chef étoilé à Grenoble du Fontain-la-Tour,
24:33 le râpe...
24:34 On peut le congeler, si c'est un blasphème,
24:36 mais on peut le congeler, on le râpe par-dessus
24:39 et faire ça par-dessus plein de choses,
24:41 notamment des salades.
24:43 -Oui, je valide. La dernière fois qu'on l'a congelé,
24:46 nous l'avons congelé pour un début de match
24:48 pour les Brûleuses de Loue, qui s'en sont servies de palais.
24:52 C'était un départ de match avec un Saint-Marcelin congelé.
24:55 C'était une façon de mettre le produit à l'honneur,
24:58 puisque ça fait partie des personnes qui nous suivent
25:01 et qui sont aussi nos ambassadrices.
25:03 -Exactement. C'est pour ça qu'il faut se faire connaître,
25:06 d'où cette fête, aussi, à Saint-Marcelin,
25:09 le 15 et 16 juin, où cette année,
25:11 vous fêtez les 10 ans de cette indication géographique protégée.
25:14 C'est une fête qui s'adresse...
25:16 Celui-ci est bien affiné, celui-là.
25:19 C'est une fête qui s'adresse à tous,
25:21 avec beaucoup d'animation, aussi.
25:23 Il faut toujours, aujourd'hui, en faire plus pour se faire connaître.
25:27 -Bah, je...
25:28 La volonté, sur notre secteur,
25:30 c'est de faire la promotion de nos produits,
25:33 les deux produits emblématiques, le Saint-Marcelin et la noix de Grenoble.
25:37 Avant, on avait une fête pour le Saint-Marcelin,
25:39 une pour la noix, à deux périodes de l'année différentes.
25:42 La volonté, c'était de faire une fête commune,
25:45 le 15 et 16 juin.
25:46 C'est la 1re fois qu'il y aura une fête commune
25:49 entre la noix de Grenoble et le Saint-Marcelin.
25:52 -Vous l'avez dit, les deux sont intimement liés.
25:54 Beaucoup de fêtes pour les enfants,
25:56 beaucoup d'animation.
25:58 -Oui, les gens pourront découvrir la traite d'un animal.
26:01 On aura une vache mannequin,
26:02 et les enfants pourront venir aider, faire la traite,
26:06 pour qu'ils comprennent comment on fonctionne,
26:08 comment on peut prendre le lait d'une vache sans souci,
26:11 pour expliquer aux enfants.
26:13 Il y aura des explications un peu plus aussi sur la noix,
26:16 sur comment on protège les arbres.
26:18 Il y aura tout un chasseau des parties techniques
26:21 comme des parties très ludiques.
26:23 -On a souvent tendance à penser qu'on est assez discret
26:26 avec nos produits, qui ne sont pas toujours...
26:29 La noix du Périgord, on fait beaucoup.
26:31 La noix de Grenoble, on en est fiers,
26:33 et le Saint-Marcelin aussi.
26:35 -Pourtant, elle est plus ancienne. -Bien sûr.
26:37 -Elle date de 19... La 1re appellation de fruitière,
26:40 c'est en 1938. -Tout à fait.
26:42 On en est très fiers. On vous souhaite
26:44 un bon 10e anniversaire de cette indication géographique protégée.
26:48 On vous donne rendez-vous les 15 et 16 juin à Saint-Marcelin
26:52 pour cette fête du Saint-Marcelin et de la noix de Grenoble,
26:55 avec, bien sûr, des dégustations, on l'a dit, de la pédagogie.
26:58 -Tout à fait. -On le garde pour la fin
27:00 d'émission, quand même, parce qu'on a encore beaucoup
27:04 de choses à se dire avec Asdyn tout de suite.
27:06 Tout de suite.
27:07 Puisqu'ici, on passe du Petit Palais
27:17 au Grand Palais, avec vous, Asdyn Miaoui,
27:21 vous qui arborez fièrement aujourd'hui
27:23 votre symbole de Kingdom Fighting,
27:26 qui organise le 2e gala MMA.
27:30 Alors, on l'a fait l'année dernière, la blague,
27:33 on ne peut pas la refaire.
27:34 Il y a beaucoup de tracas, beaucoup de plaies et de boss,
27:38 bien sûr. Qu'est-ce que c'est, le mix martial arts ?
27:42 Il y a de la boxe, des arts martiaux.
27:44 Qu'est-ce que c'est pour ceux qui ne savent pas ce que c'est ?
27:48 -Pour ceux qui ne savent pas, c'est un mélange d'arts martiaux.
27:51 Avant qu'on parle avec Philippe,
27:54 c'était le Pride, avant que ça devienne l'UFC,
27:57 avant que ça soit racité par les Américains
27:59 et mis au goût du jour.
28:01 C'était des disciplines qui se confrontaient entre elles.
28:07 Le karatéka qui vient affronter le boxeur,
28:10 le judoka qui vient affronter le lutteur.
28:14 -Un challenge, un petit défi, un battle, on appelle ça.
28:18 -Exactement. Et ça attirait beaucoup de curieux,
28:21 de savoir qui va gagner,
28:22 quelle discipline va être meilleure que l'autre.
28:25 Aujourd'hui, c'est devenu une discipline à part entière.
28:28 Aujourd'hui, on peut pratiquer le MMA.
28:30 C'est une discipline qui rassemble tous les arts martiaux,
28:33 4-5 disciplines qu'il faut maîtriser.
28:36 -Vous êtes issu de la boxe et vous avez été champion du monde.
28:39 Champion d'Europe avec la France. -Oui.
28:42 -Et champion du monde avec le Maroc.
28:44 -Avec l'équipe du Maroc.
28:46 Je boxais pour l'équipe de France et pour l'équipe du Maroc.
28:49 J'étais partagé entre deux pays.
28:53 Mais j'ai réussi quand même à faire une carrière en boxe pied-poing.
28:57 Puis après... En fait, si vous voulez,
28:59 on essaie de développer le MMA depuis 2008.
29:03 Et depuis 2008, ça a été légalisé, en fait.
29:05 Le MMA a été légalisé que depuis 2020.
29:08 On ne pouvait pas pratiquer,
29:09 on ne pouvait pas enseigner le MMA au sein de nos clubs.
29:12 Et puis, dès que ça a été légalisé, on s'est lancés.
29:16 -On va savoir pourquoi ça a été interdit.
29:19 On va tout de suite au coeur de l'événement.
29:22 Ça va se passer le 8 juin,
29:24 dans cette patinoire revêtue.
29:26 Heureusement, on n'ajoute pas une difficulté avec la glace.
29:29 Ils en ont déjà assez.
29:31 Je dis "les boxeurs", mais il peut y avoir des spécialistes.
29:34 Donc, ça avait cartonné l'année dernière.
29:37 Un très beau succès pour ce premier gala MMA.
29:41 C'est un spectacle, c'est une compétition ?
29:44 C'est les deux à la fois ?
29:45 -C'est un peu tout.
29:47 On veut faire un choix à l'américaine, comme l'UFC.
29:50 Aujourd'hui, à Grenoble, on veut que notre vide soit vraiment vu.
29:55 Voilà, de partout.
29:56 Et qu'on dise, qu'on rivalise avec les grosses organisations.
30:01 Je suis fier, aujourd'hui, d'avoir organisé Kingdom Fighting.
30:04 Parce qu'on est classé, quand même,
30:07 la troisième grosse organisation en France.
30:10 On est partis d'un petit truc.
30:12 Aujourd'hui, ça a pris une ampleur de fou.
30:15 Mais voilà, le Kingdom Fighting, ça a pris de l'ampleur en France.
30:19 Et ça a été une réussite, la saison dernière.
30:23 Même s'il y avait beaucoup d'événements autour de cette date,
30:27 on a fait pas mal de monde.
30:28 -Vous avez dû installer, dans la minute,
30:31 un galet de patinage.
30:33 On sait qu'il faut aller parfois très vite.
30:36 Même la pesée est aussi un événement,
30:40 est aussi un spectacle.
30:41 Comme pour les grands moments de boxe, aussi.
30:45 Il y a aussi cette tradition qui se répand jusqu'au MMA ?
30:49 -Oui, en fait, le premier combat,
30:52 c'est la pesée.
30:53 Quand on arrive le matin...
30:56 C'est un combat avec son poids.
30:59 C'est un combat mental.
31:00 Quand il nous reste un kilo à perdre à une heure avant la pesée,
31:04 puisqu'on a une pesée officielle de 10h à 12h,
31:07 et qu'on arrive à la limite du temps,
31:10 et que la fédération doit fermer la pesée,
31:12 on doit faire vite pour être au poids.
31:15 Des fighters, ils ont 5 kilos de plus.
31:18 Donc, il faut qu'ils perdent dans la matinée.
31:21 Ça fait une peste de 4h pour perdre 5 kilos,
31:24 ou 2 kilos, ou 3 kilos.
31:25 Après, chacun a sa méthode de faire.
31:28 Il y a ceux qui commencent le cutting la veille.
31:31 Le cutting, c'est la perte de poids.
31:33 Et puis, voilà.
31:35 Le premier combat, c'est la pesée.
31:38 -Et ça peut se faire en public ?
31:40 -Il y a les clashs, tout ça.
31:41 -Ca peut se faire en public ?
31:44 -Le cutting, non. La perte de poids, non.
31:46 Mais la pesée, oui.
31:48 On va faire une pesée publique.
31:50 L'année dernière, c'était à l'hôtel président.
31:54 Cette année, on va la faire en extérieur.
31:57 On est en train de voir.
31:59 C'est une surprise.
32:00 -La veille de l'événement ?
32:02 -La veille.
32:03 Donc, on fait pas la pesée officielle,
32:06 on la fait pas en public,
32:07 parce que le boxeur vient de perdre du poids,
32:10 ils ont pas mangé, donc ils sont sur les nerfs, stressés.
32:14 Même les journalistes, ils peuvent pas...
32:17 -Mais le spectacle...
32:18 -Le spectacle, la pesée médiatique,
32:20 ça fait partie du spectacle,
32:22 et puis ils sont là à se clasher,
32:25 à monter un peu la sauce
32:26 pour que le public puisse venir voir leur fight.
32:29 -Et vous avez encore les meilleurs de la discipline,
32:33 qui sont davantage réputés.
32:35 Alors, on va comprendre ici, notamment,
32:38 pourquoi ce sport avait été interdit.
32:40 Beaucoup l'associent à une ultra-violence dans le sport.
32:44 -Bah, dans le sport,
32:46 la France, c'est toujours le dernier pays
32:49 à autoriser une discipline,
32:51 parce que quand c'est nouveau, on se méfie,
32:54 on va regarder là où...
32:55 Ce qui va, ce qui va pas,
32:57 parce qu'il y a quand même des règles.
33:00 Il faut comprendre qu'aujourd'hui, c'est une discipline à part entière.
33:04 Avant, le fait de voir quelqu'un par terre se faire taper,
33:08 ça fait que...
33:09 -On les voit s'embrasser,
33:10 on les voit s'embrasser, bien sûr, et se congratuler.
33:14 -Ce qu'il faut savoir, c'est que la personne au sol
33:17 n'est pas forcément en difficulté,
33:19 parce qu'il y a un travail au sol pour mobiliser,
33:22 pour retourner la situation.
33:24 On peut voir un boxeur, un fighter,
33:26 perdre pendant trois rounds tout un match,
33:29 et à la dernière minute, il met une soumission.
33:32 C'est ça qui est intéressant dans ce sport,
33:34 c'est qu'on a beaucoup de surprises.
33:37 C'est comme le foot, on peut marquer un but à la dernière minute.
33:41 On peut mettre un étranglement à la dernière minute,
33:44 faire un KO à la dernière minute.
33:46 C'est ça qui donne envie aux gens de venir voir des matchs de MMA.
33:50 -Mais ça reste encadré,
33:52 parce qu'on a pu voir sur certaines chaînes internationales
33:56 des combats où, effectivement, il y a beaucoup de sang,
33:59 il y a beaucoup d'étranglements,
34:01 il y a des situations où on frappe encore à terre.
34:04 Ce sont ces choses-là qui ont choqué.
34:07 -C'est tout encadré.
34:08 -Il y a une fédération française qui est reconnue par l'Etat français.
34:12 Donc il faut savoir qu'il y a un arbitre.
34:15 Aujourd'hui, s'il y a un adversaire au sol
34:18 qui ne répond pas au bout de trois secondes,
34:21 qui ne se défend pas, tout de suite, il y a un arrêt d'arbitre.
34:24 Je pense que c'est trois ou cinq secondes.
34:27 Donc non, c'est encadré, c'est carré.
34:29 -Donc on peut pratiquer ici aussi, en région grenobloise,
34:33 avec vous, notamment.
34:35 -On peut pratiquer à Kingdom Fighting, chez nous.
34:38 -Il y a toujours autant de changement,
34:40 parce qu'il y a eu un grand boom après 2020.
34:43 Est-ce que cette tendance est toujours en plein essor,
34:46 notamment chez les jeunes et les femmes ?
34:49 -Bien sûr. On est le seul club de MMA sur Grenoble,
34:52 un club professionnel, on fait l'accompagnement professionnel,
34:56 justement, l'événement, on l'organise
34:58 pour ouvrir la porte à nos athlètes grenoblois
35:01 et d'ailleurs pour qu'ils puissent intégrer d'autres grosses organisations.
35:06 Si c'est une organisation importante
35:08 où on va faire passer des fighters,
35:10 on va les faire connaître médiatiquement,
35:13 ça peut leur ouvrir les portes sur d'autres grosses organisations.
35:17 Pour tout ce qui est pratique, comme je l'ai dit,
35:20 on est le seul club à Grenoble, professionnel,
35:22 et on a 700 personnes, 700 adhérents aujourd'hui,
35:25 qui pratiquent, enfants, femmes, hommes,
35:28 tout le monde de tout âge,
35:30 et c'est encadré par des professionnels.
35:32 -D'accord. Donc essentiellement du pied-point ?
35:35 -De la lutte, du jugé-dessus-brésilien,
35:38 de la boxe anglaise et du MMA.
35:40 -Donc dans un même mix ?
35:41 -Exactement, dans une même structure,
35:44 dans une seule structure, on retrouve toutes ces disciplines,
35:47 parce que c'est les variantes du MMA.
35:50 Un athlète de MMA, il faut qu'il maîtrise la boxe anglaise,
35:53 le combat debout, il faut qu'il maîtrise le judo,
35:56 la lutte à mise au sol,
35:58 et il faut qu'il maîtrise aussi les submissions,
36:01 ce qui est jugé-dessus-brésilien et le striking.
36:04 Jugé-dessus, les coups de poing et les frappes au sol,
36:07 ça devient du MMA.
36:08 -Donc c'est très physique aussi, c'est très technique,
36:11 et toujours avec le sens, le maître mot, c'est le respect.
36:15 -Exactement. C'est comme une histoire de fromage,
36:18 mais il y a toute une préparation derrière,
36:20 il y a tout un code moral,
36:22 tout un tas de choses à respecter dans ce sport.
36:26 -Et c'est votre signature chez Kingdom Fighting.
36:29 Je ne vais pas le dire, Kingdom, le combat du royaume.
36:33 -Oui, le combat du royaume,
36:34 parce que Grenoble, c'est un royaume aussi,
36:37 on va dire, il y a un roi, donc on va essayer.
36:41 J'invite les grenoblois à venir voir cet événement,
36:44 ça va être quelque chose d'énorme,
36:47 et il y aura beaucoup de surprises aussi sur la suite,
36:51 parce qu'il y a un événement qu'on prépare,
36:54 le 3e Kingdom.
36:55 -Toujours dans l'univers, mais pas que le sport.
36:58 Sport et culture, un peu de rap, on peut...
37:01 J'en ai déjà trop dit.
37:03 -Il y a une grosse surprise,
37:04 on dévoilera les surprises petit à petit.
37:07 -Pour que ça parle à tous les fans.
37:09 -Ca va être une grosse surprise,
37:11 on invite les grenoblois à se rassembler
37:13 autour de cet événement.
37:15 On est la capitale des Alpes,
37:17 il faut qu'on devienne la capitale du fight.
37:20 -Bravo, vous avez déjà commencé à faire ici,
37:22 on voit qu'il y a beaucoup de succès,
37:25 et ça n'est que le début. Merci beaucoup, Azim Yaoui.
37:28 On va vous laisser repartir avec quelques noix,
37:31 c'est très bon, mais d'abord, des petits coups de coeur.
37:34 Là, Stéphane, on est plutôt calme.
37:44 On est quoi ? Un dimanche matin, un samedi matin ?
37:47 -Plutôt un dimanche matin.
37:49 L'EHAL, je crois que ça parle à tout le monde,
37:51 l'EHAL Saint-Clair,
37:53 je crois que c'est le moment idéal
37:55 pour trouver les copains en fin de matinée,
37:58 échanger, boire un coup,
37:59 finir les courses s'il nous en manque encore quelques-unes.
38:03 -Au marché, les commerçants sont sympas.
38:05 -C'est un endroit magique de Grenoble,
38:07 surtout quand il fait beau, on peut profiter des terrasses.
38:11 -Oui, à nouveau, l'EHAL Baltard,
38:13 sur le modèle des fameuses EHAL Baltard.
38:17 Un superbe lieu ici, à Grenoble.
38:20 On peut donc vous y trouver le week-end et le dimanche matin.
38:23 Un de vos partenaires, c'est un de vos coups de coeur,
38:26 c'est Badine et Florian Poyer, le restaurateur.
38:29 Là, c'est pas un Saint-Marcelin, c'est un oeuf parfait.
38:33 Je ne saurais jamais comment les chefs arrivent à faire ça.
38:36 Ils travaillent beaucoup, les Saint-Marcelins ?
38:39 -Oui, on a eu l'occasion de faire des dégustations
38:41 dans son restaurant.
38:43 C'est vrai que c'est des belles découvertes,
38:45 des façons d'associer des foils de fromage différemment.
38:49 C'est aujourd'hui la force qu'on a depuis des années,
38:52 avec la création d'une recette, la Marceline,
38:54 et depuis ce temps-là, il y a eu énormément de chefs
38:57 qui ont créé des recettes sur ce fromage.
39:00 -Il n'y a pas encore de fondue de Saint-Marcelin ?
39:03 La ratelette existe avec le blanc du carton.
39:05 -On fait des bonfaits et des formats en bois de chaude.
39:08 C'est top. -Très bien, ça.
39:10 -Très bien. -Merci beaucoup.
39:12 Donc on a compris, on va faire son marché,
39:15 on mange au resto, et après, on va rigoler,
39:17 parce que ça fait travailler les abdos.
39:20 On va à la Comédie de Grenoble.
39:22 -J'ai un coup de coeur pour la Comédie de Grenoble.
39:24 J'ai été voir un spectacle avec ma femme,
39:27 qui s'appelle "Comment devenir un bon grenoblois",
39:30 avec Tony Attali, et puis j'ai un coup de coeur
39:34 pour cet endroit, où je vais assez souvent.
39:37 -Qui est tout le temps ouvert, où on peut aller rigoler
39:40 tous les jours. -Après les coups,
39:43 et après manger, on peut rigoler.
39:45 -Oui, parce que c'est l'essentiel, aussi,
39:47 c'est de se faire plaisir. Merci beaucoup à tous les trois.
39:50 On vous souhaite beaucoup de succès.
39:53 On va bien manger en off avec vous.
39:55 Profitez de tout ce que notre territoire sait faire
39:58 et mettre en valeur. Merci encore à vous tous.
40:00 A très vite. -Merci.
40:02 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
40:04 Générique
40:06 ...
40:11 -Vous avez profité de "Si on parlait"
40:14 avec Gilles Trignan Résidence.
40:16 [Musique]