• il y a 7 mois

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du retour des manifestations propalestiniennes à Sciences Po Paris ce mardi 7 mai. Ils reviennent notamment sur l'échange houleux entre Louis Boyard (député LFI) et François-Xavier Bellamy (député européen LR) présents sur place.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00Il est 18h, presque 2 minutes sur CNews et sur Europe 1, on est avec Louis de Ragnel, bonsoir Louis.
00:04Bonsoir Laurence.
00:05Rachel Kahn qui est là, bonsoir. Jean-Sébastien Ferjou du site Atlantico.
00:09Un policier Denis Jacob, bonsoir. Secrétaire Général Alternative Police.
00:12Sabrina Medjéber, essayiste. Eric Reuvel, journaliste.
00:15Bonsoir Laurence.
00:16On va commencer, si vous le voulez bien, par ce qui s'est passé à Sciences Po, devant Sciences Po aujourd'hui encore,
00:20alors qu'il y avait des examens, les étudiants passaient une partie de leurs examens.
00:23Un nouveau blocus a été organisé par des manifestants pro-palestiniens.
00:27On va voir les explications de Mickaël Dos Santos.
00:30Il y a eu un dialogue aussi impromptu entre François-Xavier Bellamy et Louis Boyard de la France Insoumise.
00:35Écoutez.
00:37Une centaine d'étudiants pro-palestiniens mobilisés en début d'après-midi devant Sciences Po,
00:42installés pour certains dans des tentes.
00:45Des professeurs venus soutenir leurs élèves.
00:50Mais aussi deux députés, Louis Boyard, François-Xavier Bellamy,
00:54deux visions diamétralement opposées,
00:56deux élus, symbole de la division qui règne rue Saint-Guillaume.
00:59Si jamais vous avez un peu d'honneur et un peu de fierté pour votre pays,
01:02vous ne pouvez pas laisser la France se rendre complice d'un genre aussi grave.
01:05Parce que des gens qui sont incapables, depuis le 7 octobre,
01:07de dire que le Hamas est une organisation terroriste n'ont aucun honneur.
01:11Quelques minutes après cet échange houleux, Louis Boyard sera repoussé par les forces de l'ordre.
01:16Comme tous les manifestants, le député de la France Insoumise est sommé de quitter les lieux.
01:21Dans la matinée, une vingtaine d'étudiants, aux visages dissimulés par des masques et des keffiers,
01:26avaient obstrué l'entrée de Sciences Po avec des poubelles, du mobilier urbain ou encore des vélos.
01:31Rapidement, ils seront tous délogés par les forces de l'ordre.
01:35Organisé quelques minutes avant la tenue des examens, ce nouveau blocage indigne cette étudiante.
01:41Les étudiantes ne pouvaient pas accéder aux salles.
01:42On avait des gens qui hurlaient devant les fenêtres en pleine période d'examen.
01:45On est 15 000 à Sciences Po.
01:46Là, devant l'école, on est quoi ? 500, peut-être 300.
01:49Une instrumentalisation de la part de ces militants pro-palestiniens.
01:52Instrumentalisation qui est faite par la France Insoumise également.
01:55Suite à ce blocage, deux étudiants de Sciences Po ont été interpellés par les forces de l'ordre.
02:00Voilà, les forces de l'ordre toujours omniprésentes.
02:03Denis Jacob, là, il fallait agir en douceur, surtout ne pas faire de blessés, ne pas provoquer d'incidents.
02:08Bien évidemment, on a affaire à une pseudo-manifestation de voie publique pacifiste,
02:14mais une manifestation non autorisée, illégale.
02:17Donc, forcément, un trouble à l'ordre public.
02:20Je rappelle qu'un attroupement sur la voie publique, c'est une infraction,
02:24et que nous sommes là pour faire respecter et appliquer la loi.
02:28Et donc, notre travail, c'est de les déloger dans le calme, le plus gentiment possible,
02:34sans que nous soyons encore taxés de vilains et méchants policiers,
02:40en précisant que là, en l'occurrence, c'étaient des gendarmes.
02:43Il y a aussi cette confusion régulière.
02:46Certains nous associent trop souvent à la police, alors qu'il peut y avoir des gendarmes.
02:51Mais peu importe, on fait le même boulot et on est là, quelle que soit la corporation,
02:56pour appliquer la loi et le faire dans de bonnes conditions,
02:59pour éviter une fois de plus de victimiser et de dire que les policiers sont des méchants.
03:04Juste, on va revenir sur l'échange entre François-Xavier Bellamy et Louis Boyard.
03:08On va juste partir devant Sciences Po.
03:09Où se trouve Célia Barrette et Axel Rébeau.
03:12Ça a été une journée, encore une fois, mouvementée devant Sciences Po. Célia.
03:19Une journée très mouvementée et pourtant une journée cruciale pour les étudiants de Sciences Po,
03:23puisque, vous l'avez rappelé, Laurence, aujourd'hui se tenait un examen très important
03:27pour une grande partie des étudiants de Sciences Po.
03:29Et en milieu d'après-midi, les forces de l'ordre ont été contraintes de faire évacuer la rue Saint-Guillaume.
03:36Une évacuation rapide qui s'est déroulée dans le calme,
03:42même si plusieurs manifestants ne souhaitaient pas partir.
03:45Certains sont restés au sol, sont restés assis.
03:48Un face-à-face entre les manifestants et les gendarmes,
03:51mais aussi un face-à-face entre Louis Boyard et François-Xavier Bellamy.
03:56François-Xavier Bellamy était venu accompagné d'étudiants pour contester ces blocages,
04:01contester ces mobilisations qui perturbent le déroulement des cours,
04:05qui perturbent le déroulement des examens.
04:08Plusieurs professeurs sont également venus renforcer ce combat,
04:13renforcer cette mobilisation.
04:15Au début, seulement une cinquantaine d'étudiants étaient là et puis des professeurs,
04:19d'autres étudiants des facs voisines sont arrivés.
04:23Sur leur pancarte, on pouvait lire tous les yeux sur AFA,
04:26soutenir Gaza n'est pas antisémite
04:28ou encore libérer les deux étudiants placés en garde à vue avec des photos à l'appui,
04:33puisque ce matin, deux interpellations ont été effectuées par les forces de l'ordre devant Sciences Po.
04:39Merci beaucoup, Célia Barotte.
04:41Axel Rébeau sur place devant Sciences Po.
04:43Denis Jacob, vous voulez nous préciser l'infraction commise ?
04:45Oui, parce qu'on pourrait dire pourquoi il ne reste pas, malgré les sommations de la police,
04:51de partir sur cette manifestation non déclarée, tout simplement,
04:55parce que le fait de rester dans un attroupement après les sommations des forces de sécurité,
05:01c'est un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
05:04Donc c'est bien de le rappeler.
05:06Louis Dragnel, sur le fond, François-Xavier Bellamy a eu raison d'aller porter la contradiction à lui,
05:10voyant de la France à son maison.
05:12Je pense qu'il a dû beaucoup hésiter avant d'y aller,
05:14parce que d'habitude, François-Xavier Bellamy, c'est quelqu'un qui essaie de convaincre
05:17à travers le dialogue, l'intelligence, la rhétorique, les arguments et tout ça.
05:22Et là, il a fait de la politique.
05:24Je trouve que ça lui est réussi plutôt bien.
05:26Il est plutôt bon dans la contradiction face à Louis Boyard.
05:29Donc ça pourrait lui donner des envies de réitérer.
05:32Et globalement, regardez, on parle de lui aujourd'hui, on ne parle pas des autres.
05:35Donc je trouve que c'est un bon point politique pour lui,
05:38d'autant plus que, globalement, il a pu affirmer des convictions qui sont assez claires là-dessus.
05:42Monsieur Rachel Kahn, c'est un dialogue important.
05:45On a entendu qui détient les otages, qui fait un génocide.
05:48Voilà, c'est tous ces arguments qu'on entend depuis des semaines.
05:51Je trouve que là, il y a François-Xavier Bellamy qui se révèle dans cette campagne.
05:58Et ça fait du bien, il a eu effectivement raison.
06:01Par contre, il n'y a pas deux visions qui s'opposent.
06:04Il y a Bellamy qui a une vision sur un fondement, justement, juridique,
06:12et notamment aussi républicain et humaniste.
06:15Et puis, il y a un autre qui ne fait que répéter, qui est le perroquet du Hamas.
06:20Et c'est tout.
06:21Après, là, je voyais des pancartes avec marqués
06:25« Les étudiants sont notre espoir ».
06:27Mais non, les étudiants, là, sont notre désespoir.
06:30En tout cas, ceux qui bloquent Sciences Po pour que les autres ne puissent pas aller étudier
06:34et passer leurs examens, c'est absolument honteux.
06:38Et puis, il transpire cette haine, cette haine du juif, au fond,
06:42qui n'est pas tolérable, et j'espère qu'ils seront sanctionnés.
06:47Par l'école ?
06:49Oui, par l'école, absolument.
06:51Je ne pense pas qu'ils sont tous de l'école.
06:53Et puis, là, maintenant, il revendique la libération des deux étudiants.
06:58J'aurais bien aimé qu'ils puissent revendiquer la libération des trois otages.
07:02De tous les otages.
07:03Oui, mais notamment les Français.
07:05Vous avez raison.
07:06Sabrina, rapidement.
07:07Oui, à l'instar de ce que vient de dire Rachel,
07:09j'aurais bien aimé qu'ils aillent manifester devant l'ambassade de Chine,
07:11par exemple, pour les Ouïghours,
07:13car apparemment, c'est une des causes qu'ils sont censés défendre.
07:17La même chose en Iran, pour défendre les femmes iraniennes
07:22et les hommes iraniens qui risquent leur vie
07:24pour combattre un régime théocratique.
07:26Ces gens-là mettent leur vie en péril, en danger,
07:29pour la cause et la noblesse de leur cause.
07:31Ces petits bourgeois et ces télégraphistes du Hamas
07:35dont fait partie M. Boyard, mais ça, ce n'est pas nouveau,
07:37puisque, encore une fois, Sciences Po,
07:39c'est devenu le bureau électoral de la France insoumise.
07:41Il y a eu un sondage au CIVIPOF l'année dernière
07:43qui précisait qu'il avait fait 55% quand même,
07:45Jean-Luc Mélenchon, à Sciences Po.
07:47Tout ça est un agrégat de cette convergence des luttes.
07:50On a entendu tout à l'heure une parole d'une professeure d'université
07:53qui nous parlait des colonialismes
07:56dont les parents avaient aidé à reconstruire la France.
07:59C'est un discours, un aphorisme classique dans leur discours.
08:03En fait, c'est précisément, encore une fois,
08:07la convergence de la lutte à l'indigénisme.
08:09Auréa Boutelja, les Blancs, les Juifs, les Nous,
08:12et Jean-Luc Mélenchon, Citoyens, Réveillons-nous, etc.
08:16Mais ce qui est intéressant à comprendre,
08:18c'est que la pénétration de la pensée indigéniste,
08:22elle est très importante, parce qu'Auréa Boutelja,
08:24qui avait déclaré quand même « Mohamed Merah, c'est moi »,
08:27a récemment déclaré que Jean-Luc Mélenchon était un butin de guerre.
08:30Je reprends ses mots.
08:32Elle disait « C'est un truc de dingue,
08:34on a récupéré un laïcard de fou auprès de nous
08:38parce qu'il a le même combat contre l'islamophobie. »
08:41Tout est dit.
08:42Tout est dit, mais juste une dernière chose.
08:44Si seulement Louis Boyard, ou n'importe quel, encore une fois,
08:47membre de la France Insoumise,
08:49pouvait avoir un débat avec Mossad Hassan Youssef,
08:53qui est le fils de l'un des leaders du Hamas,
08:56qui est interviewé à travers le monde
08:58pour dénoncer ce qu'est le Hamas,
09:01peut-être que ça mettrait un peu d'ordre dans ce pays.
09:04Denis Jacob, rapidement.
09:06Je n'ai pas eu pour habitude jusqu'à présent
09:09de prendre la parole sur ce sujet hautement politique,
09:12mais aujourd'hui, je voudrais quand même faire part de mon vécu.
09:15Je pense qu'il est temps que je le dise.
09:17J'ai été moi-même victime de discrimination
09:19de par le nom que je porte,
09:21alors que je ne suis pas de profession juive.
09:24Et je pense que certains politiques feraient mieux
09:27de tourner cette fois leur langue dans leur bouche
09:29sur les propos qu'ils tiennent,
09:31parce que pour connaître ce que vit le peuple juif,
09:34il faut malheureusement y être confronté.
09:36Je ne suis pas juif, mais je l'ai vécu.
09:38On est allé jusqu'à me faire porter l'étoile jaune
09:40dans ma jeunesse.
09:41Donc je peux vous garantir que c'est très dur à vivre,
09:45déjà parce que je ne suis pas concerné par la cause juive,
09:48mais alors quand on l'est, je n'ose imaginer
09:52ce que peut vivre ce peuple.
09:54Je tenais à en témoigner pour la première fois
09:57de ma vie publiquement,
09:59parce que je le garde pour moi depuis toutes ces années.
10:03Je voulais en témoigner.
10:04Il vous sent très ému.
10:05Oui, parce que quand vous avez 18 ans,
10:08vous faites votre service militaire
10:10et que votre bisoutage consiste à vous faire marcher à quatre pattes
10:13avec l'étoile jaune, avec une ceinture autour du cou.
10:17Oui, il faut le vivre.
10:19J'ai vécu avec pendant 40 ans.
10:22Aujourd'hui, je voulais en témoigner
10:23parce que je trouve irresponsable
10:26certaines prises de position qui sont faites aujourd'hui.
10:29Alors moi, je dénonce tout ce qui peut être fait
10:31dans la bande de Gaza, bien évidemment.
10:33Personne ne peut cautionner la mort d'enfants.
10:36Mais il ne faudrait peut-être pas oublier qui a commencé,
10:39et quelle a été la conséquence de l'attaque
10:42qu'a subie le peuple israélien.
10:44Prise de parole très forte de Denis Jacob.
10:46Vraiment, merci de ce témoignage.
10:48Rapidement, Jean-Sébastien Ferjou, avant la pause,
10:50sur cette séquence qu'on a vue devant Sciences Po
10:53entre François-Xavier Bellamy et l'insoumis Louis Boyard.
10:57Je crois qu'en ce qui concerne François-Xavier Bellamy,
10:59elle est très bonne pour lui,
11:01parce qu'on sait qu'il est habile d'un point de vue rhétorique
11:04et que c'est quelqu'un qui est structuré,
11:06qui est capable d'avoir un discours de fond.
11:07On l'a vu un peu dans les débats, d'ailleurs,
11:09parce qu'il arrive à se mettre un peu en position
11:11au-dessus de la mêlée.
11:12Et c'était ce qui, d'ailleurs, bénéficiait il y a longtemps
11:14à Jean-Luc Mélenchon, quand il savait, en 2017 notamment,
11:17faire le professeur, mais pas le professeur ennuyeux,
11:20mais celui qui prend le temps d'expliquer les choses
11:22et de les expliquer clairement.
11:24Là, on a vu un François-Xavier Bellamy,
11:26qui à présent avait de la peine à imprimer dans cette campagne,
11:28mais montrer cette qualité-là,
11:30il lui manquait quelque part un peu de tempérament,
11:33de caractère, parce qu'il a un côté très lisse,
11:35très jeune homme de bonne famille, bien élevé,
11:37qui dessert bien souvent en politique.
11:40Là, le fait d'avoir su tenir tête à Louis Boyard
11:42et de parler extrêmement clairement,
11:44je pense que c'est un très bon point pour lui.
11:46Et il a raison, sur le fond aussi,
11:48de souligner cette convergence qui existe
11:50entre l'islamisme, d'une part,
11:52et la gauche radicale,
11:55parce que c'est ce qu'on voit.
11:56Il faut suivre l'argent, il faut suivre les pistes de l'argent.
11:58Quand on voit qui sont les gens qui financent
12:00notamment les manifestations aux Etats-Unis,
12:02on voit qu'il y a d'un côté des méthodes
12:04qui relèvent très clairement des antifas,
12:05ce sont les mêmes méthodes d'occupation,
12:07parce que ça ne s'improvise pas comme ça
12:09de bloquer des bâtiments pendant des jours et des jours.
12:11On a vu des gens avec des masques noirs.
12:13Ce sont les méthodes, en résumé,
12:15ce sont les méthodes des antifas.
12:16De l'autre côté, il y a des islamistes
12:18et l'antrisme islamiste d'un certain nombre de régimes étrangers,
12:20parce que les gens qui financent cette cause-là,
12:22notamment aux Etats-Unis,
12:24ce sont des gens qui peuvent venir de Syrie,
12:26des gens qui peuvent venir, qui sont les mêmes,
12:28qui financent un certain nombre de mouvements politiques
12:30et ou terroristes palestiniens.
12:32Donc cette convergence-là, elle existe.
12:34Le CNRS nous soutient que l'islamo-gauchisme n'existe pas.
12:36On attend, moi j'attends, de pied ferme
12:38qu'ils nous donnent un qualificatif
12:41pour décrire cette alliance.
12:43Comment faut-il appeler cette convergence
12:45de la gauche radicale d'un côté,
12:47des islamistes de l'autre ?
12:48Éric, Éric Revel.
12:51Oui, Bellamy, il a réussi un très beau coup,
12:53il fait de la politique.
12:55Alors, Guy de Montpassant avait écrit un roman
12:57qui s'appelait Bellamy.
12:58J'espère que les unes de journaux vont consacrer
13:00le Bellamy eurodéputé, parce que ce qu'il a fait là,
13:02oui, c'est du courage, c'est de la politique,
13:04et c'est une façon, et peu d'hommes politiques l'ont fait
13:08depuis que la France Insoumise est sur place avec Sciences Po,
13:10d'aller affronter dans la rue,
13:12avec un contexte quand même qui n'est pas simple,
13:15cette furia.
13:17Mais je voudrais aussi aborder la question de Sciences Po,
13:19parce que vous avez beaucoup d'entreprises privées
13:24qui financent Sciences Po, ou qui finançaient.
13:27L'État finance aussi beaucoup.
13:29L'État aussi, bien sûr.
13:30Bon, la région Île-de-France, avec Valérie Pécret,
13:32c'est d'essayer de retirer, de suspendre ces dons,
13:37mais il y a de plus en plus d'entreprises privées
13:39qui sont en train ou de réfléchir,
13:41ou de retirer leurs subventions à Sciences Po.
13:43Un peu comme aux États-Unis.
13:45Exactement, ça se passe à Harvard,
13:46ça se passe au MIT à Boston,
13:48et là, vous avez ce vrai sujet-là,
13:50qui est, un, l'atteinte à une école d'élite,
13:53et deux, des moyens de financement qui risquent de se tarir,
13:57parce que vous avez des patrons citoyens,
14:00ou des élus citoyens,
14:02qui considèrent que ce spectacle est non seulement nul,
14:05mais qu'ils n'ont pas envie, eux, d'y mettre leur image.
14:07Allez, petite pause, on se retrouve dans un instant
14:09dans Punchline, sur CNews et sur Europe 1.

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