• il y a 8 mois
Des bus électriques pour réduire sa consommation d'énergies fossiles, c'est l'une des pistes empruntés par la Métropole grenobloise. Mais 4 ans après sa mauvaise expérience, le SMMAG a préféré n'en acheter que 7 pour l'instant. Le premier arpente le bitume depuis jeudi.
Et le centre de tri de La Tronche a fait peau neuve pour pouvoir gérer désormais plus de 14 tonnes de déchets par heure.

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Transcription
00:00 [Générique de fin]
00:02 [Générique de fin]
00:31 Bonjour à tous, bienvenue dans Métropole Hebdo.
00:33 On fait un tour d'horizon des actualités.
00:36 Depuis jeudi, le premier des sept nouveaux bus électriques
00:39 achetés par le syndicat mixte des mobilités de l'ère grenobloise roule.
00:43 En 2020, le SMAG s'était déjà doté de bus électriques
00:47 mais qui avaient dû rapidement être mis à l'arrêt en raison de problèmes techniques.
00:52 Cette fois, ils nous assurent que c'est du solide qu'il y a mis avant.
00:56 Ils sont de nouveau en circulation après des débuts compliqués.
00:59 Sept bus 100% électriques vont rouler sur les lignes chrono C3 et C4.
01:05 À cause de problèmes techniques et technologiques,
01:07 les anciens bus achetés en 2020 n'ont presque jamais roulé.
01:11 Ces anciens véhicules ont été revendus afin de financer l'achat des neufs à une entreprise française.
01:17 Seules les anciennes batteries ont été gardées.
01:20 Un renouvellement de ces véhicules qui se veut progressif.
01:24 Nous sommes encore sur des quantités qui peuvent paraître aux yeux de certains relativement limitées
01:29 mais parce que nous prenons le temps d'y aller de la bonne manière,
01:32 ne pas faire des opérations de communication comme ça a pu être le cas par le passé
01:36 pour ensuite avoir des véhicules qui ne fonctionnent pas
01:38 ou acheter des véhicules qui ne viennent pas de filières françaises ou en tout cas européennes,
01:43 ce qui est une vraie difficulté aujourd'hui.
01:45 Donc c'est un des enjeux de ces renouvellements de véhicules.
01:47 Nous y allons encore une fois progressivement mais je crois que nous y allons de manière sérieuse.
01:51 Les nouveautés sont aussi présentes à l'intérieur et à l'extérieur des bus,
01:56 comme des prises USB pour recharger les téléphones portables
01:59 ou encore des caméras qui viennent remplacer les rétroviseurs.
02:03 À la demande de nombreux conducteurs, une ventilation a été ajoutée au-dessus de leur tête.
02:08 La première génération de bus électriques n'a pas fait l'unanimité auprès des conducteurs,
02:13 à la différence de ces nouveaux transports.
02:15 Il y a eu un rejet de nos conducteurs conductrices pour passer les formations
02:18 alors que cette nouvelle génération, pour l'instant ils n'ont pas conduit
02:22 mais comme ce sont des bus standards qui ont été électrifiés, il y a une adhésion.
02:28 Une formation pour conduire ces bus est nécessaire pour les conducteurs
02:32 mais moins compliquée contrairement aux précédents véhicules.
02:36 Petit temps d'adaptation pour le système de rétrovision qui remplace les rétroviseurs
02:41 mais après c'est très sécurisant.
02:43 Et puis il y a la détection d'angle mort aussi pour les piétons
02:47 donc ça c'est un vrai plus en termes de sécurité.
02:50 D'ici la fin de l'année, le SMAG a pour ambition de faire disparaître les bus 100% diesel de la circulation
02:56 et de renouveler ses lignes de tramway.
02:59 L'autonomie de ces bus est de 200 km/h environ,
03:06 de quoi effectuer une journée de service en C3 ou C4.
03:11 Poubelle, la vie à 7, le site Atanor bénéficie désormais d'un nouveau centre de tri
03:16 pour cette collectivité soit près de 740 000 habitants.
03:20 Un parcours mécanique, humain et un nouveau robot-trieur pour un taux de pureté de 98%.
03:27 Mais ce ne doit pas être une raison pour ne pas trier vos déchets correctement, lire Kopechi.
03:32 Des tapis aimantés, une pince automatisée et des tonnes de déchets.
03:38 Le nouveau centre de tri Atanor à la tronche a lancé ces machines pour la phase de test.
03:44 Le coût du projet ? 53 millions d'euros partagés entre 7 collectivités iséroises.
03:49 "Donc Grenoble-Alpes-Métropole, le Pays Voie-Rennais, le Grésiveau-Dents,
03:52 Saint-Marcelin-Vercors-Isère-Communauté, Loisan, le Triève et la Matheysine.
03:56 Donc ils sont associés pour reconstruire ce centre de tri.
03:58 On veut mieux capter les déchets recyclables qui sont dans les poubelles des habitants du Sud-Isère
04:03 et donc en parallèle réduire les arrivées à l'incinérateur."
04:08 Pour réduire l'incinération et favoriser la réutilisation des biens,
04:12 ce nouveau site se concentre sur le recyclage.
04:14 Il peut trier jusqu'à 14 tonnes de déchets par heure,
04:17 avec une capacité annuelle proche de 52 000 tonnes.
04:21 "C'est un vrai changement avec effectivement des conditions de travail qui sont très améliorées
04:25 et puis un process industriel qui est beaucoup plus performant.
04:28 Vous voyez derrière moi, en fait, on est sur des taux de qualité, de pureté des produits
04:33 qui vont être vraiment nettement améliorés."
04:36 La plupart des matières triées sera recyclée en France.
04:39 Le papier en mélange sera traité en Espagne ou en Allemagne et certains plastiques en Italie.
04:45 "Parfois les intercommunalitaires envoyaient très loin leurs déchets, pas triés.
04:49 Aujourd'hui, on a décidé de faire local.
04:53 C'est finalement une vraie pouesse collective.
04:55 On réindustrialise localement aussi la filière de traitement des déchets.
04:59 Il fallait bien qu'on continue à trier quand même nos déchets.
05:01 On avait du foncier pour ça et c'est finalement la bonne optimisation."
05:06 Le centre emploie 70 personnes à l'année.
05:08 La destruction de l'ancien bâtiment est prévue en septembre 2024.
05:14 Le centre de tri se visite aussi.
05:16 Après les travaux, les visites devraient reprendre en juin en envoyant un mail au messager du tri.
05:23 Métropole Hebdo, c'est terminé.
05:25 Rendez-vous chaque samedi à 8h50 et 20h40.
05:28 Très bonne semaine à tous.
05:30 [Musique]

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