• il y a 7 mois
El pequeño salvaje

26 de marzo de 1971 en cines | 1h 30min | Drama
Dirigida por François Truffaut | Guion Jean Gruault, François Truffaut
Reparto François Truffaut, Jean Dasté, Françoise Seigner
Título original L'Enfant sauvage

El film narra la historia real de un niño que fue abandonado por sus padres al nacer y que se crio en el bosque profundo francés. Víctor, éste fue el nombre que se le puso cuando fue encontrado, no conocía norma social alguna y sus preocupaciones se basaban solamente en satisfacer sus necesidades más básicas. Durante el invierno de 1798, ante la falta de alimento, el niño salvaje se acercó a una granja en busca de provisiones y allí fue donde lo recogieron. Científicos y estudiosos se interesaron mucho por el caso, puesto que ofrecía múltiples posibilidades investigadores y al final, fue el médico Jean-Marc-Gaspard Itard quien se hizo cargo de su educación.

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Transcription
00:00 <i>...
00:19 - Qu'est-ce qu'il se passe encore ?
00:21 - Ce garçon finira par mourir ici.
00:23 On s'occupe de lui pour l'examiner et pour l'exiber comme un monstre à la fois.
00:25 - Écoutez-moi, c'est inévitable.
00:27 Ce garçon est intérieur à tout et encore plus à nous ici.
00:30 Il est au-dessous de l'animal.
00:32 - La question n'est pas là.
00:34 Ou plutôt si même à l'animal, on s'occupe de lui, on essaie de l'éduquer.
00:36 - Vous croyez qu'il est capable d'éducation ?
00:38 - Je ne sais pas.
00:40 Je pense seulement qu'il était inutile de l'arracher la vie qui venait en forêt
00:43 si c'est pour l'enfermer ici comme pour le punir d'avoir déçu la curiosité des Parisiens.
00:46 Parce que finalement, c'est ça qu'on lui reproche.
00:48 - Écoutez-moi.
00:50 Pour moi, c'est un idiot.
00:52 (Bruit de la pluie)
01:02 - Je ne vois aucune différence apparente entre lui et les malheureux idiots
01:06 dont je m'occupe tous les jours à Bicette.
01:08 D'ailleurs, vous devriez venir un jour avec moi, je vous assure.
01:11 - Vous ne voulez tout de même pas l'envoyer à Bicette ?
01:13 - Mais je ne vois pas d'autre issue.
01:15 Il ne peut pas rester ici, petit ça dans son intérêt.
01:17 Aussi bien que dans l'intérêt de nos enfants sournets.
01:20 - Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?
01:22 - Je pense en effet qu'il ne peut pas rester ici.
01:24 Mais je crois que ce serait désastreux de l'envoyer à Bicette.
01:26 Pour moi, ce n'est pas un enfant idiot.
01:28 C'est simplement un enfant qui a eu l'infortune de passer 6, 7, peut-être 8 années
01:31 dans la forêt, dans une solitude et un isolement absolu.
01:35 - En somme, moi, je pense que cet enfant a été abandonné
01:38 et probablement égorgé par ses parents parce qu'il était anormal.
01:41 Vous, vous pensez qu'il est devenu anormal à cause de son isolement ?
01:44 - Oui.
01:45 - Et alors, pourquoi l'a-t-on abandonné ?
01:47 - Simplement parce que c'était un enfant illégitime, un enfant encombrant
01:50 dont il fallait absolument se débarrasser.
01:52 - Vous croyez pouvoir faire quelque chose pour lui ?
01:54 - Oui. Je voudrais tenter de faire son éducation.
01:56 C'est mon désir et j'y pense depuis que j'ai découvert son existence
01:59 en lisant le journal des débats.
02:00 Mais pour cela, il faudrait que l'administration me confie complètement la garde de cet enfant.
02:04 - Vous voulez l'emmener avec vous ? Chez vous ?
02:06 - Oui. - Et comment ferez-vous ?
02:08 - Ma gouvernante, Madame Guérin, s'occupera de lui.
02:10 J'habite une maison en dehors de Paris,
02:12 à du village des Batignolles.
02:14 ...
02:33 - Voilà l'enfant.
02:34 - Bonjour, mon garçon. Tu seras bien ici.
02:37 Nous te soignons.
02:39 - Vous avez raison, Madame Guérin.
02:42 - Je ne peux pas vous comprendre, mais je voulais parler de moi-même.
02:44 C'est le plus souvent possible.
02:45 - Voilà la salle à manger.
02:47 Viens au premier.
02:49 Tu connais sa maison.
02:51 - Allons.
02:53 ...
03:02 - J'ai obtenu que l'enfant me soit confié,
03:04 et ma gouvernante, Madame Guérin, recevra de l'administration
03:06 150 francs par an pour ses soins et peines.
03:08 Je connais la difficulté de ce que nous entreprenons.