• il y a 7 mois
Le chroniqueur politique Olivier Dartigolles, après l'éviction de Raphaël Glucksmann d'un cortège à Saint-Etienne : «Il y a une dizaine d'années maintenant que le 1er mai est pourri par des groupuscules violents qui ne sont absolument pas intéressés par la question sociale».

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Transcription
00:00Sonia Hammamrouk, il y a beaucoup d'années maintenant, une dizaine d'années, que le 1er mai est pourri par des groupuscules violents
00:08qui ne sont absolument pas intéressés par la journée internationale des travailleurs et du travail et par la question sociale
00:14mais par le fait de venir installer le désordre dans ces manifestations, je l'ai vécu il y a quelques années
00:20et ces images-là sont tout simplement insupportables et inadmissibles.
00:23Un candidat à l'élection européenne devrait pouvoir manifester sans que personne...
00:30Mais je vous prie, dites-le pour tout le monde, pas vous hein, mais que M. Mélenchon le dise pour tout le monde.
00:36Mais vraiment, ça ne sera admis et considéré que s'il n'y a pas de...
00:41On a le droit d'aller au 1er mai quand on est sioniste, M. Mélenchon.
00:44De la même manière que pour la liberté d'expression.
00:47De la même manière que pour la liberté de la presse, quand elle est bousculée comme devant Sciences Po, Paris.
00:52Mais vous avez entièrement raison, par contre, politiquement, de quoi c'est le signe ?
00:56Une nouvelle année, je redoute le fait qu'on ne parle absolument pas des revendications sociales.
01:03C'est la question des salaires, la nature du travail, sa soutenabilité, la manière dont il peut évoluer.

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