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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ !
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00:00Notre tête à clics du jour, c'est le journaliste et animateur Jordan Deluxe.
00:03Pendant plus de huit ans, il était l'un des visages de la radio Voltage.
00:07Jordan Deluxe, notre voltage mâle, 6h-9h, Voltage Réveil Paris.
00:15Il crée ensuite sa propre émission, l'Instant Deluxe,
00:18dans laquelle il reçoit des invités du cinéma, la télévision ou encore de la musique,
00:22jusqu'à recevoir pour sa dernière, Michel Drucker.
00:24Il y en a qui ont relevé que t'avais un style qui n'était pas celui des autres.
00:30Pour une dernière, c'est bien.
00:31Merci beaucoup, Michel.
00:32Il y a une maman et un papa en Bretagne, du côté de Rennes, qui doivent être émus.
00:38Je les salue et merci de m'avoir reçu.
00:42Depuis septembre 2022, Jordan Deluxe anime sa propre émission d'interview sur C8
00:46avec des moments devenus cultes et des questions que l'on n'ose pas toujours poser.
00:49Le joueur de foot que vous avez reçu, avec qui s'est-il le plus mal passé ?
00:52La chose qu'on a dit sur vous à bout, qui vous a fait le plus de mal ?
00:54La chose la plus bizarre qu'un fan vous ait envoyée ?
00:56La plus grosse somme d'argent que vous avez perdue ?
00:57Le pire coup qu'on vous a fait dans le milieu ?
00:59L'acteur ou l'actrice avec qui vous ne partirez jamais en vacances ?
01:03Bonsoir, Jordan Deluxe.
01:04Bonsoir.
01:05Merci beaucoup d'être avec nous.
01:07Bonsoir, Mouloud.
01:08Bonjour, Laure Boulot, bien sûr.
01:10Enchanté.
01:10Vous venez de publier votre livre « À quoi tu sers ? Confidences sans détour »
01:13aux éditions Le Duc, Jordan Deluxe.
01:16Votre vrai nom, c'est Jordan Guinel.
01:18Pourquoi Jordan Deluxe ?
01:19J'ai voulu changer, en fait, parce qu'à l'école, c'était souvent Guinel, Guignol, tout ça,
01:25et je n'avais pas du tout envie que si ça se passe mal à la télé,
01:27on me réappelle comme ça, étant donné que l'enfance a été un sujet complexe
01:31avec le harcèlement à l'école, d'ailleurs, d'où le titre de mon livre « À quoi tu sers ? ».
01:36Donc, du coup, j'ai voulu l'enlever.
01:37Et puis, je voulais aussi protéger ma famille au cas où je me suis dit
01:39si un jour il m'arrive une connerie ou si je fais une bêtise,
01:41je n'ai pas envie qu'on appelle mes parents toutes les cinq minutes.
01:43Jordan, vous êtes né en 1989 dans un petit village près de Rennes,
01:47fils d'une mère informaticienne et d'un père, homme d'entretien d'un château,
01:51puis gardien de déchetterie, et longtemps.
01:53Vous écrivez dans votre livre que vous avez eu honte du métier de votre papa.
01:56Vous écrivez à ce propos « C'est d'autant plus stupide que mon père, lui, était fier de son boulot
02:00et de toute façon, il n'a jamais eu honte de rien.
02:02J'aurais tellement aimé lui ressembler sur ce point.
02:04Quand est-ce que vous avez cessé d'avoir honte de ce métier ? »
02:06C'est marrant parce que vous allez vraiment sur des sujets très touchy pour moi.
02:10C'est vrai que ça a été très compliqué pour moi parce que...
02:13En fait, au début, je le cachais, ça.
02:15Je ne voulais pas le dire et c'est compliqué.
02:17Parce que maintenant, il y a un côté un peu « hop ».
02:19Je veux dire, les gardiens de déchetterie, ils s'occupent, voilà.
02:22Vous dites que c'est presque bobo.
02:23Oui, c'est bobo, voilà.
02:24Sauf qu'en Bretagne, au fin fond de Romier, la ville où j'habitais,
02:28ce n'est pas du tout bobo, je peux vous le dire, père gardien de déchetterie.
02:31Je ne voulais pas le dire, ça faisait un peu le papa qui ramasse les détritus des autres.
02:36Et donc, je me suis tué et je disais oui, non, non, il s'occupe des espaces verts, tout ça.
02:40Sauf qu'un jour, il y a un élève qui est arrivé dans cette fameuse déchetterie.
02:44Je ne l'ai jamais dit à mon père, évidemment, mais il a vu mon père
02:47et il a été le raconter à l'école le lendemain et ça a été une horreur.
02:50Je te recommande le livre « Retour à Reims » de Zidier Ribon, ça te parlera.
02:53Magnifique texte.
02:54Oui, regardez-le.
02:56Très tôt, Jordane, vous l'avez un peu évoqué,
02:57mais vous êtes victime de harcèlement scolaire.
02:59Comment ça débute, tout ça ?
03:01En fait, ça débute tout simplement, c'est des petits ricanements au début.
03:06En fait, c'est quelque chose qui grossit, c'est un petit peu comme une maladie,
03:08c'est assez particulier, qui va finalement après passer des stades.
03:10Vous avez le stade 1, le stade 2, le stade 3.
03:13Et en fait, c'était beaucoup la façon de m'habiller.
03:16J'étais assez efféminé, j'ai toujours été quelqu'un d'assez maniéré.
03:20Évidemment, c'est compliqué dans une école en campagne.
03:22Et maintenant, quand on est adulte, est-ce qu'il y a des insultes ou des choses
03:25qu'il ne faut surtout pas vous dire ou des mots qui réveillent quelque chose chez vous ?
03:28Ah bah oui, c'est le « tu sers à rien ».
03:30« Tu sers à rien » ?
03:31Ah ouais, ça, si on me dit ça, c'est...
03:32Comme le titre du livre raconte ça.
03:33Ça m'est arrivé justement parce que j'ai...
03:35Voilà, une fois, je me suis embrouillé avec un ami et il m'a dit
03:39« De toute façon, toi, tu sers à rien. »
03:41C'était le truc.
03:41Il ne le sait pas, il ne le savait pas, mais c'est le truc.
03:44Ça, on ne peut pas me faire plus mal au cœur.
03:47Et en fait, tous les jours, on vient vous voir.
03:49Et ça commence très facilement.
03:50C'est des petits trucs sur le cartable, voilà, des...
03:54des « tubs » sur le cartable, vous voyez, écrits à la craie pour le dire, pour être...
03:59C'est fin.
03:59Ouais, c'est très fin.
04:00Et puis en fait, après, ça va très, très vite, des racontards.
04:03Et puis moi, ce qui était le plus compliqué, c'était de manger à la cantine.
04:08Parce que je me retrouvais tout seul.
04:10Tout le monde se barrait.
04:11J'avais trouvé une combine, je donnais un dessert.
04:13Et en donnant un dessert, les mecs disaient « Bon, tu manges avec nous. »
04:16Sauf qu'ils s'amusaient à se tirer très, très vite.
04:19Comment il est né, ce personnage ?
04:20Parce qu'on est face à ce qu'on appelle un transfuge de classe.
04:23Quelqu'un qui passe d'une classe sociale, qui va dans un autre milieu social
04:27et qui s'est inventé un personnage,
04:28qui a renié ses origines sociales pour être quelqu'un d'autre.
04:30Même, on voit l'accoutrement.
04:32J'imagine que tu n'es pas comme ça tous les jours.
04:34Comment est-ce qu'il est...
04:35Non, non, je ne suis pas comme ça tous les jours.
04:36Je n'ai pas de nœuds papillons.
04:37Quand je suis dans la vie normale, je suis quelqu'un de totalement...
04:42Vraiment de basique, quoi.
04:43En contraire, je peux même mettre mes chemises en robe de chambre.
04:47Je suis là, ta terrière en face, donc c'est le temps de vous dire.
04:50Il est né parce qu'en fait, j'ai rencontré...
04:52J'ai fait une émission de radio qui s'appelait « C'est quoi ce bordel ? »
04:54avec Laurent Bafi.
04:55Et puis, j'ai rencontré Geneviève Fontenay.
04:57Et suite à ça, en fait, si vous voulez, à un moment,
05:00Geneviève Fontenay m'a dit « Ce serait bien que t'aies quand même quelque chose. »
05:03Et...
05:05C'est Geneviève, ça.
05:06Et donc forcément, elle était tellement importante pour moi.
05:09Et elle, elle avait le chapeau noir et blanc.
05:11Et donc moi, je me suis dit « Bon, moi, je vais trouver un truc. »
05:13Et en l'occurrence, ça a été le nœud papillon.
05:14Elle m'a dit « Tu le gardes quand tu fais de la télé. »
05:17Tout ça, c'est très important.
05:18Est-ce que là, on peut avoir accès au Jordan normal sans le...
05:20Alors, je n'ai jamais fait, mais vous êtes tellement gentils.
05:23Et comme j'ai dit à ma mère avant d'arriver, j'ai dit « Maman,
05:26est-ce que je vais pouvoir mourir ce soir ? »
05:27Puisque j'ai fait la boîte à questions cet après-midi.
05:29Et là, maintenant, j'ai fait clic.
05:30Donc moi, je vais l'enlever, si vous voulez, avec grand plaisir.
05:33Pas de problème.
05:34Donc là, on est...
05:35Tu prends des risques, là.
05:36Pourquoi ?
05:37C'est une, il y en a une qui ne va pas être contente.
05:39C'est Geneviève de Fontenay, si elle voit ça de là-haut,
05:41mais ce n'est pas grave.
05:41Geneviève, tu ne m'en veux pas, c'est Moumouda Chour.
05:44Et Moumouda Chour, on peut pratiquement tout.
05:46Elle doit lutter, Geneviève, parce que je n'arrive pas à l'enlever, vous voyez.
05:49Je vais vous aider.
05:51C'est vraiment quelque chose que je fais rarement.
05:52Là, on a accès au vrai Jordan.
05:54Oui, là, c'est vraiment...
05:54Alors, j'aimerais qu'on fasse un truc ensemble.
05:56On a une rubrique dans cette émission qui s'appelle la foire aux questions.
05:59Merci beaucoup, Gèle Nopap de Jordane Deluxe.
06:02Et j'aimerais que Jordane Deluxe réponde aux questions de Jordane Deluxe.
06:08Combien d'autres questions clés ?
06:10Que faire ?
06:11On s'est demandé pourquoi ?
06:12Pourquoi ?
06:13On se pose tous la question.
06:16Première question.
06:17Est-ce qu'au final, vous avez réussi à régler ce problème avec cette maman ?
06:22Avec cette maman, ça a l'air ma mère.
06:24Je n'ai jamais vraiment eu de souci avec ma mère,
06:27donc je n'ai pas réglé le problème.
06:29Ce qui a été le plus compliqué pour elle, c'est quand le livre est sorti,
06:31parce que c'est vrai que je ne lui avais pas prévenu de plein de choses,
06:34et elle est tombée sur plein de choses qui...
06:36Voilà, il a fallu quand même un petit temps de décompression.
06:39Comment on explique à sa maman...
06:41J'ai sorti un livre dans lequel je raconte mon agression sexuelle.
06:45Comment on lui dit ? Comment elle le découvre ?
06:46Je ne lui ai pas dit, mouloudou.
06:49Vous n'en avez pas parlé encore ?
06:50J'imagine qu'elle voit toutes vos apparitions.
06:52On n'en parle pas.
06:55Et aujourd'hui, cette agression, elle a 14 ans, c'était il y a longtemps.
06:59Vous dites que c'est un homme qui avait trois fois votre âge,
07:02qui est connu du cinéma et de la télé, mais vous ne le nommez pas.
07:04Pourquoi vous n'avez pas voulu le nommer ?
07:07Parce que je pense que je suis lâche.
07:12Et que je n'ai pas réussi encore à refermer cette plaie.
07:16La première phase, la première marche, c'était d'en parler.
07:22J'ai eu l'occasion de le faire avec les éditions Leduc qui m'ont permis de le faire.
07:25La deuxième marche à gravir, c'est aller plus loin.
07:28Et pour l'instant, j'ai beaucoup de mal à passer.
07:31Et c'est une question qu'on me pose beaucoup, mais c'est vraiment très dur.
07:33C'est vraiment rentrer dans des choses qui tentent beaucoup et qui font du mal.
07:38Et je dis lâche parce que c'est vrai que c'est courageux de dire le nom et de le donner comme ça.
07:43Mais je ne sais pas encore faire ce pas.
07:46Et à part votre maman, vous avez des gens de votre famille ou des amis de l'époque
07:50qui vous en ont parlé, qui osent en parler ?
07:52Les gens, non.
07:53Vous êtes, je crois, les premiers à me poser cette question.
07:56Et c'est vrai que la plupart des gens ne me posent pas cette question.
07:58C'est un sujet très tabou tout de même.
08:00Donc, par les gens qui veulent savoir le nom et le prénom ou ce qui m'est arrivé,
08:04c'est vrai qu'une ou deux personnes me disent...
08:05Ah, c'est marrant parce que j'ai entendu ça sur cette personne.
08:08Donc, je ne vais pas être le seul.
08:10Et je comprends très bien le discours de vous ne dites rien, donc vous le protégez.
08:14Or, ce n'est pas que je protège cette personne,
08:15c'est juste que pour moi, j'ai une autre étape à faire
08:18parce que je suis quand même à l'antenne tous les jours,
08:20j'ai une émission et je ne veux pas que si je rentre, si je donne un nom, un prénom,
08:24vous vous rendez compte, Mouloud, Pauline, ce que ça va donner derrière.
08:27Moi, il faut aussi que je me blinde parce que rien que pour faire ça,
08:30ce n'est pas facile.
08:32Donc, il y a un côté un peu lâche et je ne veux pas non plus aussi...
08:37Je ne veux pas que les gens se disent qu'ils mentent.
08:39Vous voyez, c'est très compliqué.
08:40C'est vraiment...
08:41En fait, quand je l'ai écrit, je l'ai écrit, ça a été parce que c'était écrit,
08:44mais c'est vrai que je n'avais pas du tout prévu la deuxième...
08:48Pourtant, je suis habitué avec mes invités, qu'il y ait des choses qui sortent,
08:50mais quand c'est sur vous, que vous voyez partout et qu'il y a ce mot V.I.O.L.,
08:54c'est raide, quoi.
08:55Votre délai de prescription, il est passé avec la justice ?
08:58Je ne crois pas, je crois que c'est 20 ans, si je ne me trompe pas.
09:00Donc voilà, on attendra.
09:03Je ne sais pas, je ne peux pas répondre à cette question
09:05parce que c'est encore douloureux pour moi.
09:07Rien que d'en parler, ça me tend et je...
09:09Il y a eu une plainte, je suis désolée.
09:11Non, il n'y a pas eu de plainte, je n'ai rien fait.
09:14Je vous dis, il y a un côté un peu...
09:16Jamais trop tard.
09:17Oui, jamais trop tard, le temps peut-être à faire les choses,
09:19mais déjà, il y a une première phase qui est faite et c'est bien,
09:21ça me fait du bien d'en parler et de le dire à des gens.
09:23Je vous recommande aussi de lire en finir avec Eddie Bellgul, d'Edward.
09:27C'est une bibliothèque ambulante.
09:29Non, mais ça va vous faire pleurer, c'est des livres qui vont vous faire pleurer.
09:32Autre question.
09:33C'est une de vos failles, ça, le papa qui n'a pas été très paternel ?
09:37Ah, c'est intéressant, ça.
09:38Mon père a toujours été...
09:39On va dire qu'il a été paternel, mon père,
09:41mais le truc, c'est qu'il était très dans son monde.
09:44Et en même temps, il a une force, c'est-à-dire qu'il a ce côté fier,
09:49très fier et sans aucun problème de se dire
09:50« Ah oui, oui, je suis gardien de déchetterie, je l'assume, il n'y a aucun problème. »
09:54Moi, c'est vrai que c'était quelque chose où j'avais beaucoup de mal
09:55et j'ai toujours eu envie de son côté fier.
10:00Il aurait pu être n'importe quoi, en fait, mon père, il s'en fout.
10:04« Je m'appelle Jean-Marc, je suis comme ça, je suis fier. »
10:06Aujourd'hui, ce qui me touche le plus, c'est la fierté qu'il a d'avoir un fils.
10:10Puisque je le vois en parler...
10:12Il l'a dit ?
10:13Oui, il me le dit des fois.
10:14Avec quels mots ?
10:16Mon père ne parle pas trop, quand même, mais il me dit qu'il m'aime.
10:22Il me dit « Ouais, mon fils, je suis fier. »
10:24Toutes ces choses-là que je fais actuellement, c'est des choses, je sais que...
10:27Quand je lui ai dit, je me souviens avoir assez à barrer les bêtes,
10:29mais quand je lui ai dit à mon père,
10:31« Papa, je vais faire clic, je vais faire, encore une fois, la boîte aux questions. »
10:35Si vous voulez, c'est tellement ancré dans l'univers des gens en Bretagne,
10:39c'est tellement énorme pour moi, je n'y crois même pas.
10:42J'ai croisé tout à l'heure Franck Apieto, le patron de C8,
10:44et il me dit « Vous allez bien, Jordan ? »
10:46Je lui dis « Oui, alors vous êtes content ? Vous allez faire clic ? »
10:48Je lui dis « Vous vous rendez compte, Franck, c'est énorme.
10:51Je n'ai tellement pas l'impression d'être à ma place. »
10:53Et votre papa, vous lui avez dit que vous l'aimiez ?
10:54Ouais...
10:58Vous pouvez lui dire.
11:00« Je t'aime, papa. »
11:06Voilà, c'est fait.
11:08Prochaine question.
11:10Qu'est-ce que vous aimeriez qu'on dise de vous le jour où vous ne serez plus là ?
11:16Compliquée comme question,
11:18parce que moi, je la pose à des personnes qui ont à peu près 80 et 90 ans.
11:22Faut se projeter, quoi.
11:23Faut se projeter.
11:25J'ai très chaud.
11:26Vous êtes des...
11:27C'est vraiment une émission de ouf.
11:30C'est Koh-Lanta de la question.
11:31Non mais c'est Koh-Lanta de l'émotion, mon pote, laisse tomber.
11:33Je comprends pourquoi vous avez des invités aussi oufs.
11:36Ah ouais, d'accord.
11:38Ok, vous êtes redoutables.
11:39Putain, je pensais pas à ça, là.
11:42Je pense que je dirais...
11:43J'aimerais qu'on dise...
11:48Ça sert à rien, quelque chose.
11:49Ah, ça vous...
11:50Grâce à vous, il sait à quoi il sert, quoi.
11:52Il pense savoir à quoi il a servi.
11:54Il ne sert pas à rien.
11:55C'était ça que je voulais que tu dises.
11:56Ouais, je sais.
11:57Ouais, ouais, mais j'ai du mal à le dire.
11:59C'est pas réglé encore, ça.
12:00Ouais.
12:01Dernière question.
12:03Est-ce que vous avez fait un petit peu de...
12:07De ça ?
12:08Oui.
12:09J'ai fait.
12:10J'ai fait parce qu'il fallait.
12:12J'ai eu beaucoup de chance parce que je me suis associé avec un monsieur très sympa
12:16et qui est mon associé et qui m'a offert ça.
12:19Avant de faire de la télé, parce que je complexais beaucoup sur mes cheveux,
12:22il m'a dit Jordan, c'est Pascal et je l'embrasse très fort.
12:25Il me fait, Jordan, je vais t'offrir des cheveux pour l'antenne.
12:28En tout cas, moi, j'aimerais te dire un truc qui me fait du fond du coeur,
12:31c'est que je pense que t'es une star.
12:32Tu vas être une grande star.
12:34C'est rare, les gens qui font ce que tu fais,
12:36et tu le fais très bien et tu vas être une grande star de la télévision.
12:40Voilà.
12:41C'est beaucoup.
12:42Il faut en finir avec Jordan Deluxe, il faut que tu récupères ton nom.
12:45Et là, tu seras une très grande star.
12:48Je vais réfléchir à ça alors, mouloud.