Matthieu Vallet, ancien policier et candidat sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes, était l'invité de BFMTV ce vendredi soir.
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00:00D'abord, la police nationale, c'est une grande famille et aujourd'hui, tous les policiers retiennent leur souffle pour le policier qui est entre la vie et la mort et qui se bat pour la vie.
00:06On m'a dit que c'est un policier courageux, combattif, apprécié de tous ses collègues et aujourd'hui, il se bat pour rester parmi nous.
00:12Ses collègues du commissariat, qui est une grande famille, avaient déjà perdu Bruno Deslumeaux, le majeur de police qui, le 21 mars 2024, était décédé suite à un masque cardiaque
00:20dans une intervention domiciliaire, d'interpellation à domicile, le matin. Donc, c'est des policiers qui sont éprouvés, mais qui restent dignes, qui restent debout, qui protègent les Parisiens.
00:28Et vous avez vu que ces policiers, la police secours et la brigade de soutien des quartiers auxquels appartiennent les deux policiers qui ont été grèvement blessés par balle,
00:34avaient sauvé la vie de cette femme qui était agressée au cutter par ce voyou présumé qui est aujourd'hui devenu un criminel présumé, puisqu'il a voulu agresser une dame au cutter
00:42et après, il a voulu tuer des policiers. Et moi, c'est ça la question qui me tournupine aujourd'hui. C'est d'abord que notre collègue s'en sorte. Ça, c'est la première chose.
00:48Et ensuite, comment dans un commissariat de police, lorsque vous êtes placé en garde à vue et que vous allez subir un test de l'imprégnation d'alcoolique, voir si vous êtes alcoolisé ou pas,
00:54vous avez l'idée de prendre l'arme d'un policier et de vouloir lui tirer dessus. Et je pense à ces policiers. Ceux-ci, c'est leur écusson.
00:59Ils me l'avaient donné lorsque je les avais rencontrés récemment, l'écusson de la brigade de ces policiers. Et je peux vous dire que c'est des policiers dynamiques,
01:05des policiers que les Parisiens connaissent, fidélisés, expérimentés et qui ne comptent pas leurs heures. Ils font souvent des heures supplémentaires le soir pour protéger les Parisiens
01:12contre les rodeos, les trafics de stupéfiants et les occupations de l'immune, entre autres, parce que leur cœur de métier, leur carburant, c'est de protéger les plus faibles
01:20Ce sont des policiers de proximité. Au passage, vous disiez que ces policiers, ceux qui ont été blessés hier, ce sont des policiers du groupe de soutien des quartiers, le GSQ.
01:27Tout à fait, GSQ. C'est un groupe en fait qui appuie les policiers du quotidien. Quand vous faites le 17 police secours, vous avez des équipages en tenue qui viennent lorsque vous avez un cambrilage,
01:36lorsque vous avez un différent familial. Hier, c'est le 17 qui a permis rapidement d'envoyer un équipage de police pour protéger cette dame qui a été agressée par ce monsieur,
01:42de ce que l'a dit le préfet de police. Et ensuite, vous avez ces policiers qui viennent en appui de leurs collègues pour lutter contre la délinquance de la publique.
01:48Et ce que je vous ai dit d'ailleurs, j'ai vu hier le préfet de police dont je sais que c'est un amoureux des policiers avec la directrice de la sécurité de proximité de la gouvernance européenne,
01:54Mme Thomatis, qui a été très émue parce que quand vous faites policier, vous ne faites pas ce métier par hasard, parce que ces policiers, c'est une véritable famille.
02:00Et je vous ai dit, ils ont perdu un major de police il y a un peu plus d'un mois. Et c'est des policiers qui, malgré les épreuves, restent debout et protègent les Parisiens.