François Asselineau, tête de liste Union populaire républicaine, était en direct sur BFMTV.
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00:00— Il a raison d'accueillir le président Xi Jinping, qui est la première puissance économique du monde. Il a raison d'accueillir très bien.
00:08Il a eu tort de l'accueillir avec Mme von der Leyen. Est-ce qu'on imagine Charles de Gaulle accueillant le président chinois à Paris avec...
00:15— C'est vrai que le président de la Commission était là hier matin pour l'accueillir. — Avec le président de la Commission européenne à l'époque,
00:18qui était Walter Hallstein, qui était un juriste nazi, d'ailleurs. On n'imagine pas ça. Donc moi, je trouve que c'est bien.
00:23Quant à ceux qui reprochent à M. Macron de ne pas évoquer les droits de l'homme et les Ouïgours, je rappelle qu'il y a 68 pays aux Nations unies,
00:31dont d'ailleurs plus de 15 pays ou 19 pays du monde arabo-musulman, qui soutiennent la Chine sur ce qui se passe au Sinkiang.
00:38Donc ce ne sont pas nos affaires. Nous n'avons pas à nous mêler de ça. — Donc même s'il y a un génocide en cours, d'après plusieurs rapports de l'ONU,
00:44pour vous, ce ne sont pas nos affaires, pour les Ouïgours. — Oui, mais vous savez le mot « génocide ». C'est un mot qu'il faut
00:48mener avec beaucoup de prudence. Je ne suis pas là pour défendre le régime chinois. Je suis là pour défendre les intérêts de la France.
00:52Ce ne sont pas nos affaires. Et il y a beaucoup, beaucoup d'arrière-pensée derrière tout ça.