Romain Bonilla responsable du développement du Groupement d’entreprises pour l’insertion et la qualification dans les métiers de la mer (GEIQ) met en lumière le rôle crucial de l'apprentissage dans la lutte contre les obstacles sociaux à l'emploi. Car, il souligne que « le contrat d'apprentissage intègre un volet social essentiel, offrant un accompagnement pour surmonter les barrières à l'emploi. Dans un secteur comme le nautisme, offrant des métiers passionnants et stimulants, même les candidats sans diplôme peuvent rapidement s'intégrer grâce à des dispositifs adaptés ». Avec 1600 postes non pourvus par les entreprises en France, le GEIQ Métiers de la mer recherche activement des profils tels que des mécaniciens en marine de plaisance, des stratifieurs et des électroniciens spécialisés, offrant ainsi des opportunités de carrière dans un secteur en plein essor ».
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00:00Salut Fabrice Marion. Bonjour Corinne Zagara.
00:04Présentez-nous votre invité.
00:06Oui, avec mon invité depuis ce parc châneau, à ce salon jeunes d'avenir,
00:10c'est Romain Bonilla, responsable du développement du GIEC Métiers de la Mer.
00:15C'est un groupement d'entreprises pour l'insertion et la qualification
00:19dans ces métiers de la mer qui pourtant, dans cette région très littorale,
00:22sont assez peu connus. On le voit, les jeunes viennent vous voir
00:25et essayent de les découvrir davantage.
00:28Oui, tout à fait. C'est vrai que c'est un secteur d'activité
00:32qu'ils ne connaissent pas trop. On utilise les bateaux, on habite au bord de l'eau,
00:35mais on ne connaît pas que ça peut être un métier d'avenir,
00:39une perspective d'avenir aussi, également,
00:42et d'en faire joindre, je dirais, l'utile à l'agréable,
00:46apprendre un métier tout en naviguant, tout en étant en contact avec la mer.
00:50Avec 10 métiers qui sont en tension, comme on dit,
00:52ça veut dire que vous avez des difficultés à recruter des métiers
00:56comme mécanicien, stratifieur, électronicien,
00:59c'est l'électronique à bord des bateaux, notamment.
01:01Oui, tout à fait, ainsi qu'à l'électricité, mais des métiers qui sont aussi
01:05assez spécifiques vis-à-vis de la plaisance, je dirais à Castillages,
01:08ou Gréheur, qui, je dirais, c'est la personne qui est spécialisée
01:13dans tout ce qui est la mature et tout ce qui est les mâts.
01:16Et comme l'an dernier, il y a eu 1 600 postes
01:19qui ont été non pourvues par les entreprises,
01:21c'est-à-dire qu'elles n'ont pas réussi à recruter,
01:23vous venez ici aussi, et aussi tout au long de l'année,
01:26pour proposer le contrat d'apprentissage
01:29qui permet d'embaucher des jeunes motivés, mais qui n'ont pas de qualification.
01:33Également. On va s'appuyer sur leur envie, également,
01:37mais aussi sur leur appétence.
01:39Même s'il n'a pas de diplôme, mais qu'il est assez manuel,
01:41ou qu'il vient même d'un autre secteur, l'industrie ou le BTP,
01:45on va pouvoir utiliser déjà tout ce qu'il a pu apprendre,
01:49et le fait qu'il soit manuel, et son envie,
01:52et on va pouvoir l'aiguiller à travailler son projet professionnel
01:56pour l'orienter vers un apprentissage
02:00qui l'amènera à terme avec un diplôme,
02:03et une ouverture sur les métiers de la plaisance.
02:07Avec une particularité que vous mettez en avant, ici,
02:09c'est que l'apprentissage dans ces métiers de la mer
02:13peut être aussi accompagné d'accompagnement social, justement.
02:17C'est l'avantage du GEC, c'est que non seulement on est là pour mettre en place ce parcours,
02:22mais on est là aussi pour les accompagner s'ils ont des petites problématiques,
02:25ou s'ils ont des difficultés pour leur permis.
02:28Donc on va trouver des différentes solutions,
02:30avec tout ce qui est les acteurs sociaux qui sont autour,
02:34pour pouvoir les aider à s'orienter et à trouver, je dirais, à financer leur permis
02:40pour qu'ils soient plus mobiles, et qu'ils aient moins de freins,
02:43qu'il n'y ait pas de freins qui viennent, je dirais, intervertir pendant leur formation.
02:47— Parce que ce qui est important à savoir, c'est que si on est motivé,
02:49qu'on n'a pas de qualification, pas de diplôme,
02:52on vient vous voir, on dit « je veux intégrer un métier de la mer, je suis motivé,
02:55mais par quel bout je prends les choses ? »
02:57— Déjà, on va venir amener à discuter, à savoir qu'est-ce qu'il connaît dessus.
03:02On va lui mettre... On a la perspective sur laquelle on va pouvoir s'appuyer
03:06avec un outil qui est aussi un stage d'immersion,
03:09qui va pouvoir découvrir, savoir si c'est le milieu qui l'intéresse réellement.
03:13Mais également, on a aussi, à l'issue, des stages de préqualification,
03:17où les entreprises vont pouvoir voir, également, déjà repérer la personne,
03:22et la personne, on va pouvoir voir là où elle a plus d'appétence,
03:24si c'est dans la stratification, si c'est dans la mécanique,
03:27ou même dans la miniserie, voire dans la couture.
03:29— Voilà, Corinne. Depuis ce salon Jeunes d'Avenir, au Parc Chanois à Marseille,
03:33jusqu'à 17h30, aujourd'hui, il y a plein d'entreprises, hein,
03:37et 2 000 offres d'emploi et de formation, notamment des offres en apprentissage,
03:42qui sont proposées tout au long de la journée, avec des mises en situation réelles.
03:45On est juste à côté d'un grand mur des offres d'emploi, ici,
03:49où on peut retrouver... J'ai déjà plein de jeunes qui sont arrivés,
03:51puisque c'est ouvert depuis une demi-heure, maintenant,
03:53qui regardent ces offres, et puis qui scrutent ces offres,
03:56et qui vont sur les espaces d'information pour, ensuite,
03:59essayer de concrétiser, ici, leur avenir professionnel.
04:02À tout à l'heure, Corinne. — Et on vous retrouve dans une petite heure,
04:04Fabrice Marion, en direct du Parc Chanois.