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00:00 A 7h42, on vous parle de ce nouveau projet éolien controversé en Bourgogne.
00:05 Le projet dit des grands communaux dans la vallée de Louches sur les hauteurs de Saint-Jean-de-Buffay et Anteuil
00:10 qui pourraient voir le jour d'ici deux ans en pleine forêt dans une zone qui est protégée.
00:15 C'est justement ce qui inquiète ses opposants qui dénoncent une aberration écologique.
00:19 On en parle ce matin avec notre invité Stéphanie, un bénévole à la Ligue de protection des oiseaux et spécialiste de ce projet.
00:24 Et notre invité c'est Pascal Mariton. Bonjour.
00:27 Bonjour.
00:28 Alors d'abord, et avant de revenir en détail sur ce projet que vous connaissez bien, que vous suivez,
00:33 j'aimerais vous poser la même question qu'on pose à nos auditeurs/auditrices.
00:37 Est-ce que vous, ces éoliennes, elles vous dérangent ?
00:40 Quel regard de citoyen finalement vous portez sur ces grands mas ?
00:43 Peut-être plus que le regard de citoyen, je vais vous donner le regard de l'association.
00:47 En fait l'association est pour le développement des énergies renouvelables.
00:51 Donc pour les éoliennes, on aurait envie de dire.
00:53 Y compris.
00:54 J'allais dire, en donnant priorité à la surbréalité énergétique évidemment.
00:58 Donc on est favorable, mais une condition, c'est que ça ne se fasse pas au détriment de la biodiversité.
01:03 On a la stratégie nationale biodiversité 2030 qui dit "climat et biodiversité sont les deux faces d'une même pièce".
01:09 Et on tient à rester dans ce cadre là, oui.
01:11 Alors maintenant quand même, essayez de vous mettre dans la peau du citoyen que vous êtes comme nous tous.
01:17 Est-ce que avoir une éolienne en ouvrant votre fenêtre le matin, ça vous dérange ou pas ?
01:24 Est-ce que vous arrivez à avoir un avis sur cette question ?
01:29 Un avis ? Enfin, n'étant pas confronté au problème, je ne sais pas comment je réagirais.
01:34 C'est vrai que moi ma position c'est plus par rapport à la biodiversité au climat.
01:38 Donc c'est qu'on disait clairement, on a besoin des énergies renouvelables.
01:43 Simplement, il faut aussi prendre en compte qu'on a besoin de biodiversité en bon état.
01:48 Donc clairement, l'un ne peut pas être déconnecté de l'autre ?
01:51 Ah non, c'est vraiment ce qu'on défend.
01:53 C'est-à-dire que dans l'analyse de ces projets, il y a ce qu'on gagne vis-à-vis du réchauffement climatique,
01:57 mais ce qu'on peut perdre en matière de biodiversité.
01:59 Pascal Mariton, vous êtes bénévole à la Ligue de protection des oiseaux,
02:03 et spécialiste de ce projet de Nouveau-Parc-Lindy des Grands Communaux.
02:08 Vous restez avec nous, on vous retrouve dans quelques secondes.
02:10 Je suis sûr que vous avez un avis sur la question.
02:13 On vous attend maintenant au 0380 42 15 15.
02:15 Des éoliennes dans votre commune, est-ce que vous dites oui ou est-ce que vous dites non ?
02:19 Ici Matin, revient dans un instant.
02:24 Événement, ce jeudi, France 3 Franche-Comté délocalise ses journaux.
02:31 En direct de l'université de Belfort-Montbéliard et au cœur d'une exploitation agricole de Haute-Saône.
02:36 Agriculture, industrie, innovation, comment l'Union européenne influence-t-elle la vie de notre territoire ?
02:43 Guillaume Petit ouvre le débat avec reportage et invités.
02:48 L'Europe vue d'ici en Franche-Comté, c'est jeudi à 12h25 et exceptionnellement 19h08 sur France 3 Franche-Comté.
02:56 Tous les samedis, suivez Julie Andrieus sur France 3.
03:01 Incroyable, je n'avais jamais vu ça. Mais où sont les elfes ?
03:05 Cultiver les rencontres.
03:08 Dis-moi comment tu jardines, je te dirai qui tu es.
03:10 Cueillir les astuces.
03:11 Le secret pour faire pousser les tomates, tu utilises une potion magique.
03:14 Que d'expérience.
03:16 Partager les goûts et les couleurs.
03:18 Ah oui, ça fait du bien de jardiner quand même.
03:21 Bon, on file en cuisine alors ?
03:24 Oui, n'y a plus qu'à.
03:25 Régalez-vous dans les potagers de Julie, tous les samedis à 15h35 sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
03:33 Tous les jours sur France 3, l'info de votre région, c'est ici.
03:36 Avec Ici Matin, vos éditions ici 12h13 et ici 19h20.
03:42 Et grâce à l'application Ici par France Bleu et France 3, c'est où vous voulez, quand vous voulez.
03:47 Jusqu'à 9h, toute la Côte d'Or se réveille.
03:53 Et ce matin, on parle d'un projet de parc éolien contesté sur France Bleu Bourgogne à 7h46.
03:59 On parle du projet dit des grands communaux dans la vallée de Louges sur les hauteurs de Saint-Jean-de-Boeuf et Anteuil.
04:04 Et vous pourrez voir le jour d'ici deux ans, en tout cas la commission d'enquête a donné une réponse favorable.
04:09 Mais il y a de fortes oppositions.
04:11 On en parle avec Pascale Mariton, bénévole à la Ligue de protection des oiseaux en Bourgogne-Franche-Comté
04:15 et qui suit ce dossier évidemment pour l'association.
04:17 Il est avec vous sur France Bleu et France 3.
04:19 Pascale Mariton, dans ce dossier, votre association, la Ligue de protection des oiseaux,
04:24 a donné son avis, s'est même longuement exprimé. Qu'est-ce qu'elle a dit justement ?
04:30 On a émis un avis clairement défavorable.
04:34 Ce projet pour nous est l'exemple type de ce qu'il ne faudrait pas faire en fait.
04:39 Pourquoi ?
04:40 On a un projet où on prévoit l'implantation de 13 éoliennes en forêt déjà,
04:45 ce qui veut dire une perte d'habitat pour un certain nombre d'espèces et le défrichement de plus de 10 hectares quand même.
04:52 On est à l'intérieur d'une zone de protection spéciale,
04:55 donc une zone naturelle 2000 mis en application de la directive Oiseaux,
05:00 avec des espèces emblématiques et extrêmement rares pour la Côte d'Or.
05:05 Et puis à proximité immédiate, on a également deux sites d'intérêt régionaux pour les chauves-souris,
05:10 avec notamment la grotte du Bel-Affreux.
05:13 Donc je veux dire, quand on regarde bien, en termes de richesse sur le département,
05:19 c'est sans doute un des endroits qui offre la plus grande richesse en matière de biodiversité.
05:23 Donc en gros vous avez dit "non, ce projet ne peut pas se faire parce qu'il aura un impact négatif sur la biodiversité",
05:29 pourtant l'étude d'impact faite par la commission d'enquête ne dit pas ça. Pourquoi ?
05:35 Alors je vais lire clairement une divergence d'appréciation sur le sujet.
05:39 Nous on considère qu'au terme de ce qu'on appelle la séquence "éviter, réduire, compenser",
05:44 l'impact sera fort, restera fort.
05:48 Donc ça c'est l'avis de l'association. Ce qu'on peut dire, ce n'est pas que l'avis de l'association.
05:54 Typiquement, si on regarde la mission régionale d'autorité environnementale qui a rendu un rapport,
06:00 ce rapport est également très critique quant au choix du site.
06:03 On a également la commission nationale pour la protection de la nature qui a mis un avis défavorable.
06:09 Je peux vous dire que quand on le lit, il est clairement défavorable, il n'y a pas d'ambiguïté.
06:13 Et puis peut-être plus important, c'est que le gestionnaire du site Natura 2000 a clairement exprimé
06:18 dans l'enquête publique que ce projet n'était pas compatible avec les objectifs qu'il recherchait.
06:23 Justement, alors on parle d'impact. Qu'est-ce qui risque de se passer ?
06:26 Qu'est-ce qui pourrait arriver à ces espèces d'oiseaux ou à cette faune et cette fleur sur place ?
06:32 Plusieurs choses. Bon déjà, on est en forêt, ce qui veut dire qu'on va défraîchir 10 hectares de forêt.
06:38 Ça c'est une première chose, ça veut dire que les oiseaux, la faune qui vit ici va devoir aller ailleurs.
06:43 Est-ce qu'il y a un risque que ces oiseaux s'empalent finalement sur ces gourmets ?
06:47 Dans les autres risques qu'on a, pour les oiseaux c'est essentiellement le risque de collision.
06:51 Avec, je le répète, on a des rapaces qu'on ne trouve que sur ce site-là.
06:58 Un risque de collision. Pour les chauves-souris, c'est un risque de collision et le barreau de traumatisme.
07:04 Au terme de la séquence éviter, réduire, compenser, pour nous ce risque demeure.
07:10 A 7h49 sur France Bleu Bourgogne, vous écoutez Pascale Mariton qui est bénévole à la LPO de Bourgogne-Franche-Comté.
07:15 Dans ce projet, c'est Q-Energie qui s'occupe de mettre tout ça en place.
07:21 L'entreprise a fait une demande de dérogation à espèces protégées dans ce dossier.
07:26 Ça veut dire quoi finalement ? Toutes ces zones protégées, elles ne le sont pas vraiment ?
07:30 On peut obtenir des dérogations assez facilement ?
07:32 Assez facilement, non. Il y a quand même un certain nombre de conditions à respecter.
07:37 Ces demandes de dérogation sont soumises à l'avis de la Commission nationale de protection de la nature,
07:42 qui a rendu un avis défavorable.
07:44 Donc, effectivement, avoir une demande de dérogation, je ne dirais pas que c'est simple, mais c'est possible.
07:49 Et dans le cas présent, pour nous, ça paraît juste incroyable.
07:54 Quand on voit des espèces, on a 18 espèces de chauves-souris qui sont reprises dans cet avis.
07:58 Sur ces espèces-là, on a des espèces qui sont en très fort déclin.
08:01 Évidemment, les mauvais esprits vont vous dire, peu importe les chauves-souris,
08:05 mieux vaut avoir une énergie renouvelable moins polluante que le nucléaire ou le gasoil.
08:15 Bref, aujourd'hui, qu'est-ce que vous leur dites ?
08:18 L'avenir de la planète, ce n'est pas que le réchauffement climatique.
08:23 Ça veut dire effectivement avoir une planète habitable,
08:26 ce qui veut dire avoir des conditions climatiques acceptables,
08:29 mais également avoir une biodiversité qui soit en bon état.
08:33 Je veux dire, quelque part, ça passe par là.
08:37 Clairement, aujourd'hui, pour vous, et rapidement, ça veut dire que ce projet est hors la loi ?
08:42 Hors la loi, non, tant qu'il n'est pas passé devant les fourches Caudline,
08:47 par exemple, d'une cour d'appel administrative.
08:50 Mais pour nous, en tout cas, en l'état, ce projet n'est pas acceptable.
08:54 Et on le redit, il y a de nombreux projets en Côte d'Or
08:58 Il fait partie des projets qu'on combattra sans doute avec le plus de vigueur.
09:02 Pascal Miraton, vous restez avec nous, vous êtes bénévole à la Ligue de protection des oiseaux
09:07 et expert de ce dossier dit des grands communaux.
09:09 On le rappelle, c'est le préfet qui donnera la réponse en dernier lieu, sans doute à la fin de l'année.
09:13 On vous en reparlera évidemment. En attendant le débat, il est là,
09:16 les éoliennes c'est oui ou est-ce que c'est non chez vous,
09:19 au 03 80 42 15 15, on a le plaisir de discuter avec Annick, qui est à Sacnay.
09:23 Bonjour Annick !
09:25 Bonjour, bienvenue Annick, soyez la bienvenue.
09:29 Je suis à E-sortie, il y a plein d'éoliennes là autour, j'ai des amis qui habitent pas loin.
09:36 Elles tournent pas beaucoup, mais quand ça tourne, ça fait des bruits énormes.
09:42 Cela est désagréable et ça enlève tout le paysage.
09:47 C'est monstrueux et je comprends très bien monsieur de mettre tout ça dans le bois doux.
09:55 C'est horrible, voilà.
09:57 Moi je suis contre ça, c'est pas joli et ça marche pas,
10:01 nous avons pas assez de vent pour faire marcher ces trucs là.
10:04 Annick, vous disiez, ce sont des amis qui me racontent ça,
10:08 vous avez des éoliennes près de chez vous ou pas ?
10:11 Non, je suis allée chez quelqu'un qui a une éolienne,
10:14 bon je peux pas vous dire les dissoncements, mais assez loin.
10:18 Un jour qu'il y a eu du vent, ça fait un bruit terrible, c'est tout ce que je peux dire.
10:22 Je trouve cela désagréable.
10:24 C'est plus le bruit qui vous gêne, on a entendu aussi le paysage.
10:28 Même ça enlève le paysage, ces éoliennes c'est moche comme tout.
10:35 Moi je dis, où on était anciennement, c'était beaucoup plus joli,
10:40 là on nous enlève toute notre beauté de notre France.
10:44 Pour vous, ce projet qui est là aussi, pour essayer de mieux consommer,
10:49 de mieux produire ou plus durablement,
10:52 ça n'autorise pas de faire des sacrifices au niveau de la biodiversité et même du paysage ?
10:59 Oui, moi je dis, on détraque tout, c'est bien dommage,
11:02 parce qu'on avait des choses merveilleuses et ça nous enlève toutes ces beautés que nous avions.
11:08 Merci Annick d'avoir partagé avec nous votre ressenti en direct ce matin sur France Bleu Bourgogne.
11:16 Annick disait parfois qu'elles ne tournent pas, donc ça ne produit pas d'électricité.
11:21 Je pense que si elles sont installées là, c'est qu'il y a quand même une bonne raison.
11:24 Si elles ne tournent pas, il y a des bonnes raisons également.
11:27 En tout cas, c'est à préciser, nous on n'est pas des experts de l'éolien.
11:31 C'est vrai que ça fait partie aussi des questions qui sont soulevées par des collectifs qui s'opposent à ces projets
11:38 et qui effectivement disent qu'on n'est pas forcément dans une région très venteuse,
11:44 mais effectivement si elles ont été implantées là, on imagine que c'est parce que...
11:49 Il y a eu une petite étude de marché quand même je pense au passage.
11:52 Yves est également avec nous ce matin à 7h54 depuis Pontaillé-sur-Saône. Bonjour Yves.
11:57 Oui, bonjour France Bleu.
11:58 Bonjour, bienvenue dans le 6/9. Alors Yves, à Pontaillé, vous avez des éoliennes vous ?
12:03 Non, non, non. Heureusement on n'en a pas, mais un grand projet était en préparation dans le Val-de-Vingt-Gênes
12:09 qui n'a pas reçu l'approbation des habitants évidemment.
12:13 Toujours est-il que sur le projet de Détun, c'est lamentable si le projet venait à voir le jour,
12:19 s'installer dans un site protégé, un site naturel 2000, une région qui est magnifique d'ailleurs.
12:26 Il faut inviter le précès à se rendre sur place et voir ce qu'ils vont détruire si jamais ils donnaient son autorisation.
12:33 Yves, on l'entendait ce matin dans les journaux, peut-être l'avez-vous entendu vous aussi,
12:38 le maire d'une commune toute proche et lui favorable au projet des grands communaux disait
12:45 "Oui mais pour notre commune qui n'a pas beaucoup de revenus, c'est une chance incroyable."
12:50 Vous, l'argument économique, écologique, vous vous situez comment ?
12:53 Avant ces communes-là, elles ne vivaient pas. On leur fait miroiter du pognon sur une entreprise d'ailleurs.
13:00 Une entreprise qui installe, les entreprises qui installent ne sont pas françaises, on sait bien,
13:05 c'est des entreprises néerlandaises qui viennent monter les éoliennes, sur un projet qui n'est pas rentable.
13:13 Mais tout de suite, on donne un gros gâteau aux communes et les communes, enfin les élus,
13:19 ils donnent leur aval parce que d'un seul coup, ils vont arriver à 500-600 000 euros dans leur budget.
13:25 Et vous pensez que...
13:27 À terme, comme disait la dame tout de suite, on fait tourner les éoliennes à vide.
13:32 Quand il n'y a pas de vent, je ne sais pas si vous avez déjà observé un parc éolien,
13:37 vous avez des fois 3 éoliennes ou 4 ou 5 sur une douzaine qui tournent et les autres non.
13:43 Pourquoi ? Parce que les sociétés font tourner à vide pour montrer que ça marche.
13:48 Ils mangent de l'électricité à ce moment-là, vous voyez, ils utilisent l'électricité pour faire croire que ça marche.
13:55 En tout cas, on ne va pas rentrer dans le détail de ce qui tourne, ce qui ne tourne pas,
13:59 en tout cas pour vous, c'est beaucoup de sacrifices.
14:03 C'est du tromperie lamentable. Et qu'on parle aussi du sujet de la démonte au bout de 20 ans.
14:09 Il faut bien savoir qu'au bout de 20 ans, quand elles auront eu, ou 30 ans peut-être, je ne sais pas,
14:14 quand les éoliennes seront à terme de leur vie, il faudra payer très très cher pour les démonter.
14:20 Il ne faut pas oublier ça.
14:22 Il y a effectivement aussi cette thématique qui est importante.
14:25 Yves, restez avec nous puisque Dominique nous rejoint également en direct sur France Bleu Bourgogne
14:28 depuis Saint-Jean-de-Boeuf justement. Bonjour Dominique.
14:31 Bonjour.
14:32 Pour ou contre les éoliennes ? Clairement la question est là.
14:35 Alors moi je ne suis ni pour ni contre. Moi j'estime qu'au jour d'aujourd'hui, c'est l'avenir.
14:40 On n'a pas le choix. Par contre je tiens quand même à préciser que c'est nous, au nouveau des éoliennes,
14:46 c'est nous qui serons les plus prêts. La première éolienne, ce sera nous qui serons la plus prête.
14:51 Ils sont venus faire plein de choses. Ils sont venus mettre des... On a eu dans la maison des appareils
14:58 pour tester le bruit, pour faire plein de choses. Et au jour d'aujourd'hui, c'est l'avenir.
15:07 En plus de ça, je tiens bien à préciser que nous, ça fait 35 ans qu'on est ici, on a été 30 ans sans électricité.
15:15 D'accord.
15:16 On n'avait pas l'électricité, on a eu une chance extraordinaire. C'est qu'à ta côté de nous, il y a eu un poteau
15:22 pour mettre une antenne...
15:24 Donc pour vous les éoliennes, c'est une nouvelle révolution, c'est une nouvelle évolution finalement.
15:29 Ah bah oui. Il y a eu un poteau pour Internet ou je ne sais quoi.
15:34 Personne n'a dit "Ah bah oui, mais là ça va gêner parce qu'Internet, on en a besoin".
15:38 Je crois qu'on avait fait aussi un sujet à l'époque sur cette antenne volée, mais bon, après les avis sont très partagés.
15:44 Au moins, vous nous avez donné votre avis, Dominique.
15:46 Et nous, si on a eu l'électricité, c'est grâce à ça qu'on a pu avoir l'électricité.
15:51 On comprend.
15:52 Pour nous, c'était impossible d'avoir l'électricité, ça coûtait trop cher.
15:56 Bah oui, bien sûr.
15:57 Bon, écoutez, merci Dominique d'avoir partagé avec nous cette réflexion autour des...