• il y a 8 mois
Transcription
00:00Le Canada veut s'imposer comme géant du pétrole. Profitant de la guerre en Ukraine
00:04qui raréfie certaines matières premières, le pays est en train de terminer l'expansion
00:08de sa pipeline, le Trans Mountain. Construit en 1953, il est connu pour être le seul oléoduc
00:15qui transporte le pétrole de l'Alberta, où les réserves sont les plus prolifiques,
00:19à la côte de la Colombie-Britannique. Ensuite, l'hydrocarbure est envoyé à l'étranger,
00:23notamment aux Etats-Unis et en Asie. Avec ce projet, l'objectif est de construire
00:27environ 980 kilomètres de nouvelles canalisations, ainsi que 12 nouvelles stations de pompage.
00:33Le Canada gagnerait alors 3,7 milliards de dollars supplémentaires chaque année en
00:38faisant passer la capacité du réseau de pipeline de 300 000 barils par jour, soit
00:42près des trois quarts de la production d'un pays comme l'Algérie en 2022, à 890 000
00:47barils par jour. Mais le projet d'expansion ne plaît pas à tout le monde. Car même
00:51si les avantages économiques sont indéniables, les préoccupations environnementales et les
00:55droits des peuples autochtones freinent une partie de la classe politique, ainsi que
00:59certains Canadiens. Cependant, le pays semble avoir fait son choix. En mars 2023, la société
01:04d'État responsable du projet déclare que 80% des travaux de construction sont terminés
01:10et que l'achèvement des aspects mécaniques est prévu d'ici la fin de 2023. Cependant,
01:14au début de l'année 2024, le projet connaît des problèmes techniques qui pourraient retarder
01:19l'ouverture. Mais elle pourrait avoir lieu au deuxième trimestre. Mais est-ce que cela
01:22sera suffisant pour s'imposer comme géant du pétrole ? Affaire à suivre.

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