Dans une interview accordée à Mouloud Achour dans l'émission Clique sur Canal+ en 2023, Clara Morgane s'est livrée sur son passé d'actrice pornographique et sur l'impact qu'il a eu sur sa vie.
Elle a notamment déclaré :
"Le X m'a offert un objectif de vie, une carrière. Je me suis dit : 'Je vais me faire connaître, je vais gagner de l'argent, et je vais pouvoir faire ce que j'ai envie de faire après'."
Clara Morgane a également évoqué les critiques qu'elle a reçues tout au long de sa carrière, affirmant qu'elle avait appris à les ignorer.
"Il y a toujours eu des critiques, et il y en aura toujours. Mais j'ai appris à ne pas les écouter. Je sais qui je suis, et je suis fière de ce que j'ai accompli."
Elle a notamment déclaré :
"Le X m'a offert un objectif de vie, une carrière. Je me suis dit : 'Je vais me faire connaître, je vais gagner de l'argent, et je vais pouvoir faire ce que j'ai envie de faire après'."
Clara Morgane a également évoqué les critiques qu'elle a reçues tout au long de sa carrière, affirmant qu'elle avait appris à les ignorer.
"Il y a toujours eu des critiques, et il y en aura toujours. Mais j'ai appris à ne pas les écouter. Je sais qui je suis, et je suis fière de ce que j'ai accompli."
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00:00 Salut à toutes et à tous, c'est Clara Morgane sur Clique, c'est tous les soirs en clair à 19h45 sur Canal+. N'oubliez pas de vous abonner.
00:06 Je me suis battue toute ma vie pour moi-même, pour ma carrière, pour réussir.
00:11 J'avais l'impression de faire quelque chose par moi-même, de devenir grande, de vivre une expérience en plus un peu
00:29 controversée, c'est vrai, on a besoin de ça quand on passe l'adolescence.
00:32 Bonsoir, c'est le journal du hard.
00:38 Ça vous a plu, vous en voulez encore ?
00:43 Parce que toute ma vie, en fait, j'ai attendu d'être sur cette scène.
00:52 J'adore apprendre et les nouveaux challenges, donc pourquoi je m'arrêterais là ?
01:03 Sept titres, sept femmes, septième année d'expérience, tous à l'igne.
01:13 Quelle entrée, quelle arrivée !
01:18 Mais quel portrait !
01:20 Ça va bien ?
01:21 Ouais !
01:22 Enfin, on y arrive !
01:23 Oui !
01:24 Clara Morgan, tu as eu mille vies, on va en parler aujourd'hui.
01:27 Tu as été mannequin, animatrice, chanteuse, également comédienne.
01:30 On te reçoit aujourd'hui pour ton nouveau spectacle au 7ème, qui se joue tous les mardis à la Nouvelle-Eve jusqu'au 24 février.
01:37 Tu es également en tournée dans toute la France.
01:39 Au programme, il y a du chant, il y a de la danse, il y a des acrobracies, il y a des effeuillages burlesques.
01:43 C'est quoi le pitch ?
01:45 Le pitch ?
01:46 C'est une ode à la femme, ce spectacle.
01:50 J'ai eu la chance de toucher à pas mal d'arts.
01:53 J'ai fait de la musique, de la danse, sorti plusieurs albums, fait des pièces de théâtre.
02:00 Et six ans de cabaret, parce que j'avais l'impression que je pouvais être libre avec le cabaret.
02:06 Quand on fait une pièce de théâtre, on est enfermé un peu dans un rôle.
02:11 Et puis en plus, je suis hyper active, je m'ennuie rapidement.
02:13 Donc les pièces de théâtre, ce n'était vraiment pas pour moi de répéter tout le temps la même chose.
02:18 Et puis, je me suis rendu compte en créant cette équipe que c'était vraiment là que j'avais envie d'être.
02:24 Je suis entourée de femmes de pouvoir, de femmes qui sont surprenantes, des acrobates, comme tu l'as dit, des effeuilleuses.
02:32 C'est quoi une femme de pouvoir ?
02:34 Quand je dis de pouvoir, je sais que ça peut être mal interprété, mais c'est ça.
02:38 C'est des femmes qui s'assument, c'est des femmes qui sont douées,
02:41 des femmes qui ont décidé de suivre leur cœur en étant artistes.
02:44 Et moi, les mettre dans la lumière et qu'on y aille toutes ensemble au 7e,
02:49 eh bien aujourd'hui, c'est ce qui me fait vibrer.
02:51 Allez, on regarde le teaser.
02:54 Libérée après le noir, le bleu créa l'espoir.
02:58 Et bleu créa le bleu, 50 nuances de bleu.
03:07 Et bleu créa la femme, et bleu créa Clara Morgan.
03:14 Clara Morgan, est-ce que c'est un spectacle féministe ?
03:17 Alors, j'aime bien dire féministe, humaniste,
03:21 parce qu'on a tendance à beaucoup parler de féminisme en ce moment,
03:26 qui dérange un peu parfois les hommes.
03:28 On en parle beaucoup, c'est vrai que c'est très présent dans la société.
03:32 Et moi, j'ai envie de parler d'un féminisme humaniste
03:35 qui inclut les hommes, parce que j'ai la chance d'être...
03:38 Oups, mon micro !
03:40 On va régler ce problème tout de suite.
03:42 J'ai la chance d'être... Je vais y arriver, comme ça ?
03:45 -Oui, c'est les aléas du direct. -Voilà.
03:48 C'est la téloche.
03:49 J'ai la chance d'être mariée à un vrai féministe.
03:53 Et ça m'a inspirée beaucoup pour ce show.
03:57 -Ça va, sinon ? -Ouais, tranquille.
04:00 -Merci beaucoup. -Merci infiniment.
04:04 Je suis mariée à un féministe, j'ai pas du tout envie de taper sur les hommes.
04:08 J'ai pas envie que les hommes pensent que c'est contre eux.
04:10 Au contraire, c'est une ode à la femme.
04:12 Il y a beaucoup d'hommes qui viennent admirer ces femmes incroyables qui m'entourent.
04:16 Est-ce qu'ils sont féministes, ceux qui viennent ?
04:18 En tout cas, le message est comme ça.
04:20 Je pense qu'à la fin, ils ressortent un peu plus féministes, je pense,
04:24 qu'ils sont arrivés.
04:26 Et je parle beaucoup de sororité aussi aux femmes.
04:29 Donc voilà, c'est un spectacle qui est fait la féminité, je pense.
04:33 -Est-ce que tu vis ta meilleure vie ? -La meilleure.
04:36 Bah oui.
04:38 Tu connais mon mari.
04:40 Je suis mariée depuis 15 ans.
04:42 J'ai une petite fille de 8 ans incroyable.
04:45 J'ai un métier que j'aime tellement parce que j'ai travaillé dur pour y arriver.
04:50 Je me rends compte qu'aujourd'hui, je suis heureuse, entourée de femmes,
04:53 en parlant de femmes, avec des femmes, en incluant les hommes aussi.
04:58 -Qu'est-ce qui a été le plus dur ? -Voilà, aujourd'hui...
05:00 -Dans ces 15 ans, c'est quoi le plus dur ? -C'est moins dur.
05:02 -C'était quoi le plus dur pendant ces 15 ans ?
05:04 -Ca a été quoi ? Ca a été de me trouver déjà moi-même.
05:07 Et ensuite, une fois que j'ai trouvé, il a fallu travailler
05:11 pour montrer que j'étais à la hauteur de mon propre rêve.
05:14 -Tu dis qu'il a fallu attendre l'âge de 40 ans pour te trouver belle.
05:17 -Ca oui.
05:19 Parce que les femmes, on est toujours à la recherche de grandir,
05:22 d'aller vers quelque chose peut-être de plus consensuel,
05:24 surtout quand on vient de là où je viens, de se faire accepter.
05:27 Il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
05:29 On croise les miroirs, on se trouve trop grosse, trop maigre.
05:31 C'est dur d'être une femme, mais j'espère que ma fille souffrira
05:35 un petit peu moins d'être une femme parce que l'époque est plus propice.
05:39 Mais oui, il faut se battre plus, surtout quand on vient de là où je viens.
05:43 La vie n'est pas super facile.
05:45 Et en même temps, j'étais tellement dans un couloir
05:47 avec un vrai objectif et des rêves à accomplir
05:49 que j'ai fait le bulldozer.
05:51 J'ai rien vu passer, j'ai tracé tout droit.
05:53 Et quand je me retourne, je me rends compte que je suis quand même bien fatiguée.
05:56 -Est-ce qu'il y a eu des moments où tu as eu envie d'abandonner ?
05:58 De dire "Mais moi, je ne mérite pas tout ça." -Jamais.
06:00 -Qu'est-ce qui t'a fait tenir ?
06:02 -Je pense que c'est le défi.
06:04 Le défi envers moi-même, le défi d'y arriver.
06:07 Par contre, je ne pensais pas du tout remplir 1 200 personnes à Marseille
06:11 en revenant en force avec un spectacle qui fonctionne,
06:13 entouré de femmes, avec un truc fort.
06:15 Jamais je n'aurais pu croire.
06:17 Et en fait, ce qui me ravit le plus,
06:21 c'est que je peux dire à ma fille
06:23 "Tu pourras partir d'aussi bas que possible
06:27 "si tu as des grands rêves, si tu es bien entourée,
06:30 "si tu t'entends de gens qui vibrent à la même fréquence,
06:32 "si tu es bienveillante, si tu es tolérante,
06:34 "et si jamais tu ne lâches,
06:36 "en fait, tout est possible, tout est à ta portée."
06:39 Et je pense que là, le chemin parle de lui-même.
06:43 -On va remonter en enfance.
06:45 C'est la Madeleine de clics. C'est parti.
06:47 -Ah, j'adore.
06:48 -Clara Morgane, tu as choisi la chanson de Mélodie,
06:55 "Y a pas que les grands qui rêvent".
06:57 -Totalement sale.
06:58 -Y a pas que les grands qui rêvent
07:02 Y a pas que les grands qui ont des sentiments
07:05 Je voudrais qu'ils m'embrassent sur les lèvres
07:08 Pas comme une enfant
07:11 -Depuis que vous m'avez demandé ça, je l'écoute en boucle.
07:15 -Mais elles sont pas cheloues, les paroles, quand même ?
07:17 -Alors, j'ai un avis là-dessus.
07:19 C'est-à-dire qu'il y a pas longtemps,
07:20 j'ai appris que c'était Guy Carlier qui avait écrit ça.
07:23 Donc déjà, tu tombes de ta chaise
07:24 parce que t'imagines le Guy Carlier en train de faire
07:26 "Y a pas que les grands", c'est pas spécial, déjà.
07:29 Mais en fait, je pense que ce regard-là,
07:32 tu l'as avec le regard d'adulte.
07:34 Moi, quand j'ai 12 ans, quand je suis dans ma chambre
07:36 et quand je rêve d'être chanteuse et que je chante ça en boucle
07:39 sans jamais être fatiguée de ces paroles, etc.,
07:43 c'est juste une petite fille qui rêve d'être grande,
07:45 qui rêve d'être amoureuse, qui rêve de l'amour, voilà.
07:47 -T'étais qui quand t'avais 12 ans ? Tu faisais quoi ? T'étais où ?
07:50 -Je ressemblais beaucoup à Mélodie.
07:52 J'ai mis d'identifier pas mal.
07:54 C'est vrai que je rêvais de chanter, de danser, d'être artiste,
07:56 mais en même temps, je pense que quelle petite fille
07:58 ne rêve pas de ça devant son petit miroir dans sa chambre ?
08:02 Donc oui, je faisais partie de ces petites filles-là.
08:04 -Est-ce qu'on disait que c'était possible ?
08:05 -Non. -Non ?
08:07 -Non, j'étais dédiée à la banque.
08:08 BTS, Action Co, derrière un comptoir.
08:11 J'ai dit "merde à ça", c'était pas possible.
08:14 -Ton vrai prénom, c'est Emmanuel Munoz.
08:16 T'es originaire de Marseille. -Exact.
08:18 -Tes parents, espagnols pieds noirs, étaient des coiffeurs.
08:20 T'as reçu une éducation très stricte, limite rigoriste,
08:23 par exemple, t'avais pas le droit de dormir chez les copines,
08:25 pas le droit de te maquiller. -Non.
08:27 Oui, c'était normal chez nous.
08:29 Alors je pense qu'il y a des éducations bien pires que la mienne.
08:31 Au final, je me retourne et je dis merci à mes parents
08:34 parce que je me sens très équilibrée,
08:36 même si j'ai eu un coup de folie à 19 ans
08:39 qui m'a suivie toute ma vie.
08:41 J'avais besoin de mettre un cran d'arrêt.
08:45 Tu sais, à un moment, je pense qu'on a besoin de se dire
08:48 "OK, est-ce que je suis en phase avec l'éducation qui m'a été donnée
08:50 ou est-ce que je prends un grand virage,
08:53 il y a ce fameux choix avant la vingtaine ?"
08:55 Et puis moi, j'ai explosé en plein vol,
08:57 le moule était trop petit, il fallait que je me trouve.
09:00 Donc je leur en veux pas parce que je pense que c'est aussi grâce à eux
09:04 que je me rends compte à quel point j'ai besoin de liberté
09:06 et à quel point j'ai besoin d'émanciper.
09:08 Je les aime.
09:09 -À 12 ans, tu commences ta carrière de mannequin.
09:11 C'est très jeune.
09:13 -Oui. Alors ce qui se passe, c'est qu'au salon de coiffure,
09:16 même si l'éducation est un peu rigoriste,
09:19 il y a beaucoup de dames qui viennent,
09:22 qui connaissent l'agence de mannequins du quartier,
09:25 la fille y est, et puis c'est pas du tout sexy comme truc,
09:28 ces trucs de petite fille.
09:29 Donc c'est vrai que je commence la photographie à 12 ans.
09:32 C'est un peu jeune, mais en même temps,
09:34 c'est pas des choses qui peuvent déranger,
09:36 c'est la belle photographie d'enfant.
09:38 Et je me fais remarquer,
09:40 et c'est vrai que je fais des petites pubs déjà,
09:42 vers 12, 13, 14 ans, et je m'habitue à l'objectif.
09:45 Et puis je me rends compte qu'il y a quelque chose de métier
09:49 que je suis en train d'apprendre, de filiation à l'image,
09:53 et ça me suit, ça me suit, ça me quitte pas.
09:56 -Plus tard arrive ce que tu appelles ton coup de folie.
09:58 -Ouais.
09:59 -T'as un penchant pour l'exhibitionniste.
10:00 -Clairement. -Raconte-moi.
10:01 -Ça, ça m'a jamais quittée non plus.
10:03 Je crois que ça nous quitte pas, ça.
10:05 -Explique-moi.
10:07 -Écoute, c'est un peu long, l'histoire,
10:11 je vais pas tout te faire,
10:12 je vois un reportage du Cap d'Agde à la télé,
10:15 j'ai 17 ans, et là, il y a un monde qui s'ouvre à moi.
10:18 Je me dis, il y a des gens qui ont le même âge que mes parents,
10:20 que mes grands-parents, qui ont une toute autre vie,
10:23 ça existe de pas être aussi pudique,
10:27 ça existe de vivre d'autres vies, je découvre quelque chose,
10:30 je me dis, c'est quoi ce délire,
10:32 c'est un genre de re-Disney pour les adultes,
10:35 et je dis à mon mec, qui a 4 ans de plus que moi,
10:37 j'ai 17 ans, je veux aller là, mais c'est incroyable,
10:41 et lui, il est postier, et en fait, il me dit,
10:43 "Écoute, si l'argent sort du distributeur en fin de mois,
10:45 "on prend la Clio et on est..."
10:47 C'est vraiment un truc comme ça de sudiste.
10:49 Et là, on se retrouve dans un monde qui est incroyable
10:53 pour des gens qui n'ont rien vécu, pour des gamins.
10:55 -C'est quoi, ce monde ?
10:56 -On rencontre des gens qui ont 30 ans, 35 ans, 40 ans,
11:01 qui s'échangent, alors moi, je n'ai jamais été échangiste,
11:04 je ne le serai jamais, mais j'ai été tellement étonnée
11:07 par le fait, simplement, qu'on pouvait vivre autrement,
11:10 que la jalousie n'était pas placée au même endroit,
11:12 le couple...
11:14 En fait, j'ai passé mon temps à faire des interviews.
11:17 Enfin, j'avais 17 ans et j'étais juste curieuse,
11:19 mais comment, à ce moment-là, qu'est-ce que tu ressens ?
11:22 Tout a volé en éclats, mes certitudes...
11:25 J'ai secoué la boule à neige, j'appelle ça.
11:27 Et donc, j'ai remis tout en question,
11:29 et ces mêmes gens allaient à Paris,
11:32 au Salon de l'érotisme, simplement pour être
11:35 une danseuse, l'autre...
11:36 Ils travaillaient sur place.
11:38 "Mais pourquoi vous venez pas ?"
11:39 C'était des groupes de copains, quoi.
11:41 Et du coup, pour mes 18 ans,
11:44 mon petit ami, donc Greg, de l'époque, me dit
11:47 "Je t'ai fait la surprise, pour tes 18 ans, on va à Paris,
11:49 au Salon de l'érotisme, avec tous les copains qu'on a rencontrés."
11:52 Et nous, il y avait zéro...
11:54 Comment dire ?
11:56 En fait, il n'y avait pas de rapport direct à la sexualité.
12:00 C'est incroyable, mais c'est vrai.
12:02 Il y avait une confrontation au monde des adultes,
12:06 au fait de s'émanciper.
12:08 Et c'est vrai que ça a commencé comme ça,
12:10 parce qu'on a débarqué sur ce salon.
12:12 Évidemment, on était plutôt jeunes et beaux.
12:15 Tout le monde nous remarquait.
12:17 Ils sont tous venus nous dire "Il faut que vous tourniez."
12:19 Moi, j'étais pas du tout, j'étais en bêtises action-cos,
12:21 c'était pas du tout mon délire.
12:22 Et c'est vrai qu'un des réalisateurs,
12:25 qui a eu le bon mot, en nous disant
12:27 "Mais non, vous avez pas compris,
12:28 mais moi, je vous vaut tous les deux."
12:30 Alors que ça me se faisait absolument pas dans ce métier.
12:32 Je lui dis "Mais c'est pas comme ça que vous faites d'habitude ?"
12:34 Il me dit "Non, et c'est parce que ça ne se fait pas
12:36 que vous, vous allez être à part,
12:38 et que je vais faire de vous des stars."
12:40 Alors c'est vrai que, à l'entente de cette phrase,
12:42 ça fait tout de suite vieux producteur perreux.
12:44 Mais je l'ai cru.
12:46 -Et c'est arrivé. -Et c'est incroyable.
12:47 Mais je me suis accrochée à ce rêve.
12:49 -Ce qui est dingue, c'est que ce coup de folie,
12:51 comme tu le dis, il a duré un an,
12:53 sur 15 ans de carrière. -20, presque.
12:55 -20 ans de carrière. -Ouais.
12:57 -Est-ce que t'as réussi à t'en débarrasser ?
12:59 -Non. Et je ne m'en débarrasserai jamais.
13:02 Déjà parce que ce n'est pas ma volonté.
13:04 Je pense qu'il faut savoir qui on a été
13:07 pour savoir qui on est et qui on veut devenir.
13:10 Moi, cette rigueur de...
13:13 me frayer un chemin m'a offert cette vie.
13:18 C'est un exemple pour ma fille.
13:20 J'ai la tête super haute parce que ça finit bien.
13:23 -C'est pas fini. -Non, mais ça finit bien.
13:26 Ça veut dire que même si je veux arrêter,
13:28 je trouve que moi, déjà, ça finit bien.
13:30 Je trouve que c'est à moi de juger, en fait,
13:32 quand c'est fini.
13:34 Et ça m'a offert un objectif de vie, une carrière.
13:37 Je m'y attendais pas.
13:39 Mais le regard des autres a été un moteur pour moi.
13:44 Et je me suis dit que je ne suis pas du tout
13:46 celle que vous pensez.
13:48 Je suis une artiste, j'ai des choses à dire,
13:50 j'ai des choses à faire.
13:51 Et aujourd'hui, personne ne peut me dire le contraire.
13:53 -Tu l'as prouvé. -Ca fait 20 ans que je suis là.
13:55 -Tu l'as prouvé, t'es légitime. -Voilà, mais c'est un moteur.
13:57 C'est pas une guerre.
13:58 C'est un moteur qui est en train de se dire
14:00 "OK, je suis pas d'accord avec ce que tu penses,
14:02 donc à moi de mener ma vie."
14:05 Et c'est juste de l'énergie que tu me files
14:07 pour me motiver encore.
14:09 -C'était quoi le déclic pour arrêter ?
14:11 -Le ? -C'était quoi le déclic pour arrêter ?
14:13 -Arrêter le X ? Ca a duré qu'un an.
14:15 Moi, j'avais déjà fait vachement le tour de la question.
14:17 Pour moi, ça n'a jamais été un métier,
14:19 ça a été une expérience.
14:21 Et en plus de ça, ça nous a séparés,
14:23 parce que mon petit copain de l'époque,
14:25 lui, voulait vraiment être en Coutifreddy.
14:27 Et on m'a proposé des grandes choses.
14:29 On m'a tout de suite proposé la présentation du journal Duard.
14:31 J'ai vu l'apprentissage d'un véritable métier
14:34 de présentatrice, et ça a été le cas,
14:36 parce que j'ai présenté 7 ans l'émission.
14:38 J'ai des grands magazines, comme AFHM, etc.,
14:41 à l'époque, qui m'ont contactée.
14:43 Du coup, j'ai fait des couves.
14:45 Il se trouve que ça a marché, ça m'a menée au calendrier,
14:47 que je produis toujours aujourd'hui.
14:49 Et puis, au fur et à mesure, je me suis rendue compte
14:51 que j'avais vraiment envie de chanter.
14:53 J'ai eu la chance de rencontrer Valérie Michelin,
14:55 qui a fait mes 3 albums, et puis le théâtre.
14:57 En fait, ça ne s'est jamais arrêté.
14:59 -Et surtout, il y a un côté dont on ne parle jamais,
15:01 te concernant, c'est le côté entrepreneuse.
15:03 -Oui, ça t'est obligé.
15:05 Quand t'es à ma place,
15:07 je te rencontre très rapidement
15:09 que si tu n'es pas entrepreneuse
15:11 pour ton propre cas, déjà,
15:13 personne ne va venir te chercher.
15:15 Parce qu'on peut très bien penser, quand on est lambda,
15:17 qu'un jour, un grand producteur
15:19 découvrera ton talent.
15:21 Moi, je l'ai vu pour personne,
15:23 à part, j'ai un exemple, c'est Kenji Girac,
15:25 parce que je connais bien son producteur.
15:27 Bon, il faut dire qu'il a fait quand même "The Voice",
15:29 il est passé par un parcours, mais...
15:31 personne ne va jamais chercher les talents.
15:33 C'est... Je pense qu'il faut
15:35 enfoncer
15:37 les portes et passer par les fenêtres.
15:39 -Est-ce que maintenant, c'est une entreprise familiale ?
15:41 -Oui, clairement. Moi, je travaille avec mon mari,
15:43 avec ma soeur.
15:45 -Qui est un grand producteur de musique, aussi.
15:47 -Exactement. Tu le sais bien, il a eu
15:49 ses petits... Ses grands disques d'or.
15:51 -On était ensemble à l'époque du hip-hop.
15:53 -Il m'a beaucoup aidée. Vous avez travaillé ensemble, je crois.
15:55 Il m'a beaucoup aidée, parce que
15:57 c'est vrai que moi, je débarquais dans la musique,
15:59 il a été mon socle,
16:01 il a été mon épaule,
16:03 jamais il ne m'a jugée, jamais.
16:05 On était amies avant, deux ans, avant d'être ensemble.
16:07 Et puis, c'est ces deux âmes
16:09 qui ont vibré à la même fréquence,
16:11 qui se sont rencontrées, et c'est vrai que
16:13 il a mis des choses de côté pour moi,
16:15 par amour, parce qu'il s'est rendu compte
16:17 que mon rêve était grand et qu'il fallait
16:19 au moins son aide pour accomplir ça.
16:21 Et oui, c'est clairement une aventure
16:23 d'amour, de famille,
16:25 aujourd'hui. -Et apparemment,
16:27 de dialogue aussi. -Comment ?
16:29 -Apparemment, de dialogue aussi. -Ah, on se parle beaucoup, oui.
16:31 Ah oui, ça, je pense que c'est le secret
16:33 de tous les amoureux.
16:35 La vie, c'est long. Nous, ça fait déjà, quoi,
16:37 13 ans qu'on est ensemble.
16:39 C'est pas un long fleuve
16:41 tranquille pour personne. Il y a des hauts,
16:43 il y a des bas. Je pense que
16:45 l'amour peut tout surmonter.
16:47 Nous, on croit dur comme fer qu'on va
16:49 mourir ensemble. Je crois
16:51 qu'il faut y croire, parce que la vie,
16:53 voilà, t'envoie plein d'épreuves,
16:55 et en parlant, je pense qu'on peut toutes les
16:57 surmonter, tant qu'il y a de l'amour, quoi.
16:59 -Clara Morgan, il va falloir que tu aides les Français.
17:01 -Aïe, aïe, aïe ! Je sais. -Les Français
17:03 vont pas fort en ce moment. -Il paraît.
17:05 -Ils ont moins de rapports sexuels qu'avant.
17:07 On en parle juste après ça.
17:09 -Les Français font de moins en moins l'amour.
17:11 Leur taux d'activité sexuelle est le plus bas
17:13 depuis près de 50 ans. Si, par exemple, en 2006,
17:15 58 % d'entre eux déclaraient avoir
17:17 un rapport sexuel par semaine, ils ne sont plus
17:19 que 43 % aujourd'hui.
17:21 -We don't have sex anymore.
17:23 -Et le phénomène touche tout, particulièrement
17:25 les jeunes. Plus d'un quart des 18-24 ans
17:27 initiés sexuellement, donc qui ont déjà
17:29 couché avec quelqu'un dans leur vie, n'ont eu aucun
17:31 rapport au cours de l'année écoulée. C'est 5 fois
17:33 plus qu'en 2006. -J'ai pas
17:35 envie de faire l'amour. -D'accord.
17:37 -Alors, ça peut paraître
17:39 surprenant dit comme ça, mais il existe
17:41 en réalité beaucoup d'explications possibles.
17:43 Certains pointent du doigt l'émancipation des femmes,
17:45 l'importance accordée au consentement,
17:47 l'impact néfaste du porno ou bien encore
17:49 les écrans qui ont envahi notre quotidien.
17:51 -Ceux qui sont arrivés dans les cabinets de sexologie,
17:53 à la grande surprise des thérapeutes eux-mêmes,
17:55 ce sont les jeunes. Ce qui émergeait dans les
17:57 consultations, c'est que ces jeunes couples
17:59 préfèrent peut-être le soir
18:01 regarder une série, discuter,
18:03 faire autre chose, comme s'ils étaient très
18:05 précocement blasés. -Plus largement,
18:07 il semblerait que notre rapport au désir lui-même
18:09 change. On voit par exemple de plus en plus
18:11 démocratiser la notion d'asexualité,
18:13 à savoir l'absence d'attirance sexuelle.
18:15 -Il n'y a pas que le cul dans la vie. Les gens associent
18:17 l'asexualité au célibat parce qu'on
18:19 est dans une société où beaucoup
18:21 de choses, quand même, beaucoup de discussions tournent autour du sexe
18:23 et donc on part du principe que
18:25 toutes les personnes ont des relations sexuelles alors que
18:27 ce n'est pas le cas. -Et comme souvent quand on parle de
18:29 sexualité, c'est important de rappeler que
18:31 chacun est libre de faire ce qu'il veut ou non
18:33 et de ne surtout pas se mettre la pression.
18:35 Et au lieu de nous demander pourquoi les Français ont moins de
18:37 rapports, peut-être qu'on devrait se demander
18:39 est-ce que c'est si grave que ça ?
18:41 -Alors Clara, la réponse. Clara Borgan
18:43 doit sauver la France. -Non mais j'ai une vraie théorie,
18:45 c'est qu'effectivement les femmes
18:47 ont été quand même
18:49 un peu contraintes et d'ailleurs
18:51 il y a un jugement
18:53 qui fait jurisprudence actuellement
18:55 qui vient de tomber où le mari
18:57 a eu
18:59 raison lors d'un divorce
19:01 parce qu'il a
19:03 plaidé
19:05 l'obligation
19:07 du rapport sexuel en fait.
19:09 Donc comme quoi la loi, encore
19:11 aujourd'hui, impose un rapport
19:13 régulier. Et ça, ça
19:15 semble incroyable. Ça veut dire que
19:17 on oblige encore
19:19 les femmes, les hommes, peu importe
19:21 mais les gens à une certaine
19:23 régularité. Comment
19:25 peut-on imposer
19:27 un désir que l'on ne contrôle
19:29 absolument pas ? Romane Frestinet a
19:31 un excellent sketch là-dessus que j'adore.
19:33 -Tu l'as dit comme Romane en plus. -Tu le connais ?
19:35 -Oui parce que je suis de l'école. J'adore.
19:37 -Non mais c'est vrai. Comment
19:39 peut-on imposer à des gens de contrôler
19:41 leur propre désir ? La vie
19:43 est longue, comme je te disais. Des désirs,
19:45 on est tous traversés par des désirs.
19:47 Je pense qu'à un moment,
19:49 il y a des choses qui doivent se passer dans la tête,
19:53 dans la discussion, dans le couple, que la
19:55 jalousie doit être un peu relayée
19:57 au second coup, au second plan
19:59 parce qu'en fait elle peut attiser la
20:01 sexualité du couple. Et c'est banni
20:03 ça encore. C'est difficile de parler du désir
20:05 dans le couple. Je pense que c'est la clé
20:07 et surtout, les gens font
20:09 moins l'amour parce que les femmes se sentent moins obligées.
20:11 Une femme avant, on lui
20:13 demandait pas l'heure.
20:15 Ma mère, elle me disait, pardon,
20:17 je n'ai pas envie de... Si ce n'était pas
20:19 un jour sur deux, c'est que
20:21 il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je veux dire, qui peut
20:23 s'imposer ça aujourd'hui avec la vie qu'on a,
20:25 le rythme, effectivement, les
20:27 écrans, les distractions, etc.
20:29 Donc si on a envie
20:31 d'aimer correctement,
20:33 c'est sûr qu'il y a un peu de nettoyage
20:35 virtuel à faire, de détox
20:37 quand on appelle ça aujourd'hui.
20:39 Essayer de se concentrer sur
20:41 véritablement qui on aime parce que je pense que c'est quand
20:43 on commence à le perdre qu'on se rend
20:45 compte à quel point la personne
20:47 est importante. Mais surtout,
20:49 il faut oublier le principe
20:51 d'obligation parce que c'est un tu l'amour
20:53 énorme, je crois. - Je ne sais pas si tu as vu
20:55 passer cette actualité sur X, ancien Twitter,
20:57 c'est d'année 24H, c'est le rappeur Drake
20:59 dont tout le monde a parlé.
21:01 Il y a une vidéo plutôt explicite
21:03 qui a fuité
21:05 de lui où on le voit en train de faire
21:07 des choses avec... - Je n'ai pas vu celle-là.
21:09 Il a raté un truc. - On ne va pas la montrer.
21:11 - Ah mince ! Qu'est-ce qu'il se passe ?
21:13 - Il a montré une vidéo de lui,
21:15 enfin il y a une vidéo qui a fuité de lui, il est en train de se masturber.
21:17 - Ah ok ! - Voilà. - Ouais, le truc que tout le monde fait.
21:19 - Voilà.
21:21 Et lui a répondu
21:23 avec une blague, il a dit...
21:25 - Pourquoi il s'est filmé ? C'est ça que je n'ai pas compris partout.
21:27 - Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. - Ok !
21:29 - En tout cas la vidéo a fuité. Lui il a répondu avec une simple blague.
21:31 - Mais tu crois qu'il est victime de ce truc parce que c'est quand même important l'intention ?
21:33 - Non, non, c'est un leak, c'est un leak.
21:35 - C'est un hic, ok. - C'est une fuite. - C'est un hic du coup.
21:37 - Lui il s'en est sorti juste avec une vanne.
21:39 - Ah oui, c'est ça qu'il faut faire. - Est-ce que ça serait arrivé pareil pour une femme ?
21:41 - Oh ben là,
21:43 moi je ne suis pas dans la position facile
21:45 de parler de ça, je pense que
21:47 effectivement, j'ai dit récemment,
21:49 vous savez quand on nous a vus nus,
21:51 pour une femme, ce n'est pas forcément aussi facile
21:53 d'être respectée après.
21:55 Et là je me suis fait bâcher sur les réseaux
21:57 en disant "C'est pas qu'on t'a vu nus, c'est qu'on t'a vu
21:59 forcément en train de faire l'amour".
22:01 Moi je mettais tout ça dans le même lot.
22:03 C'est-à-dire que pour une femme,
22:05 on est très vite humiliée
22:07 socialement, juste parce qu'on a
22:09 des gros seins dans la cour d'école,
22:11 parce qu'on a
22:13 un stream qui dépasse un jour, parce qu'on a
22:15 une mauvaise parole. Enfin je veux dire,
22:17 même si on nous a pas vus nus ou
22:19 en train de faire l'amour, on peut vraiment être
22:21 très difficilement jugée
22:23 dans cette société. On n'est pas du tout
22:25 encore à égalité. Mais j'ai quand même
22:27 l'impression que ça avance et que
22:29 les générations là qui arrivent sont
22:31 tellement plus dans le consentement
22:33 et un petit peu plus de respect.
22:35 J'ai l'impression, j'espère en l'équité.
22:37 Je pense à ma fille, tu vois.
22:39 - Clara Morgan, on passe à la foire aux questions.
22:41 - Yes. - Allez c'est parti. Plein de questions.
22:43 - Combien d'autres
22:45 questions clés ? - Que faire ?
22:47 - On s'est demandé pourquoi. - Pourquoi ?
22:49 - On se pose tous la question.
22:51 - On passe à la question technologie.
22:53 - La technologie justement,
22:55 est-elle une aide ou une menace pour la création ?
22:57 - Ah, moi
22:59 c'est évident, mais
23:01 il y a des gens
23:03 très intelligents, comme Alexandre Astier,
23:05 qui ne pensent pas ça.
23:07 Alors moi je l'écoute et je suis passionnée par
23:09 son optimisme, mais malheureusement
23:11 je pense qu'on a passé
23:13 un énorme cap l'année dernière.
23:15 Moi personnellement, je me rappellerai de ce jour
23:17 toute ma vie, on était avec mon mari, ma soeur
23:19 et mon beau-frère à table, la nouvelle est tombée,
23:21 l'IA, ça y est,
23:23 JPT était sorti.
23:25 Je lui ai dit "Est-ce que vous avez juste tous
23:27 conscience qu'on vient de passer
23:29 dans un autre monde ?" Et j'ai très rapidement
23:31 constaté que les gens n'avaient
23:33 pas du tout compris qu'on a changé
23:35 de monde. C'est juste que ça
23:37 arrive, c'est pas encore tout à fait là.
23:39 Là il y a des applications par exemple,
23:41 qui sortent
23:43 pour remplacer les avocats.
23:45 On me dit "Ah bah oui c'est nul, ils font des erreurs."
23:47 C'est sûr, l'application vient de sortir. Deux secondes.
23:49 L'IA apprend.
23:51 Elle apprend à faire de la musique,
23:53 elle apprend à refaire les voix des chanteurs.
23:55 Donc moi j'avoue que
23:57 je suis déjà en train de penser
23:59 à comment contrer ça,
24:01 parce que je trouve qu'il y a toujours
24:03 du bon dans tout ce qui arrive.
24:05 - Cara Morgane de Skynet.
24:07 On passe à la question "Plus c'est long,
24:09 plus c'est bon" de Sany Abrafiya.
24:11 - C'est pas vrai.
24:13 - Un nouveau remaniement est attendu aujourd'hui, normalement.
24:15 Quand ça prend du temps comme ça,
24:17 c'est pas bon signe ?
24:19 - Mais pourquoi ?
24:21 - C'est une blague pour Vanne et ma pote Sany Abrafiya.
24:23 - Ok très bien, parce que le temps,
24:25 ça peut être bénéfique,
24:27 je ne sais pas.
24:29 - On est allé faire un tour sur tes réseaux, on a enquêté,
24:31 on a fouillé, on a cliqué, c'est le clic sûr.
24:33 (musique)
24:35 (musique)
24:37 - On a cliqué sur vous Cara Morgane.
24:39 Enfin Emmanuel, on ne sait plus trop.
24:41 - C'est juste qu'Emmanuel, Emma,
24:43 travaillent tout le temps
24:45 pour que Clara puisse briller.
24:47 - Et sur vos réseaux, on a pu constater
24:49 une véritable pénurie de vêtements,
24:51 ainsi que des photos hyper naturelles,
24:53 pour une parisienne au réveil.
24:55 Clara, impossible de passer à côté de votre carrière d'actrice de film X,
24:57 aussi courte soit-elle.
24:59 Et on voit direct lesquelles de vos interviewers ont vu vos films.
25:01 - Tu sais, elles arrivent sur le plateau, elles ne savent pas avec qui ils vont tourner.
25:03 - Moi je te dis, non, pour le coup je ne savais pas.
25:05 - En cliquant sur vous,
25:07 on voit l'icône du glamour que l'on a pu voir.
25:09 Un calendrier qui plaît à tout le monde et à tout âge.
25:11 - Enfin, un truc pour la jeune !
25:13 - Tu aimes bien ?
25:15 - D'ailleurs sur internet, dès qu'il y a votre nom,
25:17 tout se vend. - Je change de déco et je vends en lot
25:19 mes calendriers Clara Morgane.
25:21 - Désormais en cliquant sur vous, on voit la meneuse de revues,
25:23 qui se produit partout, mais vraiment partout.
25:25 - Avis à toutes les habitantes
25:27 et habitants de Bressuire,
25:29 et habitants de Toul,
25:31 et habitants de Amberieux en Buget.
25:33 - Un spectacle qui tourne beaucoup autour du 7.
25:35 - Un chiffre un peu obsessionnel chez vous.
25:37 - On étable le 7. Donc j'ai 7 chansons,
25:39 j'en suis à ma 7ème année, ma vie à 7 ans.
25:41 7 c'est un excellent chiffre.
25:43 - Et pour continuer dans cette obsession,
25:45 on vous reçoit aujourd'hui le 7 février.
25:47 Hasard ou coïncidence ?
25:49 - Hasard ou coïncidence ?
25:51 - Ah mais non, mais moi c'est incroyable !
25:53 C'est-à-dire que je me sens connectée à l'univers,
25:55 j'ai les signes, j'ai l'intuition,
25:57 enfin je suis un peu comme plein de gens en ce moment,
25:59 je ne sais pas si tu as remarqué,
26:01 mais oui, parce qu'il se passe quelque chose.
26:03 Je pense que c'est dans les moments...
26:05 - On passe d'une ère à une autre là.
26:07 - Oui, il y a quelque chose qui est en train de se passer.
26:09 Mais moi je ne me suis jamais intéressée au chiffre 7.
26:11 C'est-à-dire qu'il est venu vers moi.
26:13 J'ai commencé à travailler sur ce spectacle,
26:15 je me suis rendue compte qu'il fallait être 7 femmes en scène,
26:17 donc moi au milieu, 3 et 3, c'était vachement bien
26:19 pour le spectacle.
26:21 7 titres que je chante en live,
26:23 on me propose ma avant-première,
26:25 c'est le 7 octobre.
26:27 - Et tu viens de faire une réponse de 7 ans.
26:29 - Mais c'est fou ! Je pourrais continuer 1000 ans,
26:31 et il se trouve, je regarde du coup en numérologie,
26:33 je me dis "ah, fais voir !"
26:35 Je rentre dans ma 7e année, en numérologie.
26:37 Je fais Marseille, ma ville de naissance,
26:39 je ne suis jamais retournée en tant qu'artiste.
26:41 On me propose le 25 janvier,
26:43 le jour de mon anniversaire, 5 + 2, ça fait 7 !
26:45 - Et voilà, encore une fois !
26:47 - Bon, mais bref, je ne vais pas continuer
26:49 parce que c'est sûr que c'est infini.
26:51 Et comme quoi, en fait, ça voulait juste me dire quelque chose.
26:53 Prends confiance,
26:55 tu peux le faire,
26:57 un vrai spectacle dont tu as toujours rêvé,
26:59 et j'ai l'impression que les signes nous donnent juste confiance en nous.
27:01 - Oui.
27:03 Sous-titrage FR : VNero14
27:05 Sous-titrage FR : VNero14
27:07 [SILENCE]