Thomas Sotto et Marie Portolano reçoivent l'acteur et humoriste Grégoire Ludig à l'occasion de la sortie de son nouveau film "L'esprit Coubertin" disponible en salles à partir du 8 mai 2024 !
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00:00Un acteur au charme immense, à l'affiche aujourd'hui du film « L'Esprit Olympique ».
00:04Et d'esprit, oh il n'en manque pas d'esprit, en plus il est drôle, il est beau.
00:08J'aime bien, j'aime bien.
00:09Et comme c'est un homme de goût, il est aussi dans la vie, M. Portolano, Grégoire Ludig,
00:12bonjour et bienvenue à vous.
00:13Bonjour, merci beaucoup, je suis ravi d'être là, d'habitude je vous regarde, là ça me fait plaisir.
00:17Précisément, c'est pour ça que j'ai une première question à vous poser, qui garde les enfants ?
00:20Là on ne sait pas, là, on a oublié.
00:23Il y en a un qui est là, c'est bon.
00:24Il y en a déjà un qui est là avec nous.
00:26Il y en a un sur trois, ce n'est pas mal.
00:27Exactement, un sur trois.
00:28Bon, on ne va pas faire semblant de se vouvoyer, puisque vous avez compris qu'on est mariés dans la vie.
00:31Moi j'ai envie de vous vouvoyer, Marie-Paul.
00:32Si vous voulez, on peut se faire un petit kiff, il n'y a pas de problème.
00:34Allez, un petit kiff.
00:35Alors dites-moi, c'est quoi l'esprit coubertin ? Est-ce que finalement, ce n'est pas ce que
00:38se disent les losers pour se rassurer ?
00:40Ah oui, c'est bien vu ça.
00:41L'important c'est de participer.
00:42Oui, oui, c'est possible.
00:43C'est vrai que les vrais compétiteurs, enfin les compétiteurs, se sont là pour la gagne
00:46et pour aller au bout, pour avoir une victoire.
00:48L'esprit coubertin peut être un réconfort, mais en même temps, j'aime bien moi me dire
00:52qu'on est tous là pour une discipline ou pour une performance et que si les autres
00:57n'étaient pas là, on ne serait pas là non plus, donc c'est quelque chose de collectif.
01:00Bon, c'est un film sur un anti-héros, on va dire.
01:02Et l'esprit coubertin, ça ressemble à ça.
01:06Bienvenue à Paris.
01:07Il reste une petite semaine d'Olympiade.
01:09Si ça continue comme ça, on risque de finir nos Jeux à zéro médaille d'or.
01:13Ouais, c'est des cons.
01:16Il y a eu un SMS dans les publics, ça fait tutute.
01:21Moi, j'entends tutute.
01:22Je plains, je couds.
01:23Ça fait quoi d'être un des premiers tennismen vraiment nul ?
01:28On est ridicule.
01:31Marie-Aude, la superintendante du groupe France.
01:33Vous connaissez Paul, le shérif ?
01:35On vient, on gagne, on s'en va.
01:38Et vous êtes donc l'adjointe du shérif ?
01:40Ben non, je suis sa coach.
01:43Et on se marre avec la coach.
01:44Emmanuel Bercoux, dans ce film.
01:46Dans ce rôle qu'il joue hyper bien.
01:47Dans le film, vous êtes le président de la délégation française ancien champion olympique de jeu d'eau.
01:51Vous répétez en boucle.
01:53L'anti-héros champion de tir s'appelle Paul.
01:56Quel anti-héros vous a marqué, vous, dans la vie, dans la vraie vie ?
01:59Les anti-héros, il y en a plein.
02:01C'est vrai qu'ils nous touchent beaucoup.
02:02Moi, j'aime bien, vous savez, les clubs un peu petits poussets,
02:04qui sont obligés d'affronter leurs idoles en huitième de finale de Coupe de France.
02:08Genre le Paris Saint-Germain hier, quoi.
02:10C'est dur.
02:11Si c'est pour mettre une mauvaise ambiance.
02:13C'est très dur.
02:15J'aime bien les petits qui rencontrent les grands et qui rencontrent leurs idoles
02:18qui n'ont pas à être là.
02:19Et au final, qui demandent les maillots à la fin.
02:21Elle était vraiment de mauvais poil hier soir, après la défaite de Paris, ou pas ?
02:23Non, non, non.
02:24Ça, c'est une légende.
02:25C'est une légende.
02:26Elle était pire que ça.
02:27Alors, c'est un film sur le sport, un film sur les Jeux Olympiques
02:30qui sort aujourd'hui, le jour de l'arrivée de la flamme à Marseille.
02:33C'est quoi la plus belle émotion de sport pour toi ?
02:37La plus belle émotion de sport, il y en a plein.
02:40Les Jeux Olympiques, pour coller au film,
02:43toutes les victoires de Martin Fourcade avec les tirs.
02:45Évidemment, ça, c'était un grand moment pour la France.
02:48Après, moi, j'ai envie de ramener ça aux Coupes du Monde, évidemment,
02:50les Coupes du Monde de foot et la Coupe du Monde qu'on a vécue il y a deux ans
02:53avec le 3-3 face à l'Argentine, on y a cru.
02:56Mais pourquoi on parle de ça ?
02:57C'est hyper douloureux, en fait, de reparler de ça.
02:59Elle est plus forte que 98 pour vous ?
03:02Elle est différente.
03:0398, il y avait toute une magie.
03:05Et 2022, je l'ai vraiment suivie et j'ai vraiment été excité sur la fin, j'avoue.
03:10Vous avez beaucoup parodié, c'est ça que je voulais dire, le sport avec le palmashow.
03:16Je me souviens d'une imitation notamment de Laurent Paganelli qui était totalement folle.
03:20En plus, on est chez lui, on est bien, on est tranquille, on est sur le vieux port.
03:23C'est impeccable, je vous embrasse.
03:24Qu'est-ce qui est si drôle dans le sport ?
03:27Le côté premier degré, peut-être.
03:29Le côté où vraiment, il y a peu de recul parce qu'en même temps,
03:33on demande à des gens des résultats, on demande à des gens d'aller au bout.
03:36C'est difficile de prendre un peu de recul et d'avoir un petit côté décalé dessus.
03:41Je pense que c'est ça que nous, on amène dans nos sketchs, le petit grain de rigolade.
03:46Dans l'esprit coubertin, vous êtes un ancien champion olympique de judo.
03:50Vous êtes un garçon qui travaille beaucoup pour ses rôles.
03:52Bien sûr.
03:53Vous ne laissez rien au hasard, j'imagine.
03:54On a quelques questions sur le judo.
03:56Est-ce que vous pouvez nous citer trois prises de judo par exemple ?
03:59Champion olympique ?
04:00Oui, en plus, bien sûr.
04:01Il y a l'Uchimata.
04:02Je ne le ferai pas.
04:03L'Uchimata, ça c'est bagarre pied, jambes.
04:06Une.
04:07Il y a l'Ippon Sainoge aussi, ça c'est par-dessus l'épaule.
04:10C'est n'importe quoi impossible.
04:12Je regarde mon téléphone, et il y a le troisième.
04:14Quelqu'un t'a dit les questions, dis la vérité.
04:16Pas du tout, je ne connais personne.
04:18Le plus facile, c'était le Ippon quand même.
04:19Bien sûr.
04:22C'est quoi le Ippon ?
04:23Monsieur vient de le dire.
04:24C'est un Ippon qui a perdu son n.
04:26Voilà, exactement.
04:27Très bonne réponse.
04:28Absolument.
04:29Qu'est-ce qui t'a plu dans le film qui est assez atypique ?
04:32C'est un petit ovni, l'esprit Coubertin.
04:34Déjà, j'ai aimé ce que le réalisateur m'a dit quand on s'est rencontrés.
04:37C'est quelque chose qui pour lui, le sport, c'est viscéral.
04:40Son père était journaliste sportif, il a baigné dedans.
04:43Il a vraiment un respect pour le sport, Jérémy Saint.
04:45Et la façon dont il avait de parler de l'avancée de ce personnage
04:48un peu démuni dans le monde olympique.
04:51Malgré tout, il fait un huis clos dans un univers.
04:54Les Jeux Olympiques, c'est très fast.
04:56J'ai aimé la simplicité qu'il avait de parler du sport.
04:59Et surtout, la curiosité qu'il a développée sur le personnage
05:03qui découvre vraiment ce monde.
05:05Moi, c'est ça qui m'a plu.
05:06Le côté naïf du personnage.
05:08On peut rire de tout, même des Jeux Olympiques.
05:10La preuve avec l'esprit coubertin.
05:13Est-ce que Laurent Paganelli peut nous lancer la pub, s'il vous plaît ?
05:16Bien sûr, j'adore la pub.
05:17J'aime manger, j'aime les voitures, j'aime les shampoings, j'aime tout ça.