• il y a 7 mois
Comme à son habitude, Luis Enrique s'est montré confiant avant la demi-finale de Ligue des champions du PSG face à Dortmund ce mardi. L'entraîneur a son plan et est persuadé que son équipe va se qualifier.

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Transcription
00:00 Comme vous pouvez l'imaginer, mon analyse est très profonde, basée sur mon connaissance.
00:06 C'est vrai que chaque avant-marché a ses caractéristiques.
00:09 C'est quelque chose qui peut surprendre certains.
00:12 Pourquoi il s'en sort si ce n'est pas pour ce que nous considérons ou si il n'est pas en meilleur état de forme ?
00:19 En revanche, il y a d'autres qui sont meilleurs en fonction de ce que nous comprenons qu'il faut passer dans le match
00:25 et des qualités techniques et physiques dont il faut jouer un joueur ou un autre.
00:30 J'ai de la chance pour demain car j'ai plein de confiance en tous les joueurs
00:34 de l'attaque, de la ligne de média et de la défense
00:37 pour pouvoir jouer et commencer le match.
00:41 Demain sera le moment de l'élever.
00:44 C'est ce que fait un sport merveilleux comme le football.
00:49 C'est ingrat et injuste, mais c'est un sport qui permet que dans une saison
00:56 il se passe beaucoup de choses et que toutes les choses comme la vie ne sont pas bonnes.
01:00 En fait, la majorité ne sont pas mauvaises.
01:02 Et vivre ce processus de façon positive,
01:07 en essayant de faire mieux pour ton équipe et en essayant d'aider ton équipe,
01:12 c'est très gratifiant comme entraîneur, surtout quand on obtient un résultat comme celui-ci.
01:17 Mais je le répète, notre objectif est clairement d'atteindre une finale,
01:24 une finale de Champions, qui se joue très peu de fois dans la carrière d'un joueur ou d'un entraîneur.
01:29 Et avant de pouvoir atteindre cette finale, tu dois être meilleur que un grand équipe comme c'est le Dortmund.
01:34 Nous avons toujours un objectif commun.
01:40 C'est pour cela que nous essayons de sortir en jouant le ballon de l'arrière.
01:43 C'est de porter au devant le ballon dans les meilleures conditions.
01:46 Que ce soit un bon avant-match ou un autre.
01:49 Porter le ballon dans les meilleures conditions.
01:50 En fait, comme c'est un équipe, nous demandons aussi aux avant-matches
01:53 d'atteindre le moins de ballons possibles en arrière, pour que nous puissions jouer le plus possible.
01:58 C'est un pensement très basique, très simple,
02:00 mais je crois que c'est très didactique pour les joueurs jeunes et pour les entraîneurs de catégories inférieures.
02:06 Nous sommes tous un équipe, et dans une orchestre, chacun joue un instrument.
02:10 Et dans le football, c'est pareil.
02:11 Les joueurs, même si ils sont très bons et des étoiles mondiales,
02:15 doivent nous aider à défendre.
02:17 Et nos défenseurs, même si ils sont très bons en défendant,
02:20 doivent nous aider à porter le ballon dans les meilleures conditions en arrière.
02:23 C'est un peu l'objectif pour chaque match.
02:26 Regardez, c'est très facile.
02:31 Chaque match est totalement différent.
02:33 Où sont les espaces ?
02:34 Si il y en a, ça dépend de l'endroit où se défend le rival.
02:37 Parfois, le rival est repris dans son terrain de jeu,
02:40 mais il y a de l'espace entre les lignes, et les joueurs peuvent participer à l'intérieur.
02:43 Parfois, les rivals se ferment,
02:46 et il n'y a pas d'espace entre les lignes,
02:48 et tu ne peux pas jouer, et tu vas tomber à l'extérieur.
02:51 Il y a des rivals comme Dortmund qui vont nous pressionner à hauteur,
02:54 et qui vont être repris dans un repris de milieu,
02:56 et il y a de l'espace derrière eux, mais il y a aussi de l'espace entre les lignes.
02:59 Notre objectif est que nos meilleurs joueurs,
03:02 et je l'ai depuis que je suis entraîneur,
03:05 que nos meilleurs joueurs participent le plus possible.
03:09 Mais bien sûr, si un rival se ferme derrière,
03:11 il n'y a pas d'espace, peu importe qu'il soit un avant,
03:13 je ne veux pas que l'avant touche le ballon au centre,
03:16 parce que ça ne vaut pas la peine.
03:17 Je veux que l'avant, dans un match difficile,
03:20 touche le ballon dans la phase critique et dans la zone critique,
03:23 où c'est difficile.
03:24 Mais, je le répète, en général,
03:26 je sais que vous avez envie de parler de Kylian,
03:28 et je suis déjà habitué à parler de Kylian,
03:36 mais je pense que notre objectif est de chercher nos meilleurs joueurs,
03:39 mais si c'est un avant, ne vous inquiétez pas,
03:42 ils ne vont pas vous laisser toucher le ballon deux fois au point pénal.
03:44 Vous le laisserez dans notre milieu.
03:47 Dans notre milieu, je ne m'inquiète pas qu'il touche là-bas.
03:49 Je veux qu'il touche là où il est déterminé.
03:51 Kylian et les avants qui peuvent participer.
03:56 C'est une question très espagnole,
03:58 très à votre style.
03:59 Allons vers le négatif, qu'est-ce qui peut être le pire ?
04:01 Que nous ne passons pas, non ?
04:03 La vie continue, il va sortir le soleil,
04:06 quand il sort le soleil à Paris, c'est merveilleux.
04:08 Nous, comme des sportsmen, et comme dans la vie,
04:10 si nous ne passons pas à la finale,
04:12 nous applaudirons le rival, même si il ne le mérite pas,
04:14 nous le félicitons, nous nous leverons l'autre jour,
04:17 mais avec honte, en pensant que je me lève de nouveau,
04:21 et que je vais essayer de le faire,
04:22 et que l'année qui vient, je vais essayer de revenir à la finale.
04:24 C'est l'objectif.
04:26 Je vous écoute très bien, votre famille.

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