• il y a 7 mois
Face aux blocages propalestiniens dans les universités, Matignon assure que "la fermeté et est restera totale". Une intervention a eu lieu ce vendredi pour évacuer les militants qui occupaient Sciences Po Paris, alors que Gabriel Attal appelle "à tout mettre en œuvre pour mettre un terme pur et simple à cette spirale honteuse"

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Transcription
00:00 - Je pense aujourd'hui qu'il est important d'appeler à l'apaisement,
00:03 d'appeler au débat.
00:05 Il faut débattre.
00:06 - On en est loin aujourd'hui.
00:07 - Oui mais aujourd'hui il faut appeler au débat.
00:08 Il faut appeler à l'apaisement et à un débat dans des cadres démocratiques.
00:13 Aujourd'hui ce qui se passe, c'est K-Sciences Po,
00:14 et on va parler des faits.
00:16 Ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'il y a une ostracisation des étudiants
00:19 qui osent émettre un avis nuancé sur le conflit.
00:25 Un simple avis nuancé et considéré comme un avis pronétario.
00:27 - Qu'est-ce que vous pointez du doigt précisément ?
00:29 - Je pointe d'une part l'ostracisation des étudiants
00:32 qui ne se conforment pas à l'opinion des militants pro-palestiniens,
00:37 qui est une opinion qui est légitime.
00:39 Mais il va falloir arrêter un jour d'imposer aux autres une opinion.
00:43 Parce qu'aujourd'hui K-Sciences Po est dans un climat
00:45 où l'ostracisation des étudiants qui émettent un avis nuancé...
00:48 - Vous avez constaté des choses ?
00:49 Je passe sur le terrain, racontez-nous ce que vous avez pu voir.
00:50 - Oui mais par exemple, je vais prendre mon cas personnel,
00:52 je vais en profiter pour témoigner.
00:54 Mais par exemple, il y a des étudiants qui sont considérés comme sionistes,
00:58 qui entrent dans le hall de Sciences Po, le fameux hall singulier,
01:03 connu pour son ouverture au débat.
01:05 Et aujourd'hui, les militants pro-palestiniens,
01:07 qui sont vêtus de keffier et de masque,
01:08 prennent le haut-parleur et font l'annonce
01:11 "Attention, des sionistes entrent, mettez vos masques".
01:14 - Alia Amelie, vous répondez quoi à ça ?
01:16 - Nous, on répond effectivement...
01:17 Enfin, pour répondre à ce qui a déjà été dit au début,
01:19 nous, on considère effectivement que le débat doit se créer au sein des universités.
01:23 Et à partir du moment où on a quand même des universités qui fêblent...
01:26 - Mais sur ce que nous raconte notre invité,
01:29 sur l'extériorisation des étudiants...
01:32 - Oui, effectivement, il y a peut-être de l'ostratisation des étudiants sur ce conflit-là.
01:36 Mais effectivement, nous, on considère que la principale revendication
01:40 qu'il y a en train de faire dans ces mouvements sociaux, c'est pour la paix.
01:43 - Oui, mais là, ce n'est pas le sujet.
01:45 - Et à partir de ce moment-là, quand on a effectivement des étudiants qui revendiquent ça,
01:49 je pense que ça rejoint la majorité des étudiants qui se mobilisent.
01:52 - Je pense qu'il est important que les gens, les téléspectateurs,
01:54 prennent conscience de l'ambiance qui règne aujourd'hui à Sciences Po.
01:57 Les étudiants sont stigmatisés, sont visés, ensuite menacés, diffamés, insultés...
02:01 Sans parler de la question de l'antisémitisme.
02:04 Aujourd'hui, le mouvement pro-palestinien, à Sciences Po en tout cas,
02:08 émet des propos antisémites, commet des actes antisémites.
02:12 - Évidemment !
02:14 - Lors de la grande réunion hier, l'UJF, l'Union des étudiants juifs de France,
02:17 a dénoncé les plus de 90 actes antisémites recensés à Sciences Po Paris.
02:21 - Pas un seul applaudissement venant des militants pro-palestiniens.
02:24 Pas un seul !
02:25 - Non, nous aujourd'hui...
02:26 - Aucun propos pour demander la libération des otages venant du camp pro-palestinien à Sciences Po.
02:30 - Nous, effectivement, on considère qu'il y a des actes antisémites
02:33 au sein de ces mobilisations, mais elles restent une minorité et elles sont individuelles.
02:37 - Et condamnables ! Il faut les condamner !
02:39 - Et condamnables, bien évidemment.
02:40 Nous, l'UNEF, on les condamne, et justement, on réagit par rapport à ça.
02:44 On considère effectivement que l'antisémitisme n'a pas sa place
02:47 au sein de nos lieux d'études, ni au sein des mobilisations qui sont en train d'être faites.
02:50 La preuve, on a organisé un rassemblement, nous, l'UNEF, en novembre,
02:54 contre l'antisémitisme, pour pouvoir discuter de façon globale sur ces sujets-là.
02:59 On demande des réponses à la ministre pour mettre en place des choses réelles contre l'antisémitisme.
03:04 Mais oui, on les condamne et on considère que c'est quand même quelque chose
03:06 qui est minoritaire au sein de ces mouvements sociaux.
03:08 Et aujourd'hui, on instrumentalise ces mouvements sociaux sous le couvert de ça.

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