• il y a 8 mois
‍♂️ Maxime Lemaire est n°1 mondial de bodybuilding et c’est le premier Français à obtenir cette place ! En 2023, le Nordiste bat tous les records dans sa catégorie “Men's muscular Physique”.

Il est sacré 3 fois Mister Univers. Il obtient 7 cartes professionnelles. À 35 ans, ce coach sportif à Béthune a fait de son métier sa passion. Découvrez l’histoire de Maxime.

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Transcription
00:00 Ma maman, elle dit à tout le monde que je suis le champion du monde
00:03 ou que je suis Monsieur Univers,
00:04 donc elle est hyper fière et elle est hyper contente de mon parcours.
00:07 J'ai toujours été compétiteur dans d'autres sports,
00:34 mais j'ai eu cet objectif fou un jour de me dire
00:38 « et pourquoi pas toi ? »
00:39 De venir éventuellement à un moment champion de mon propre pays,
00:43 ce que j'ai réussi à faire,
00:45 et puis après avoir le rêve fou de devenir, pourquoi pas, champion du monde.
00:50 Bizarrement, j'ai réussi à obtenir ces objectifs beaucoup plus rapidement que je le pensais,
00:54 puisque lors de ma première année de compétition,
00:56 je suis devenu directement champion de France.
00:59 Lors de ma seconde année de compétition,
01:02 je suis devenu numéro un mondial,
01:05 ce qui est assez incroyable en soi, même pour moi-même.
01:08 C'est la première fois qu'un Français est numéro un mondial dans mon sport,
01:13 dans ma catégorie.
01:14 C'est la première fois aussi, je pense qu'un Français,
01:17 c'est même sûr, gagne autant de titres sur une saison.
01:20 Donc, c'est une immense fierté.
01:23 J'ai deux facettes complètement différentes.
01:28 À la fois, je pense que je suis inarrêtable,
01:32 je suis peut-être une sorte de bulldozer qui veut absolument gagner.
01:39 Et à la fois, j'ai énormément d'humanité en compétition.
01:42 Je pense que c'est pour ça que je suis très respecté sur le circuit
01:46 par les athlètes internationaux,
01:48 parce que j'aime aider tout le monde,
01:49 j'aime être au contact de tout le monde.
01:50 C'est un monde où tout le monde se respecte.
01:53 Dans le monde international,
01:55 les athlètes sont très soudés, ils sont très proches.
01:59 Quand j'ai commencé, ils étaient effrayés automatiquement.
02:04 Ce monde-là, ses compétitions,
02:07 les conditions extrêmes dans lesquelles on met son physique
02:11 pour arriver à ce genre de résultat,
02:14 ça peut faire peur automatiquement.
02:17 Et ils se sont pris au jeu,
02:19 puisqu'ils ont vu automatiquement que ça me rendait heureux
02:22 et que ça m'apportait beaucoup de choses dans ma vie.
02:24 Après, ça a été mes plus grands supporters au final.
02:28 Ma maman, elle dit à tout le monde que je suis le champion du monde
02:31 ou que je suis Monsieur Univer.
02:32 Donc, elle est hyper fière et elle est hyper contente de mon parcours.
02:35 Ça me rend fier d'avoir réussi à les rassurer aussi sur ce monde-là
02:41 en leur montrant que c'était la bonne chose,
02:43 la bonne décision aussi pour moi, avec moi-même en fait.
02:46 La principale chose à faire,
02:50 c'est de s'entourer déjà d'un préparateur
02:53 qui soit compétent, humain et très proche.
02:55 C'est la meilleure aventure de ma vie.
02:57 C'est aussi, ça a été et ça sera toujours la plus dure
03:01 parce que c'est un travail de tous les jours,
03:04 mais ça m'a apporté un bonheur inconditionnel.
03:08 Il faut se lancer dans la vie, il ne faut pas attendre d'être prêt.
03:11 Les gens attendent toujours d'être prêts pour pouvoir faire quelque chose.
03:14 Moi, le jour où je suis allé en compétition,
03:16 je me suis dit pourquoi pas, on va essayer.
03:18 Et j'ai gagné. Il faut saisir à un moment sa chance
03:21 et voir parce que de toute façon, on tire toujours renseignement
03:24 de ses défaites encore plus que de ses victoires.
03:26 Donc, il ne faut pas avoir peur.
03:28 [musique]

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