Raphaël Glucksmann a été empêché mercredi matin de rejoindre le cortège de manifestants du 1er-Mai à Saint-Etienne par des militants pro-palestiniens. Le candidat PS aux élections européennes et son entourage ont subi des jets de peinture et des cris comme «Glucksmann casse-toi» ou «Palestine vivra».
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00:00 Insultes, jets de peinture ou encore menaces,
00:04 des manifestants tenant des drapeaux pro-palestiniens
00:07 ont pris à partie la tête de liste du PS Raphaël Glucksmann
00:10 alors qu'il rejoignait le cortège du 1er mai.
00:12 Ce dernier a mentionné leur possible appartenance
00:15 aux partis de la France insoumise.
00:16 Il y avait des drapeaux de révolution permanente
00:18 et de la France insoumise.
00:19 C'est leur conception du débat démocratique,
00:21 ce n'est pas la nôtre.
00:22 Nous, on est des démocrates de combat,
00:24 des démocrates jusqu'au bout des ongles
00:26 et on exclut a priori toute forme de violence physique et verbale
00:31 de la confrontation politique qui fait vivre la démocratie.
00:34 Jean-Luc Mélenchon a immédiatement refuté ses accusations.
00:37 De son côté, Mathilde Panot, interrogée chez nos confrères de France Info,
00:41 a déclaré qu'il s'agissait d'un incident monté de toute pièce
00:44 pour accuser les insoumis.
00:46 La plupart des partis condamnent cette agression.
00:48 C'est le cas de Clément Beaune,
00:49 qui maintient la responsabilité de LFI dans ces violences.
00:53 La responsabilité est plus lourde encore,
00:54 elle est indirecte mais très forte
00:57 parce que la France insoumise délibérément entretient
01:00 à l'égard y compris d'ailleurs de ses partenaires de gauche,
01:02 ça devrait les faire réfléchir,
01:04 un climat de violence, un climat de tension,
01:07 un climat de division.
01:08 Raphaël Glucksmann a attribué ses mouvements de colère
01:12 à une frustration en référence au sondage pour les élections européennes,
01:16 favorable pour le PS, qui resserre l'écart avec la majorité.
01:20 [Musique]
01:24 [SILENCE]