Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive, était l’invité de La Matinale, ce jeudi 2 mai, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur les mobilisations propalestiniennes à Sciences Po Paris : «On ne peut laisser une institution comme Sciences Po donner cette image délétère. Il y a une direction qui doit prendre ses responsabilités».
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00:00 De mon point de vue, c'est que moi j'ai été étudiant à Paris 8 dans les années 80, Paris 8, Saint-Denis,
00:05 qui n'était pas une université considérée comme plutôt une université assez engagée à gauche,
00:12 mais dans un respect total.
00:15 Dans un respect total, aujourd'hui il n'y a plus de respect.
00:18 La faute à qui ?
00:19 La faute c'est qu'à un moment donné il faut qu'on remette l'autorité au centre des débats.
00:24 Oui, mais le mot ne cesse d'être répété, mais très concrètement par exemple,
00:27 qu'aurait-il fallu faire ? Est-ce qu'il aurait fallu suspendre les subventions de l'école
00:31 comme l'a fait Valérie Pécresse présente dans la région ?
00:33 Et je rappelle que la ministre de l'Enseignement supérieur ne le veut pas.
00:36 Oui, enfin à un moment donné on ne peut pas laisser, encore une fois, cette image,
00:40 on ne peut pas laisser une institution comme Sciences Politiques,
00:43 je pense qu'il y a un paquet de celles et ceux qui sont passés par Sciences Po,
00:47 qui est une institution de référence depuis des années dans notre pays,
00:51 aujourd'hui, mais quelle image, quelle image délétère !
00:54 Mais c'est incroyable ! Alors on va laisser faire Sciences Po, on va laisser des débats…
00:58 Et c'est qui le "on" M. Carle-Olive ?
01:00 Ben la direction ! A un moment donné il y a une direction de Sciences Politiques
01:04 qui doit prendre aussi ses responsabilités.
01:06 Mais pardonnez-moi, j'ai lu le fil sur les réseaux sociaux de Mme la ministre de l'Enseignement supérieur
01:10 et j'ai vu qu'elle avait félicité l'actuel administrateur de Sciences Po pour son action
01:14 juste après le communiqué de l'établissement il y a quelques jours.
01:16 Oui, enfin à un moment donné…
01:17 Est-ce que vous dites la même chose dans cette majorité ?
01:19 Moi je dis simplement qu'à un moment donné on ne peut pas laisser faire,
01:22 on ne peut pas laisser le bouchon filer pour qu'on ait des images d'étudiants
01:26 qui se promènent, qui font des cortèges, enfin ce n'est pas la fête des loches Sciences Po quand même !
01:30 C'est quand même incroyable !
01:32 Et si on laisse faire à Sciences Po, alors dans nos écoles, dans nos écoles primaires,
01:35 dans nos collectivités, il ne faut pas pleurer derrière si on a effectivement de la même manière
01:39 des dérives qui sont de plus en plus nombreuses.
01:44 Moi ça m'insupporte, ça m'insupporte parce que ce n'est pas l'image que je souhaiterais donner
01:48 à l'éducation de nos enfants dans des universités publiques ou dans des écoles d'ordre privé.
01:54 Donc fermeté totale pour vous ?
01:56 Bien sûr fermeté totale !
01:57 Évacuation s'il y a blocus ?
01:58 Mais bien sûr !
01:59 Sanction s'il y a manifestations ?
02:00 Mais bien sûr !
02:01 Réciprocité entre les droits et les devoirs. Mais bien sûr, fermeté !
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