Morte de rire, Nicoletta se souvient du piège de Raphaël Mezrahi avec beaucoup de bienveillance.
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00:00 -Nicoletta, bonjour.
00:02 Vous avez fait une musique pour un dessin animé,
00:06 si mes souvenirs sont bons.
00:08 -Un dessin animé ? -La grand-mère Stroumpf.
00:10 -Hé, hé, hé !
00:12 Rires
00:15 -Vous faites partie du patrimoine.
00:17 -Je suis une boule de cuir. -Je sais.
00:19 Rires
00:23 -Oh, oh, oh !
00:25 Rires
00:28 -On ne s'en lasse pas, vous non plus.
00:30 -Ca me fait rire. C'est rigolo.
00:33 -Il vous faut combien de temps pour comprendre que c'est bidon ?
00:37 -Je ne comprenais pas trop ce qui se passait,
00:40 mais je savais qu'il y avait quelque chose de bizarre.
00:43 -C'est un truc pas normal. -Je le dis, mais dites-moi.
00:47 Parce que je me disais,
00:49 "Ce serait étonnant que une chaîne de télé fasse un truc avec un type pareil."
00:54 Il est complètement idiot.
00:57 -Je m'excuse, mon petit chéri. Je ne le connaissais pas.
01:00 Et à la fin, je lui dis, "Mais écoutez, des com'bouilles, il n'y en a pas beaucoup."
01:05 Je vous souhaite bonne chance.
01:07 -Vous aviez de bonnes compositions. Jean-Pierre Castel dit "en mettre une".
01:11 -Il faut comprendre. Il était stagiaire.
01:14 C'était ses premiers interviews. Je ne le connaissais pas.
01:17 Je n'avais jamais vu d'interview.
01:20 Et moi, je comprends, je compatis quand même.
01:23 Je ne vais pas le chever, le pauvre garçon.
01:26 Je suis assez humaine pour ça.