• il y a 7 mois
Willy Rovelli adapte son émission quotidienne de France Bleu « on n’est pas à l’abri de faire une bonne émission » en hebdomadaire sur France 3 intitulée « Willy vient déjeuner chez vous ».

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Bonjour Willy Revelli ! Bonjour !
00:02 Et c'est une déclinaison de votre émission quotidienne sur France Bleu,
00:05 cette nouvelle hebdo diffusée sur France 3 chaque samedi 12h55.
00:09 A chaque fois, vous vous invitez, comme vous le faites épaisidiquement dans votre émission de radio,
00:13 à une table différente, alors chez un boulanger, dans un resto routier,
00:17 chez un fromager, dans le Gard, en Haute-Savoie, dans le Nord.
00:20 Partout !
00:21 La version télé d'une vraie émission de radio diffusée sur France Bleu.
00:24 L'audience du pilote qui avait été diffusée,
00:26 il y avait eu un premier pilote qui avait été diffusé en juin 2023,
00:29 et qui était tellement bonne qu'ils vous ont dit "on y va" ?
00:31 Ouais, c'est ça. Normalement le pilote ne devait même pas être diffusé.
00:33 D'ailleurs le pilote, c'est un essai, je le dis pour ceux qui ne sont pas du métier.
00:36 On avait fait effectivement un essai pour voir ce que ça pouvait donner,
00:39 et normalement ça ne devait pas être diffusé.
00:41 Et puis eux, ils avaient déjà trouvé le pilote sympa, ils ont dit "tiens, on le met, et puis on verra bien".
00:45 Et puis finalement, ça s'est pas trop mal passé, ils ont dit "allez, bon coup, on en refait d'autres".
00:49 Alors vous avez un petit peu changé les choses.
00:51 C'est moins radio et encore plus télé, si je me trompe.
00:53 Ah c'est vrai, vous trouvez ?
00:54 Ouais, je sais pas.
00:55 Après vous, il y avait une table avec des micros posés sur des pieds, comme une vraie émission de radio, comme maintenant.
01:00 Alors franchement, c'est parce que vous avez mal regardé.
01:03 Toujours cette petite table et ces micros, mais c'est selon où on est.
01:06 Là effectivement, mais on continue quand même à aller chez les gens, ou en tout cas dans leur lieu de travail.
01:12 Par exemple, vous faisiez allusion à ce restaurant routier,
01:15 on est vraiment au milieu du resto, avec nos petits micros, tout ça.
01:19 Comment est née cette émission ?
01:21 C'était la volonté, dès que j'ai pris les rênes de l'émission sur France Bleu.
01:26 Je leur avais vraiment dit dès le départ, voilà, on a de la chance avec France Bleu d'être partout, il y a 44 locales.
01:32 J'ai dit "il faut absolument qu'on fasse le plus d'émissions dehors, je veux être au contact des gens".
01:37 Et puis petit à petit, on s'est dit "mais même allons faire carrément les émissions chez eux".
01:41 Donc on a lancé le truc en disant aux gens "ben voilà, si vous voulez qu'on fasse l'émission chez vous, inscrivez-vous".
01:46 Puis j'avais dit "si on en reçoit 3-4 de demandes, ça sera le maximum".
01:49 On a reçu 200 mails dans la journée, je ne savais pas que les gens m'aimaient autant !
01:53 Et donc on veut absolument, voilà. Et comme je mange très proprement, les gens sont contents de me recevoir chez eux.
01:58 Comment vous les choisissez ? On a l'impression qu'en fait vous allez surtout voir des artisans.
02:02 Ouais, des artisans, j'aime bien ça. J'aime bien parce que j'aime bien...
02:06 Alors d'abord, les artisans chez qui on va sont vraiment, et je le dis, c'est pas du tout péjoratif,
02:11 mais voilà, c'est des petits artisans, il n'y a aucun mépris.
02:15 Mais voilà, ils se lèvent très tôt, ils bossent, ils cravachent.
02:19 Il y a des moments où ça marche bien, il y a des moments où ça marche moins bien.
02:22 Il y a des moments de doute, il y a des moments où c'est super.
02:24 Oui, il y en a même une qui vous dit "on va peut-être vendre notre chalet, notre restaurant routier".
02:29 Voilà, exactement. Voilà, c'est ça qui m'intéresse, c'est de parler des hauts et des bas, sans misérabilisme.
02:38 C'est quand même bon enfant, mais ce qui m'intéresse c'est les parcours, j'aime bien les parcours.
02:42 Mais vous ponctuez quand même tout ça de petites pastilles, on va dire, et là vous appelez ça presque "Voyage en Terre Inconnue" de Mounir Rouveli.
02:49 C'est-à-dire que vous vous amusez à vouloir prendre la place de vos indéputés.
02:54 Oui, parce que moi tout m'amuse, faire du pain, ça m'amuse, aller traire des vaches, ça m'amuse.
02:59 Il y a une émission où à un moment donné on va dans un hôtel et où j'accompagne les femmes de chambre à refaire les chambres.
03:07 Et ça m'a un peu touchée, parce que ma mère elle a fait ça longtemps quand j'étais gamin.
03:11 Elle a souvent fait le ménage, elle a souvent fait des trucs comme ça.
03:14 Et donc voilà, de voir qu'effectivement, une femme de chambre, faire une chambre en 15 minutes, c'est colossal en fait.
03:21 On ne s'en rend pas compte, mais voilà, donc tout ça m'intéresse.
03:24 Avec la touche d'humour de Mounir Rouveli, mais il y a un côté quand même, je ne sais pas si vous avez vu, midi première, Daniel Gilbert dans les années 70,
03:32 tous les jours aller dans un village de France, c'est un peu ça non ?
03:35 - Écoutez, on ne m'a jamais dit que j'ai ressemblé à Daniel Gilbert, donc merci beaucoup, je crois que c'est un très bon compliment.
03:40 - Oui, c'est un compliment. - Ah ben c'est un compliment ?
03:42 - Je ne sais pas, je vous demande pourquoi c'est un compliment. - C'est un compliment ou c'est pas un compliment ?
03:45 - C'est actuel. - Eh ben je le prends comme un compliment.
03:49 - Mais non, mais Daniel Gilbert c'est pas mal. - C'est unisable en fait, comme concept.
03:52 - Mais c'est unisable, et puis il y a un côté un peu Giscard aussi, Giscard qui allait déjeuner et qui allait dîner chez les gens aussi.
03:58 - Oui, c'est ça que j'aime bien. Mais c'est pas grave, de toute façon, être proche des gens, aller voir les gens chez eux, moi je trouve ça bien, c'est pas démodé.
04:06 - Voilà, appelez-moi Daniel. - Alors, comment ça se déroule avec l'émission de radio ?
04:12 - J'ai comparé l'émission de radio et l'émission de télé, donc ça a vraiment été tourné pour la radio, c'est une émission qui a été faite en direct,
04:19 - Exactement. - Simplement, vous la raccourcissez d'une demi-heure.
04:21 - Comment ça se passe concrètement ? Parce que vous êtes un peu un poisson pilote de la future fusion entre France 3 et France Bleu.
04:28 - Je suis à la fois Daniel Gilbert et à la fois un poisson, c'est compliqué de vous suivre, mais je vais y arriver.
04:33 - Racontez-nous un peu les coulisses. - Oui, effectivement, c'est la première émission un petit peu de ce rapprochement entre France Bleu et France 3,
04:39 - donc je suis très heureux d'être ce poisson pilote. Et effectivement, on fait l'émission de radio, elle, elle est déjà passée, elle passe en direct, elle dure une heure,
04:48 et puis après, pour l'émission de télé, on raccourcit un peu l'émission de radio et on y injecte effectivement des vie ma vie, comme vous avez dit tout à l'heure,
04:56 où effectivement, voilà, je fais le pain avec le boulanger, je fais la chambre avec la femme de chambre, voilà.
05:04 Mais ça se déroule en une journée, en fait, on tourne en une journée.
05:08 - Dites-le aux députés, parce que ça fait des économies d'échelle alors. - Ça fait des économies, je suis l'animateur qui fait des é...
05:15 - Vous êtes payée une seule fois pour... - Écoute, je suis payée une seule fois, donc les gens sont ravis.
05:20 Et puis voilà, non, non, mais c'est une émission pas chère et qui peut rapporter gros.
05:24 Je pense que France Télé va miser sur moi, je suis intéressant, moi, comme personnage. Radio France et France Télé, c'est moi.
05:30 - Oui, mais Roveli, vous êtes un rentre-dedans incroyable, vous passez vos temps là où, tout à l'heure, vous preniez pour David Pujadas à la tête du journal.
05:38 - Alors pourquoi David ? Parce qu'on fait la même taille ? Je commence à en avoir marre de toi, attention, hein !
05:43 - Attention, mais c'est vrai que ce studio est génial, franchement, j'avais envie de présenter le journal de 20h.
05:47 - Le studio de France Info Télé, le studio de France Info Radio. - Trop beau, trop beau.
05:50 - Mais l'autre jour, vous disiez "oui, je remplacerai bien Jari", puisqu'il a raté. - Ouais, bon bah raté !
05:55 - Ouais, bah attends, du coup, il y a Cyril Féraud, il y a sa place qui est libre à Slam, donc je suis candidat pour remplacer Cyril Féraud dans Slam.
06:02 - C'est comme ça qu'il faut réussir en télé, en radio, il faut faire du rentre-dedans ? - Bah non, mais il faut demander.
06:06 - Il faut demander. Moi, pendant très longtemps, j'ai pas demandé parce que je sais pas demander, je sais pas faire.
06:12 - Je sais pas... Décrocher mon téléphone pour demander un rendez-vous à un professionnel, je ne sais pas le faire.
06:18 - Demandez-moi de jouer tout nu devant 150 000 personnes, si ça vaut la peine de le faire, je le fais.
06:24 - Demandez-moi d'appeler, je sais pas faire. Et puis très régulièrement, il y a des patrons de chaîne qui m'ont dit "mais il faut demander".
06:30 - Il faut demander parce que, voilà, il n'y a pas de honte à demander. Donc maintenant, je demande.
06:34 - Est-ce que ça a marché, une fois ? - Pour l'émission de Jari, non.
06:38 - Voilà, puisque Cyril Féraud va reprendre le jeu, et honnêtement, c'est très bien, parce que, évidemment, c'est une figure géniale de France Télé, il fera ça super bien.
06:46 - Mais des fois, ça a marché ? - Euh... Attends... Non.
06:50 - Votre appel au peuple, comme ça ? - Non. - C'est pas la bonne technique.
06:52 - Alors, c'est pas la bonne technique, donc qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? Il faut que je me tagne en blonde comme Daniel Gilbert, c'est ça ?
06:58 - Alors, je ne sais pas. On va lancer un appel aux auditeurs.
07:02 - Il faut peut-être coucher. Tu sais, j'ai jamais fait ça. Alors, est-ce que ça marche ?
07:07 - C'est une bonne question. - Eh bien, je vous la pose.
07:10 - Je vous la pose ? - Eh bien, écoutez, c'est moi qui pose les questions, maintenant.
07:14 - Je dirais... - Je suis David Pujadas ou pas ? C'est moi qui pose les questions, maintenant.
07:17 - Essayez, vous verrez peut-être, Louis Rovelli. - Eh bien, écoutez, je suis candidat à coucher avec qui veut.
07:21 - Ecoutez, voilà, je suis au bout, hein. Vous voyez, au bout d'un moment, il y a un moment donné, on est prêt à tout.
07:25 - Est-ce qu'on couche pendant le tournage de Fort Boyard ? Merci d'être venu, là. Vous êtes en plein milieu du tournage, 12e saison.
07:30 - Oui. - Est-ce qu'il faut coucher pour arriver dans Fort Boyard ?
07:32 - Eh bien, non. De toute façon, tu sais, bon... Non.
07:36 - En tout cas, le patron de ALP, le patron de Fort Boyard, a dit que vous alliez prendre du galon dans ces futures saisons.
07:44 - Ah oui, cette année, j'ai pris du galon. - Alors, expliquez-nous, c'est quoi ?
07:46 - Non, en fait, c'est mon personnage. Mon personnage, tous les deux ans, change.
07:49 J'ai été à la fois à la tête d'un restaurant, puis d'une cantine, puis d'un bar clandestin, puis j'ai été en prison, puis j'ai été le shérif du fort.
07:59 Voilà, tous les deux ans, il lui arrive un petit peu de nouvelles histoires à mon personnage.
08:03 Et cette année, je ne peux encore rien dire, parce que vous devez attendre la diffusion, là, bientôt, là, dans quelques semaines,
08:08 mon personnage prend du galon. Voilà, il est...
08:13 On va dire qu'il retourne à ses fourneaux. Donc ça, il n'est plus shérif, mais... Voilà. Tu verras.
08:22 - Est-ce que la nourriture monte en gamme, en termes de saleté ? - Non !
08:27 - En tout cas, vous serez... Vous ne pouvez pas le dire ? - Non, je ne dirai rien.
08:30 Mais quoi qu'il arrive, la fidélité est la même, je fais toujours manger des petites merdouilles aux gens.
08:34 - Et vous serez toujours en commande de la deuxième partie de soirée Fort Boyard, toujours plus fort ?
08:38 - Oui. Pourquoi ? Je ne devrais pas ? - Non, c'est pour savoir. Ils ne vous ont pas viré de la saison.
08:42 - Dès qu'il dit un truc, je me méfie, parce qu'ils vont me dire "c'est bizarre, votre deuxième partie de soirée, on dirait Denise Fabre". Non ?
08:49 - On disait que vous étiez à la fois comédien, humoriste, chroniqueur, animateur, et en plus, vous remontez sur scène à la rentrée.
08:54 - Voilà, c'est ça. - Pourquoi ce titre "Heureux" pour votre spectacle ?
08:56 - Parce qu'en l'écrivant, j'étais en train de me demander pourquoi est-ce qu'en France, on passait notre temps à se flageller,
09:03 à dire que rien ne va jamais. Alors, tout ne va pas toujours très bien, évidemment, mais tout ne va pas si mal non plus.
09:10 Et donc, je me suis dit "tiens, pourquoi est-ce qu'on n'arrive jamais à être satisfaits ?"
09:14 Voilà, c'est le point de départ. Après, on rigole, mais le point de départ, c'est ça.
09:17 - Merci, Willy Revelli. - Vous êtes heureux de ma venue ?
09:21 - Très heureux. - Très heureux. Attends, je finis comme avec le journal, puisque je suis David Pujadas.
09:25 - Allez-y. - Merci infiniment. Tout de suite, la météo. A demain à 20h.
09:29 - Merci, Willy Revelli. - Pas mal.

Recommandations