• il y a 8 mois
Transcription
00:00Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
01:00Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
01:10Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
01:20Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
01:30Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
01:40Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
01:50Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
02:00Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
02:10Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
02:20Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
02:30Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
02:40Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
02:50Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
03:00Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
03:10Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
03:20Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
03:30Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
03:40Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souvienez ?
03:50Les tableaux, c'est les tableaux de mon père, donc du grand-père, vous vous souviennez ?
04:00Nous voici donc rassemblés pour découvrir la 52ème édition du Salon des artistes de Fontaine-les-Dijons.
04:19Je saluerai avec beaucoup de plaisir Madame Nicole Lamaille et Monsieur Jean Libis, ancien président de ce salon.
04:29Vous êtes les fils, filles, petits-fils dépositaires de l'œuvre de Raymond Rochette que nous souhaitons honorer ce soir.
04:44L'œuvre de Raymond Rochette, décédée il y a 30 ans en décembre 1993, mais dont l'œuvre continue de susciter le plus grand intérêt.
05:00Et nous comprenons pourquoi, avec cette série de tableaux que vous avez eu l'amabilité de nous mettre à disposition.
05:10Cette exposition participe aussi à la volonté tant de Catherine Fayot que d'Isabelle Giraudet d'ailleurs, adjointe à la vie scolaire,
05:22ainsi que dans l'état d'esprit de toute la municipalité, c'est de chercher à éveiller les jeunes générations à l'art et à l'esprit critique.
05:33Il est donc temps pour moi, selon la formule consacrée, de déclarer ce 52ème Salon des Artistes de Fontaine ouvert et de passer la parole à René Petit pour vous le présenter.
05:52L'invité d'honneur, c'est quelqu'un dont j'avais rencontré l'œuvre à l'hôtel de Beaumé il y a quelques années dans une exposition dans laquelle il avait des œuvres aussi du papa d'Olivier Renaud.
06:09Les toiles que vous voyez qui sont là illustrent pour moi différentes pistes de recherche, différentes pistes de recherche qu'il a su assembler,
06:23c'est-à-dire qu'on se trouve face à un univers d'usines, de fabriques, où il y a des machines et de roches, et puis il y a aussi tout l'aspect humain, personnel de ces gens qui sont là pour le travail.
06:43On le voit sur certaines toiles, il jouait à la perfection avec les couleurs et avec la lumière, les couleurs du métal en fusion et avec la matière en transformation.
07:01Mon grand-père avait plusieurs qualifications. Il avait fait l'école générale, c'est-à-dire qu'il avait pratique technique. Il avait fait l'école normale, donc il était instituteur. Il avait donc appris la pédagogie.
07:17Et en fin de compte, c'était une personne que l'on qualifierait peut-être aujourd'hui d'hybride. D'ailleurs, mon grand-père était aussi hybride. Et c'est peut-être ce que vous allez voir dans ces toiles, en fin de compte, de pluralité, pas forcément quelque chose d'unique.
07:32Et puis, mon grand-père, il avait un qualificatif. A l'époque, dans les années 50-60, on utilisait un qualificatif qui, aujourd'hui, est vraiment malheureux, mais qui, à l'époque, avait un sens. C'est qu'à l'époque, on parlait de peintres populistes.
07:49C'était, en fin de compte, les peintres qui, inspirés par Ferdinand Brodel, s'intéressaient, en fin de compte, mais qui ordinairent, en fin de compte, l'invisible, c'est-à-dire les ouvriers, les paysans, en fin de compte, les personnes que l'on ne voyait pas. Il a eu cette obsession, en fin de compte, de montrer.
08:07Et dans mes souvenirs, je me souviens d'expositions où, en fin de compte, les ouvriers venaient aux expositions avec leurs enfants pour montrer ce qu'était leur travail à une époque où ils ne pouvaient pas rentrer en vie. Et j'ai d'autres souvenirs. C'est des souvenirs d'expositions avec d'autres artistes.
08:25Nous avons besoin, justement, de votre aide. Parce que vous ne connaissez pas forcément l'œuvre. Vous allez peut-être voir des détails que nous, nous ne voyons pas à force du quotidien. Et grâce à vos yeux, c'est sûrement le merveilleux cas. Vous vous êtes rendu compte qu'un moment éphémère de la création passe par la postérité, par l'éternité. Ce sera aussi grâce à vous.
08:48Et encore une fois, M. le président, M. le maire, un grand merci pour votre attention.

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