Naïma M'Faddel, essayiste, au sujet de la mort du jeune Matisse, poignardé à mort par un adolescent de 15 ans, de nationalité afghane : «Le droit d'asile est un droit fondamental mais on ne le conditionne pas en France».
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00:00 -Je crois que l'analyse qu'on doit avoir, aussi,
00:02 c'est changer de logiciel.
00:04 -C'est-à-dire ?
00:05 -C'est-à-dire, Laurence, vous dites...
00:07 -La justice a été incapable de l'arrêter.
00:10 -Comment est-ce possible ?
00:11 Mais je crois qu'il faut aborder ça d'une manière anthropologique.
00:15 C'est-à-dire que ces personnes-là qui arrivent,
00:18 et je crois que Rachel a raison,
00:20 arrivent aussi avec leur environnement social,
00:23 culturel et de violence.
00:25 On est aussi dans le choc des civilisations.
00:28 Il faut oser le dire.
00:30 Comme le disait Rachel,
00:31 on ne conditionne pas notre générosité.
00:33 Notre pays est un pays généreux.
00:35 Le droit d'asile est un droit fondamental,
00:38 mais sauf qu'on ne le conditionne absolument pas.
00:41 C'est "venez comme vous êtes".
00:43 On ne déroule pas, aussi, une politique d'intégration.
00:47 Didier Leschil écrit dans son livre...
00:49 -"L'ancien patron de l'Office français de l'immigration".
00:52 -Il est directeur de l'Office français de l'immigration.
00:55 Il le dit clairement, par rapport à ce grand dérangement,
00:58 dans son petit livre "L'immigration",
01:00 où il dit, par exemple, sur les Afghans,
01:03 "Par principe, ils sont accueillis".
01:05 C'est-à-dire qu'en fait, on n'étudie même pas les dossiers.
01:08 "Par principe", parce qu'il y a les talibans.
01:11 Mais est-ce que tous sont... -Auparavant aussi...
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