• il y a 8 mois
Polémique à Nantes après que la métropole n’a demandé que 1 euro de dommages et intérêts au mouvement écologiste «Dernière Rénovation» au lieu des 8.200 euros prévus initialement pour le nettoyage de la façade de la Préfecture. L'an dernier, dans 5 villes de France dont Nantes, les activistes avaient repeint les bâtiments en rouge. Il est reproché à la maire socialiste de Nantes d'épargner ses alliés écologistes.

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Transcription
00:00 La façade de la préfecture de Nantes a retrouvé sa couleur habituelle.
00:05 En mars 2023, les écologistes de dernière rénovation l'avaient repeinte en rouge
00:10 pour exiger du gouvernement un plan massif de rénovation thermique des logements.
00:15 Des images aujourd'hui oubliées.
00:17 Je m'en souviens pas, non, ça me dit rien.
00:19 Nantes Métropole avait réclamé à l'association écologiste 8200 euros
00:24 pour couvrir les frais de nettoyage.
00:26 Mais la demande devant le tribunal correctionnel
00:28 a été réduite à 1 euro de dommages et intérêts.
00:31 La mairie socialiste de Nantes explique que l'angoisse face à l'urgence climatique est légitime.
00:38 L'opposition LR répond qu'entre les activistes saccages,
00:42 ce sont les Nantais qui payent la facture.
00:45 Renaissance à Nantes dénonce une concession inadmissible faite à la violence politique.
00:50 Résister est vital, la pollution tue.
00:53 Des actions identiques ont eu lieu à Marseille.
00:56 Dernière rénovation se positionne comme lanceur d'alerte non violent,
01:01 à visage découvert et plaide pour son droit à la liberté d'expression.
01:05 Dans le cas de la mobilisation pacifique militante,
01:07 l'action juridique est un sujet politique.
01:10 Les institutions ne doivent pas porter plainte par automatisme.
01:13 À Tours, 5 militants ont été condamnés à 34 000 euros de dommages et intérêts.
01:18 Et à Lyon, 3 écologistes devront payer 80 000 euros au département et à la préfecture.
01:25 (Générique)
01:30 [SILENCE]

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