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00:00M. Portolano, Grégoire Ludig, bonjour et bienvenue à vous.
00:03Bonjour, merci beaucoup, je suis ravi d'être là, d'habitude je vous regarde, là ça me fait plaisir.
00:06Précisément, c'est pour ça que j'ai une première question à vous poser.
00:08Qui garde les enfants ?
00:09Là on sait pas, là.
00:11Là on a oublié.
00:12Il y en a un qui est là, c'est bon.
00:14Il y en a déjà un qui est là avec nous.
00:15On en a un sur trois, c'est pas mal.
00:16Exact, un sur trois.
00:17Bon, on ne va pas faire semblant de se vouvoyer puisque vous avez compris qu'on est mariés dans la vie.
00:20Moi j'ai envie de vous vouvoyer.
00:21Si vous voulez, on peut se faire un petit kiff, il n'y a pas de problème.
00:24Dites-moi, c'est quoi l'esprit coubertin ?
00:26Est-ce que finalement, ce n'est pas ce que se disent les losers pour se rassurer ?
00:29L'important c'est de participer.
00:31Oui, c'est possible.
00:32C'est vrai que les vrais compétiteurs se sont là pour la gagne et pour aller au bout, pour avoir une victoire.
00:37L'esprit coubertin peut être un réconfort.
00:40Mais en même temps, j'aime bien me dire qu'on est tous là pour une discipline ou pour une performance.
00:45Et que si les autres n'étaient pas là, on ne serait pas là non plus.
00:48Donc c'est quelque chose de collectif.
00:49C'est un film sur un anti-héros, on va dire.
00:52Et l'esprit coubertin, ça ressemble à ça.
00:56Bienvenue à Paris.
00:57Il reste une petite semaine d'Olympiade.
00:59Si ça continue comme ça, on risque de finir nos Jeux à zéro médaille d'or.
01:03Ouais, c'est des cons.
01:09Il y a eu un SMS de mes publics, ça fait tutut.
01:11Moi j'entends tutut.
01:12Je plains, je plains.
01:13Ça fait quoi d'être un des premiers tennismen vraiment nul ?
01:18On est ridicule.
01:22Vous connaissez Paul, le shérif ?
01:25On vient, on gagne, on s'en va.
01:27Et vous êtes donc l'adjointe du shérif.
01:30Ben non, je suis sa coach.