• il y a 8 mois
Le PSG a été officiellement sacré champion de France pour la 12e fois de son histoire, après la défaite de Monaco à Lyon hier soir. Et pour Christophe Dugarry, dans Rothen s'enflamme ce lundi, cette saison sera "un tournant" pour l'ère QSI.

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Transcription
00:00 C'est le 12e titre de champion de l'histoire du PSG.
00:03 Comme Monaco n'a pas gagné à Lyon, Paris ne peut être repris mathématiquement.
00:08 Alors, on sait que les saisons du PSG sont surtout jugées sur le parcours en Ligue des Champions.
00:13 Est-ce que vous trouvez que ce titre est suffisamment valorisé ?
00:16 32-16 pour débattre, Jérôme.
00:17 Non mais il est valorisé, on a la même question tous les ans, Jean-Louis,
00:22 parce qu'on est habitué à voir un peu trop, même, c'est vrai, par rapport à la concurrence.
00:26 On aimerait voir des équipes émerger un peu plus,
00:30 soutenir, du moins, essayer d'être proche du Paris Saint-Germain,
00:33 un peu comme l'a fait Lens l'année dernière, par exemple.
00:36 Il y a eu trop peu, depuis que les Qataris sont là, trop peu de concurrence
00:42 et trop peu de titres échappés au PSG pour encore être excité à voir le PSG champion de France.
00:48 On a l'impression que c'est normal.
00:50 Alors, moi, je protège ça aussi parce qu'on est passé par là,
00:54 on est des compétiteurs, moi, je le suis encore, un compétiteur dans l'âme,
01:00 et que gagner un titre de champion de France, il ne faut pas le banaliser,
01:03 mais malgré tout, vu que la concurrence, elle est comme elle est cette année,
01:07 encore plus cette année, oui, on s'habitue.
01:10 Et quand tu t'habitues, il y a moins de reflets, il y a moins d'excitation.
01:17 Même les supporters du PSG,
01:19 ils vont faire le taf sur le prochain match contre Toulouse de championnat.
01:24 Mais je suis même sûr qu'il y a moins de folklore qu'il y a pu avoir à une certaine époque,
01:30 quand le PSG, de nouveau, faisait tourner le compteur au niveau du titre de champion.
01:35 Donc, il ne faut pas le minimiser, il ne faut pas le banaliser,
01:39 mais par la force des choses, on est obligé de se rendre compte qu'il y a moins d'excitation.
01:44 Imagine si c'était Lens, Lille, Monaco, Lyon, Marseille champion,
01:50 la ville serait retournée, les villes seraient retournées.
01:54 De toute façon, c'est la réalité, à Paris, elle n'est plus retournée.
01:57 Parce que, je te dis, on a vu la stade passer, à part Montpellier au tout début de l'ère Qatari,
02:04 à part Monaco et Lille.
02:07 Et Lille, c'était pendant le Covid en plus.
02:12 Donc, d'autant plus, là, je suis désolé, mais bon, on est tellement habitué que c'est comme ça.
02:20 Maintenant, Paris, c'est pour ça aussi qu'on attend beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de choses par moment en Ligue des champions.
02:26 C'est qu'on a l'impression que la bonne année de Paris se résume juste au parcours de la Ligue des champions.
02:30 Ça, ce n'est pas normal, mais c'est humain de penser comme ça.
02:33 Aujourd'hui, ils écrasent le championnat de France.
02:35 - Avec vos petits débats. Oui, vas-y, Julien.
02:37 - Après, il faut applaudir ce titre de champion.
02:41 Voilà, je pense que Paris est un beau champion.
02:43 Paris mérite son titre de champion.
02:45 Ils ont dominé le championnat sans aucun équivoque.
02:48 Après, on peut analyser la saison aussi.
02:53 On peut parler de la saison.
02:55 C'est jamais ou tout noir ou tout blanc.
02:57 - Le bon et le moins bon.
02:58 - Voilà, il y a eu du très bon Paris Saint-Germain.
03:00 Il y en a eu du moins bon.
03:03 Il y en a eu du pas bon du tout.
03:05 Voilà qui a fait sa saison.
03:06 Mais moi, je pense que cette saison marquera le virage.
03:14 Ça sera un virage pour l'RQSI.
03:15 Je pense que ce sera un virage.
03:17 Voilà, parce que je pense que les dirigeants ont enfin compris
03:20 que tu pouvais gagner des matchs, que tu pouvais être spectaculaire,
03:25 que tu pouvais attirer ton public, que tu pouvais créer quelque chose,
03:29 un groupe, un environnement, un univers, un esprit club avec moins de stars.
03:35 Voilà, déjà.
03:36 Alors, ils ont certainement trouvé l'entraîneur qui leur convenait à ce sujet.
03:40 Voilà, ça a parfaitement...
03:42 On a beaucoup moins vu Nasser dans les médias.
03:45 Je pense qu'il a laissé travailler son groupe.
03:46 Il a laissé travailler son entraîneur.
03:48 Voilà, donc moi, je pense qu'il s'est passé des choses tout au long de cette saison.
03:52 Je pense que ce sera un tournant.
03:53 Après, tu ne peux pas empêcher les gens de se dire voilà,
03:56 dans une année, soit disant, de transition et qu'il était certainement.
04:00 Je veux bien dire la même chose.
04:04 C'est quand même un club qui a recruté pour 400 millions dans une année de transition.
04:08 Donc, gagner la Ligue 1, même s'il faut le valoriser, c'est le minimum.
04:14 C'est le minimum quand tu mets 400 millions d'euros de recruts.
04:18 C'est le minimum.
04:19 Donc, je pense qu'il y a de tout à dire et il faut respecter l'avis de chacun.
04:23 Il y en a qui te diront, écoute, un titre de plus et on s'en fiche.
04:26 Et d'autres qui trouveront ça super parce que c'est une année
04:29 où je pense que les supporters vont vibrer.
04:31 Il n'y a pas eu tant d'années sous l'air QSI quand même où il y a eu le titre de champion
04:36 plus l'équipe du Paris Saint-Germain qualifiée pour une demi-finale.
04:39 Tout ça à peu près en même temps.
04:40 Il n'y a eu que deux fois.
04:42 Oui, et souvent d'ailleurs, quand Paris est champion facilement,
04:45 on dit mais ça ne prépare pas bien pour la Ligue des champions, etc.
04:48 Voilà, là, je pense quand même en plus que les supporters sont contents de ce qu'ils ont vu.
04:52 Avec, comme je le dis, il y a eu des bonnes choses, il y en a eu des moins bonnes.
04:54 Il y en a pour moi, parfois, eu même des très, très, très mauvaises.
04:58 On a vu notamment la Ligue des champions à Milan, à Newcastle.
05:01 Il y a eu des choses assez catastrophiques, assez incompréhensibles
05:03 où ça partait un peu dans tous les sens.
05:05 Voilà, mais je pense que les supporters ont apprécié cette saison
05:08 parce qu'ils ont vu un collectif, un collectif qui s'est dégagé
05:11 et chacun a appelé ça de tous ses voeux.
05:15 Je pense que les supporters, les dirigeants, tout le monde,
05:17 alors avec plus ou moins de possibilités, plus ou moins les yeux fermés,
05:20 parfois plus ou moins aveuglés par le star system,
05:22 avec des grands joueurs qu'il faut payer, surpayer, repayer encore.
05:25 Et là, je pense qu'ils ont enfin trouvé un modèle qui leur convient.
05:29 Alors certainement, il est représenté par leur entraîneur.
05:33 Voilà, il a marqué ce titre de son empreinte,
05:38 que l'on aime ou que l'on n'aime pas à Luis Henrique.
05:40 Parfois, dans ce qu'il a pu faire tout au long de saison,
05:42 il a marqué pour moi cette saison de son empreinte,
05:45 dans les bons comme dans les mauvais côtés.
05:47 - Mais en fait, il l'a marqué, et là, je vais donner la parole à Eric,
05:50 mais pour répondre à ce que tu disais,
05:53 où là, je suis assez d'accord avec toi sur le fait que les supporters,
05:57 aujourd'hui, sont satisfaits de ce qu'ils voient
05:59 et forcément, ils sont donc heureux de ce titre-là.
06:02 Mais là où je te rejoins, c'est que sportivement, en effet,
06:05 il y a eu du bon, il y a eu du moins bon.
06:06 Il ne faut pas oublier aussi le moins bon.
06:08 Et le moins bon, en fait, a été effacé parce que,
06:11 là où ça a été un gros travail collectif,
06:13 et Luis Henrique en fait partie,
06:14 Luis Campos aussi, parce qu'il ne faut pas l'oublier,
06:16 le fait que le président ait pris un peu plus de recul,
06:20 c'est qu'il n'y a pas eu de vague dans ce groupe.
06:21 Il n'y a pas eu de joueur qui se la racontait comme avant.
06:25 Alors, il y a eu quelques trucs sur les réseaux sociaux de Kylian Mbappé,
06:29 mais le reste, non, ils sont restés sages,
06:31 très focalisés sur le collectif.
06:33 Et même quand ils n'étaient pas bons, je vais te dire,
06:35 à part le match à Newcastle où ils sont totalement passés à côté,
06:39 tous ensemble.
06:40 Sinon, même les matchs où ils ont été mauvais, pas bons,
06:43 où ils se sont fait bouger,
06:44 il y a toujours eu cet état d'esprit de combattant.
06:47 Et je pense que les gens ici, les amoureux du Paris Saint-Germain,
06:51 attendaient ça par rapport aux autres années.
06:53 Et ça, ils l'ont eu.
06:53 Parce que regarde, cette année,
06:55 sans avoir la meilleure équipe de ces dernières années,
06:59 à l'arrivée en championnat, tu n'as perdu qu'une fois.
07:01 Et pourtant, tu méritais de perdre
07:04 beaucoup de matchs.
07:06 Non, mais tu méritais.
07:07 Et en fait, tu as la bonne étoile au-dessus de ta tête,
07:09 cette année, et même en Ligue des champions, tu l'as.
07:12 Et il faut se servir de ça parce que les joueurs ne lâchent rien.
07:15 - Mais c'est quand même, attention Jérôme,
07:17 c'est quand même beaucoup.
07:18 10 matchs nuls, alors une victoire, c'est exceptionnel.
07:21 10 matchs nuls, c'est beaucoup.
07:22 Parce que je crois que la pire équipe de notre championnat,
07:25 elle a 11, enfin le plus grand nombre de nuls,
07:30 c'est 11 dans la saison.
07:31 Donc souvent, des scores rattrapés en fin de match,
07:34 ils n'ont pas lâché.
07:36 - C'est là que je te dis que la bonne étoile au-dessus de la tête...
07:38 - Il n'y a pas de star dans cette équipe, à part Mbappé,
07:41 sincèrement, je voyais encore le joueur et le jeune âge des joueurs.
07:43 Moi, je reprenais la saison, il y a des joueurs
07:46 que je ne pensais pas aussi jeunes.
07:48 Vitigna, c'est un bébé, il a 24 ans.
07:52 Zahir Hendi, Dembele, c'est fou quand même.
07:55 Le Ruiz, il a 28 ans.
07:57 Hernandez, il n'a que 27 ans.
08:00 C'est quand même fou.
08:01 Ah non, c'est... Ouais, ouais. Oui, c'est pas mal pour l'avenir.

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