Rachel Khan, essayiste, sur le meurtre de Matisse, poignardé à mort, à l'âge de 15 ans : «Nous ne sommes plus capable de pleurer nos enfants victimes ensemble».
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00:00 Ce mécanisme-là, on n'en peut plus.
00:02 Et justement, ce mécanisme-là, on parlait d'intégration,
00:06 mais c'est à cause de ce mécanisme-là
00:08 qu'on peut poser la question d'intégrer à quoi,
00:10 si on ne remet pas la règle
00:11 tout en haut de notre pyramide,
00:15 de la hiérarchie des normes, etc.
00:17 Moi, ce qui m'attriste, effectivement, dans cette inversion,
00:22 c'est que nous ne sommes plus capables
00:25 de pleurer nos enfants victimes ensemble.
00:29 C'est-à-dire que maintenant, c'est des instrumentalisations,
00:32 notamment, là, on le voit bien, de cette extrême gauche
00:35 qui est silencieuse sur ce qui s'est passé par rapport à Matisse.
00:37 Mais c'est absolument honteux.
00:39 Nous avons perdu l'un de nos enfants.
00:41 - On se préoccupe à Sciences Po, la sormone.
00:42 - Par des manœuvres clientélistes.
00:45 Donc, il ne s'offusque pas qu'un enfant, un citoyen de 15 ans,
00:50 qui avait toute sa vie devant lui, soit mort sous les coups comme ça.
00:53 Sous-titrage Société Radio-Canada
00:55 [Musique]