• il y a 7 mois


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Transcription
00:00 Et pendant ce temps-là, le coup de colère du ministre de l'économie Bruno Le Maire qui convoque le PDG de la SNCF, pourquoi ?
00:07 Et bien parce qu'il regrette de ne pas avoir été averti de l'accord sur les fins de carrière à la SNCF qu'il juge provocant.
00:14 Aurélien Fleureau, Jean-Pierre Farandou va devoir rendre des comptes.
00:18 Effectivement, le ton est monté ce matin, presque dix jours après cet accord qui avait permis d'envisager sereinement, sans préavis de grève,
00:24 les ponts de mai où les trains seront forcément bien remplis. Les négociations entre direction et syndicats duraient depuis des mois
00:31 et le point des fins de carrière était particulièrement tépineux. Plus de statut, plus vraiment de régime spécial des retraites.
00:36 Et alors, les cheminots voulaient tout de même des garanties. Ils ont fini par en obtenir, en particulier les contrôleurs qui pourront partir 18 mois avant l'âge de départ
00:44 en étant payés 75% de leur salaire. C'était 12 mois jusque-là. Une manière de détricoter la réforme des retraites.
00:50 Personne n'a oublié les mois de grève et de manifestation en 2023. L'opposition, surtout les républicains, avaient fortement critiqué cet accord.
00:56 Bruno Le Maire a donc fini par réagir. Il a convoqué Jean-Pierre Farandou. Il parle de dysfonctionnement, d'accords pas satisfaisants.
01:03 Le PDG de la SNCF est sommé de venir s'expliquer à Bercy alors qu'un nouveau préavis de grève a été déposé par des cheminots
01:09 qui demandent le même niveau de prime J.O. que leurs camarades de la RATP. Ce sera pour le 21 mai et cela concerne l'île de France.
01:15 Les précisions d'Aurélien Fleureau, spécialiste transports à Europe.

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