• il y a 8 mois
Retrouvez l'intégralité du  débrief de l'After Foot après la qualification du PSG pour les demi-finales de la Ligue des champions. Les Parisiens se sont imposés 1-4 ce mardi sur la pelouse du Barça en quart de finale retour. 

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous, messieurs dames, profitons-en, un club français est en demi-finale de la Ligue des champions.
00:04 Eh oui, eh oui, c'est un événement, une belle année qui continue pour le foot français pour l'instant.
00:09 On est là jusqu'à minuit et demi dans l'After sur RMC, sur la chaîne YouTube de l'After.
00:12 After-Foot.
00:14 Ensuite, tu auras la libre-antenne jusqu'à 1h30 du matin.
00:17 L'After, vous le savez, 1er Radio de France, le soir, votre espace de liberté à vous tous.
00:21 Les supporters appez-nous, supporters parisiens, le 32-16 est ouvert.
00:25 Et Jérôme Rantel est là. Salut Jérôme !
00:27 Bonsoir à tous. Daniel Riolo également, bien sûr. Salut Daniel !
00:30 Bonsoir les amis, j'ai mal à la tête mais je suis là.
00:33 Et ce soir, on a un invité, une guest-star, un invité modeste, voilà, inattendu.
00:39 Et on est ravis d'avoir avec nous Christophe Dugarry ! Salut Dugar !
00:42 Bonsoir les copains, merci de m'accueillir. Merci, je suis ravi d'être là.
00:46 Ça va ?
00:47 Ouais, ça va, bien sûr que ça va. On s'est régalé, c'était un bon match et tout, c'était super.
00:52 Exactement, on va analyser tout ça ensemble. On vous attend, le 32-16 est ouvert.
00:56 Le direct du jeu également, notre messagerie, évidemment, qui est disponible pour vous sur les applis RMC et RMC Sport.
01:03 Dortmund se qualifie également en éliminant l'Atletico.
01:06 Tout à l'heure, on aura Paulo Breitner, Fred Hermel, qui nous diront tout de ce match après minuit.
01:10 Et donc, vous connaissez la demi-finale Dortmund-Paris avec match retour à Paris.
01:15 Ce sera la dernière semaine d'avril, puis la première semaine, la deuxième semaine de mai, en octobre.
01:20 Contre qui on a joué en poule.
01:22 Bravo Daniel.
01:23 Exactement.
01:24 Comme c'était une poule que beaucoup ont dit pas si dure et tout, quand deux équipes se retrouvent en demi-finale et qu'elles sont dans une poule, c'est que c'était pas une poule de pique non plus.
01:31 Allez, 23h07, les trois points, évidemment, comme de coutume, c'est parti.
01:34 L'important, c'est l'essentiel.
01:35 Le plus important, c'est les trois points.
01:37 Souvent l'essentiel, c'est le plus important.
01:38 Daniel, tes trois points après ce match.
01:42 En fait, j'ai eu le sentiment quand Arojo s'est fait sortir que c'était un PSG qui avait le droit au bonheur, enfin.
01:50 Que ça tournerait après les premières minutes très compliquées, qu'il y avait le droit au bonheur.
01:55 Donc, mon point un, c'est le droit au bonheur, les événements qui tournent à un moment pour toi.
02:00 Le deuxième, évidemment, après à 11 contre 10, c'est inexorable, t'as la maîtrise sur le match, le PSG l'a très bien eu.
02:07 Et le troisième point, je vais mettre ça dans le contexte historique du PSG.
02:12 Je l'ai dit sur Twitter, franchement, le passé du PSG fait des traces qui sont épouvantables.
02:18 2017, tu t'es fait braquer.
02:20 2019, tu t'es fait braquer contre United.
02:22 2022, tu t'es fait braquer à Madrid.
02:24 Ce soir, le PSG n'a rien volé.
02:26 Avec un arbitre qui va pas toujours dans le sens souvent des clubs espagnols, on a le droit au bonheur un petit peu aussi de temps en temps.
02:34 Jérôme, tes trois points.
02:37 La première, qualification historique pour le PSG en demi-finale de Ligue des Champions.
02:45 C'est beaucoup de jamais.
02:47 Jamais ils avaient fait ça, jamais le Barça avait perdu comme ça, jamais ceci, jamais cela.
02:51 Donc, noter la qualif en demi-finale, très heureux pour ce club, bien sûr.
02:56 Deuxième point, Daniel l'a un peu dit, autant le match allé, la meilleure équipe avait gagné,
03:03 autant le match retour, la meilleure équipe a gagné aussi.
03:06 Et les circonstances, c'est l'effet de jeu ont tourné, et c'est bien parce que tu l'as fait tourner pour une fois.
03:11 Ça s'est équilibré, voilà.
03:13 Et puis, mettre en avant quand même la jeunesse de ce groupe, des joueurs qu'on attendait à ce niveau-là.
03:19 Mais je veux mettre en avant Vitinha, je veux mettre en avant Barcola sur le match de ce soir,
03:25 parce qu'il mérite d'être mis un peu plus haut que certains.
03:29 Pour la première fois de l'histoire, messieurs, dames, les trois points de Christophe Guirac.
03:34 Les trois points, enfin un entraîneur qui fait jouer les joueurs à leur poste,
03:39 et comme quoi c'est déjà beaucoup plus facile.
03:41 C'est vrai, tu as vu, moi je n'ai pas voulu en parler.
03:45 Laisse-le faire ces trois points.
03:47 Non, je t'en prie.
03:49 L'expulsion qui bien évidemment est un tournant essentiel à mon avis dans ce match,
03:54 parce que je pense qu'il y a deux Barça avant l'expulsion et après l'expulsion.
03:57 De par les caractéristiques de cette équipe, c'est vrai qu'à 11 contre 10,
04:01 et des caractéristiques du PSG, à 11 contre 10, ça complique beaucoup les événements.
04:05 Et puis j'ai envie de mettre aussi en perspective le dernier but du PSG marqué par Mbappé,
04:13 qui fait suite à un retour de Mbappé dans les pieds du défenseur.
04:18 Il fait une espèce de sprint pour récupérer un ballon.
04:20 Je crois que ça faisait des mois et des mois, je ne l'avais pas vu faire un sprint pour récupérer un ballon
04:24 dans les 18 mètres de son équipe, qui lui permet ensuite de refaire un sprint derrière pour aller marquer.
04:31 Alors avec certes un petit peu de réussite, puisque ce ballon lui revient par miracle,
04:34 mais je trouve que c'est les trois choses qui m'ont le plus marqué sur ce match.
04:38 Bon les gars, avant de rentrer dans les détails, de parler de Louis-Henriquet,
04:42 de faire une évaluation complète et tout, on a vécu une soirée comme on en vit rarement.
04:46 Ça c'est une grande soirée pour un club français, Jérôme, il faut profiter.
04:51 Oui, oui, bien sûr.
04:53 Non mais tu n'as pas l'air, c'est un cache-t'as-joie mon gars.
04:55 Non, non, mais bien sûr.
04:56 Dis-nous que tu es content.
04:57 Heureusement que je suis heureux pour le club français.
05:00 Surtout quand ils sont nuls, tu klaxonnes et là qu'ils ont été super bons, tu as l'air tout mou.
05:04 Mais en fait, ce n'est pas que je suis tout mou, c'est que je trouve que c'est logique que le PSG se qualifie aujourd'hui.
05:12 Je ne vais pas être dans l'euphorie parce que le PSG l'a déjà fait, être en demi-finale de Ligue des Champions.
05:18 C'est souvent.
05:20 Il ne faut pas minimiser quand même une demi-finale de Ligue des Champions, surtout renverser un résultat comme ça avait été.
05:26 Et c'est de leur faute sur le match aller.
05:28 Mais c'est une vraie performance ce soir.
05:30 Alors après, il y a l'expulsion, l'effet de jeu, bien sûr, si on peut en parler.
05:34 Mais n'empêche que le PSG, de la première à la dernière minute, a fait un grand match ce soir.
05:39 Et ça, c'est à noter.
05:40 Et c'est bien que vous l'ayez noté aussi.
05:42 Vous avez commencé à en parler, mais Luis Henrique, qui a souvent été décrié,
05:47 a montré aussi que tout ce qu'il met en place depuis le début de l'année, ça porte ses fruits ce soir.
05:55 Qui savait revenir à la raison.
05:56 Oui, mais sauf que l'équipe du gars, il faut la construire.
06:00 Et l'équipe, aujourd'hui, on a l'impression que c'est l'équipe type.
06:03 Mais l'équipe type, il a mis du temps à la trouver quand même.
06:06 Et il a travaillé là-dessus.
06:07 Il l'avait au début de l'année ?
06:08 Non, il ne l'avait pas au début de l'année.
06:10 L'équipe type, il y a 99 personnes sur 100 qui ont metté cette composition d'équipe sur ce match.
06:14 Il n'y a que lui qui a inventé au match aller.
06:16 Si vous êtes en train de m'expliquer que Barcola est un titulaire en puissance,
06:22 non, ce n'est pas vrai.
06:23 Donc là, je peux vous contrer si vous voulez.
06:25 Que Vitinha, dans ce rôle de numéro 6, qu'est-ce que je n'ai pas entendu ici aussi ?
06:31 Que Vitinha, le rôle le plus intéressant, c'était un peu plus haut sur le terrain.
06:35 Que Ruiz, il faisait reculer le match.
06:38 Du moins, il ne faisait pas avancer le match ce soir.
06:40 Il est très bon ce soir.
06:41 Oui, il est bon ce soir.
06:42 Je le trouve très bon.
06:43 Je le trouve très utile à l'équipe.
06:44 Oui, mais le problème, c'est que c'est pour ça que je ne suis pas dans le fond.
06:51 Non, mais attends, il ne faut pas oublier tout ce qui s'est dit, toutes les critiques.
06:54 D'accord.
06:55 Et Daniel, il ne faut pas avoir la mémoire courte non plus.
06:57 Là où tu es à côté de la plaque, c'est que c'est la victoire des joueurs ce soir.
07:01 Tu ne peux pas dire que c'est la victoire de Louis-Henriqué.
07:03 Parce que si c'est ça, ça veut dire que...
07:07 Alors, OK, mais si tu veux dire ça, il faut que tu te dises à l'aller que c'est la défaite de Louis-Henriqué.
07:11 Et ça, tu ne l'as pas dit.
07:14 Non, tu ne l'as pas dit.
07:15 Tu ne l'as pas dit.
07:16 Non, tu dis textuellement que c'est la défaite de Louis-Henriqué au match aller.
07:22 Alors, tu pourras dire que c'est la victoire de Louis-Henriqué au match retour.
07:25 Mais ça me fait plaisir, tu sois heureux.
07:26 Tu mets des bémols qui t'arrangent.
07:28 Mais non, je ne mets pas de bémol qui meurt.
07:30 Mais si, là tu klaxonnes à nous expliquer que c'est la victoire de Louis-Henriqué.
07:33 Oui, oui, parce que quand je t'entends me dire qu'il a mis les joueurs à cette position-là,
07:38 moi ça me fait rire.
07:39 Déjà, c'est plus facile, non ?
07:40 Non, non, non, non, non.
07:41 Déjà, faisons dans l'ordre et reprenons le match qui avait excessivement mal démarré.
07:48 Parce qu'à 11 contre 11, tu souffres.
07:51 Tu es mené à 1-0.
07:53 Pourquoi j'ai parlé de droit au bonheur ?
07:56 Parce que parfois dans un match, même quand tu n'es pas bien,
07:59 c'est possible que ça tourne en ta faveur.
08:02 Après, effectivement, tu fais également en sorte que ça tourne pour toi.
08:06 Arrojo fait une boulette, c'est un jeune défenseur.
08:08 Il tombe dans le piège, il fait faute parce que Barcola va très vite sur cette occasion.
08:13 Derrière, il faut boucler le match.
08:15 Tu tombes contre un Barça qui, de toute façon, ne sait pas défendre habituellement très, très bien.
08:19 Et encore moins à 10 contre 11.
08:21 Et le PSG va chercher une qualification.
08:24 Moi, je suis heureux parce qu'enfin, le PSG parvient à faire tourner les événements en sa faveur.
08:30 Ça, c'est le match.
08:32 Parce qu'une fois que tu es à 11 contre 10, toutes les analyses technico-tactiques,
08:35 elles changent.
08:36 Forcément que tu es en supériorité, forcément que tu vas prendre le dessus,
08:40 que tu vas avoir la maîtrise à moins, très honnêtement.
08:42 Mais de faire la pire prestation de l'histoire du club,
08:45 tu te qualifiais quand même, à partir du moment où tu es à 11 contre 10.
08:50 Ah bon ?
08:51 C'est un énorme avantage quand même.
08:54 On le sentait tous quand même.
08:55 C'était un énorme avantage.
08:57 C'était un énorme avantage.
08:58 Tu étais quand même très bien à ce moment-là.
08:59 Ben oui.
09:00 C'est quand même bien après 25 minutes.
09:03 C'est quand même bien à ce moment-là d'être en supériorité numérique.
09:07 C'est bien pour le match, c'est bien pour le PSG,
09:09 qui on va dire croque un petit peu.
09:10 Enfin un peu de réussite, enfin un événement, enfin un défenseur.
09:13 On avait l'habitude de voir les défenseurs du PSG faire des boulettes,
09:17 ne pas être à la hauteur mentalement d'un événement.
09:19 Là, Rojo, ce qu'il fait, c'est une faute stupide.
09:22 Exactement comme la faute de Cancelo sur le pénalty.
09:25 C'est stupide qu'est-ce que tu vas concéder un pénalty dans cette zone.
09:28 Si ce sont des défenseurs français, dans un match de l'OM,
09:31 dans un match du PSG, dans un match de n'importe qui,
09:33 on passe une heure à les déglinguer en disant
09:35 "ils n'ont pas de mental, ils sont stupides".
09:37 Qu'est-ce que c'est que ces erreurs ?
09:38 Le PSG ce soir, non seulement est allé la chercher, mais a profité.
09:43 Ben bien sûr.
09:44 Ils ont profité des faits.
09:45 Et ils vont profiter en plus,
09:47 ils ont profité d'un bon tirage en huitième de finale,
09:50 d'événements favorables ce soir,
09:52 et en demi, a priori c'est plutôt bien.
09:55 Oui, t'as l'impression que les planètes sont bien alignées.
09:56 Vas-y, c'est aligné.
09:58 Profites-en, il faut en profiter.
09:59 Ben c'est ce qu'ils ont fait.
10:00 Moi j'ai...
10:01 Bon, évidemment on était entre amis à regarder le match,
10:03 il y a eu un kiff général,
10:05 mais l'impression c'était "Waouh, enfin ça te sourit,
10:08 enfin il se passe quelque chose".
10:09 Maintenant si vous voulez rentrer en dehors de ces joies,
10:12 de voir la télé, des matchs et tout,
10:14 rentrons dans le vif du sujet.
10:16 Oui, je suis d'accord avec Christophe,
10:19 et c'est ce qu'on dit chaque semaine,
10:21 les compos avec les joueurs qu'il a,
10:24 honnêtement on est 80-90% à quasiment tout le temps faire les mêmes.
10:28 À savoir un 4-3-3 plutôt simple.
10:30 Là il n'y a pas eu de fantaisie avec un joueur de plus au milieu,
10:33 avec un Dembélé qui joue 10,
10:35 il n'y a pas eu ça.
10:36 On a eu quelque chose d'assez basique,
10:37 et si tu veux, Barco là, dans ce schéma là,
10:40 oui il a été très bien.
10:41 Il a été très bien, et surtout, profites-en,
10:43 mets-le sur le côté, Dembélé sur un autre côté.
10:46 Bon ben écoute, Bappé en ce moment est en dessous,
10:49 il a quand même mis deux buts ce soir.
10:51 Bon vas-y, si tu veux profiter de tes deux ailiers, fais le jouer 9.
10:54 Moi, et tu sais bien ce que j'en pense,
10:57 j'aime bien quand il joue sur le côté avec un 9,
11:00 Ramos n'était pas au top de sa forme,
11:01 peut-être que, est-ce qu'il a trouvé ce soir l'équipe,
11:04 est-ce qu'il variera en demi-finale,
11:06 est-ce qu'il remettra un avançante, je ne crois pas.
11:07 - C'est une équipe qu'on sentait depuis quelques mois.
11:10 - Mais Vitigna, quand tu parles de Vitigna, pardonne-moi,
11:12 mais honnêtement, ce gars-là, moi je suis convaincu,
11:16 et je serai toujours convaincu,
11:17 il est très fort, c'est mon joueur préféré dans cette équipe,
11:20 tout le monde le sait,
11:21 je suis convaincu qu'il sera encore meilleur en 8.
11:23 Pour moi il est encore meilleur plus haut.
11:24 - Christophe, dans tes trois points, tu mettais Louis-Henriquet,
11:27 tu disais qu'il est revenu à la raison,
11:29 donc tu peux détailler un peu ce qui t'a plu du coup ?
11:34 - Je peux détailler, oui,
11:36 tu sais, moi j'aimerais que,
11:39 je n'aurai jamais l'occasion d'en parler avec lui,
11:41 mais comment cet entraîneur, l'adversaire, c'est le même,
11:44 le Barça que tu joues à domicile ou à l'extérieur,
11:47 ça n'a pas de grosse différence,
11:48 on peut même, la composition d'équipe du Barça,
11:51 de l'allée avec la composition d'équipe du Barça,
11:54 au retour c'est la même, à un joueur près,
11:56 je crois que c'est Pedri qui joue à la place de...
11:59 - Qui n'était pas titulaire et qui la joue, oui.
12:01 - Voilà, donc c'est la même équipe,
12:03 sauf qu'au match allé, notre ami le génie Louis-Henriquet,
12:07 je crois que par rapport à sa composition d'équipe de l'allée et du retour,
12:11 il y a six joueurs qui sont déplacés,
12:13 Hernandez qui jouait axe droit,
12:17 Beraldo qui était titulaire,
12:18 Marquinhos qui jouait à droite,
12:20 Kang-In-Li, Asensio qui jouait en faux numéro 10,
12:23 Mbappé qui jouait à gauche,
12:25 et le Paris Saint-Germain jouait sans avance entre.
12:29 Alors on a vu le résultat, 3-2, tu me diras, l'entraîneur,
12:33 il a perdu le match, on ne peut pas être totalement surpris,
12:37 qu'il change son système de jeu et qu'il change quelques joueurs.
12:40 Là, il révolutionne tout, pratiquement tout,
12:42 quand tu changes six ou sept joueurs de leur poste,
12:45 ou tu les mets à droite, à gauche,
12:47 tu les change, tu en change tout,
12:48 quelle est la raison et quel est le but de l'entraîneur ?
12:50 Qu'est-ce qu'il a voulu faire à l'allée et qu'est-ce qu'il a voulu faire au retour ?
12:53 Moi, je suis d'accord pour appeler le lendemain et dire…
12:56 - Mais on est tous d'accord,
12:57 mais ce qu'on a toujours dit, c'est que s'il met une équipe qui est,
13:00 grosso modo, je sais qu'il a horreur d'être dans l'ère du temps,
13:06 il veut qu'on pense différemment de lui,
13:08 mais là, ce soir, je crois qu'à peu près à 85%,
13:12 on aurait tous mis cette équipe.
13:14 - Bah oui.
13:17 - Ah bon ?
13:18 - Jean, ton micro.
13:20 - Mais pourquoi on aurait pas mis cette équipe-là ?
13:22 - C'est là-dessus que je suis pas d'accord avec vous.
13:23 - Bah t'aurais mis quelle autre équipe, toi ?
13:24 - Mais parce que…
13:26 Surtout toi, Daniel, tu viens me dire que tu voyais Parco là, qui tue là.
13:30 - Je t'ai dit à 90%, c'est un joueur.
13:32 Et encore, si on me dit que Ramos n'est pas en forme,
13:35 puisque c'était le cas, aucun problème, je mets cette équipe-là.
13:38 - D'accord.
13:39 - Je mets cette équipe-là.
13:40 Non, et au Garthé, je fais Montevittinia.
13:42 - Bah oui, voilà.
13:43 - 80%, je t'ai dit.
13:44 - Donc après, ça fait déjà deux changements.
13:46 - Rien de dit que cette équipe-là, elle fait pas le même match.
13:49 - Mais en fait, moi…
13:50 - Pardon.
13:51 - C'est même pas que les joueurs, c'est les joueurs à leur poste aussi.
13:53 - Et j'aurais dit 4-3-3 classique sans te casser la tête,
13:57 avec un faux 9, un faux 10, et un faux je-sais-pas-quoi.
13:59 - Laissez Jérôme développer, s'il vous plaît.
14:00 - C'est tout.
14:01 - Mais de dire que, et je pense qu'on a tous été là sur le match aller,
14:04 de dire qu'il avait fait plein de conneries,
14:08 et du gars, tu viens de le dire, on l'a dit, redit,
14:11 on va même pas parler du match aller, il s'est trompé.
14:14 Tellement il s'est trompé, il a corrigé à la mi-temps, déjà.
14:19 Donc c'était déjà mieux en deuxième mi-temps.
14:21 Non mais c'est la réalité là-bas.
14:22 - Tu veux dire que Lucas Armandes est passé arrière-droit ?
14:24 - Oui, après, ça se dira justement.
14:26 - Par contre ce soir, parce que moi j'ai kiffé ce soir, c'est très bien.
14:29 - Ce soir, c'est quelque chose de plus classique qu'il a mis en place,
14:33 parce que cette équipe…
14:34 - C'est tout ce qu'on dit, Jérôme.
14:36 - Du gars, ouais, non mais attendez, les gars,
14:39 je vous ai entendus, tous les deux, du gars,
14:42 on fait souvent les émissions ensemble, Daniel, je t'écoute.
14:45 - Mais qu'est-ce que je dis ?
14:46 Moi je veux juste qu'il fasse jouer du joueur à leur poste.
14:49 Ça démarre des dingueries, des inventions qui n'apportent rien.
14:52 Toutes ces inventions n'apportent rien.
14:55 - Là, il n'y a pas d'invention ce soir.
14:56 Ce soir, il n'y a pas d'invention.
14:58 Il y a éventuellement un choix d'homme,
15:00 mais il n'y a pas d'invention, il n'y a pas de faux-dix,
15:02 il n'y a pas de faux-deux, ceci, cela.
15:04 Il n'y a pas de mec qui joue sur son mauvais pied,
15:06 comme la charnière, on fait jouer un gamin qui vient de débarquer du Brésil.
15:09 Il n'y a pas. Il y a un truc qui est logique, banal, un 4-3-3.
15:13 - De jouer son numéro 9, il l'a déjà fait,
15:16 et je pense qu'il le fera encore par rapport aux adversaires,
15:18 et ça, c'est à lui de sentir le coup.
15:19 - Mais ça a marché.
15:20 - Mais ça a marché, du gars.
15:21 - Et ça, tu penses que ça fera quelque chose ?
15:22 - Ça a marché, ne serait-ce qu'à la Real Sociedad, ça avait marché.
15:24 - Mais tu te rends compte, Jérôme, tout ce qu'on a vécu depuis le début de la saison,
15:30 avec Luis Henrique, en composition d'équipe,
15:33 pour accoucher de notre composition d'équipe,
15:36 aujourd'hui, sur le match le plus important de l'année.
15:39 J'ai envie de dire, tout ça pour ça,
15:41 toutes ces tentatives de je-ne-sais-pas-quoi,
15:44 pour nous prendre ce match.
15:46 - Ne me gâche pas mon plaisir, je suis content.
15:48 - Bravo, Monsieur Henrique.
15:50 - Il a mis un 4-3-3, laisse-moi kiffer.
15:53 - Bonne la fin sur Jérôme, sur ce match.
15:55 - Je ne suis pas en train de gâcher le plaisir de quoi que ce soit.
15:58 Je dis juste que là, vous êtes en tout plein de contradictions.
16:01 - Mais pas du tout, c'est tout le contraire.
16:03 - Donc c'est très bien si vous pensez qu'aujourd'hui,
16:05 c'est devenu un bon entraîneur,
16:07 parce qu'il a mis l'équipe classique, soit disant, en place,
16:10 et qu'il a emmené cette équipe en demi-finale de la Ligue des Champions.
16:13 C'est très bien, on pense la même chose.
16:15 - Allez Adèle, bonsoir.
16:17 - Bonsoir à tous, vous êtes enflammés ce soir.
16:20 - C'est pas tous les soirs que tu es en demi-finale, non ?
16:22 - Eh bien nous aussi, on est contents, on est heureux.
16:25 En plus, on a un tirage qui est quand même favorable,
16:27 pour une fois un arbitrage qui est favorable.
16:29 - Non, non, non, l'arbitrage n'est pas favorable, il est juste ce soir.
16:33 - Oui, c'est vrai. Il y a une différence.
16:36 Bon, on va essayer d'équilibrer un peu tout ça,
16:38 parce que vous êtes un peu en désaccord.
16:41 Il faut quand même reconnaître un petit peu de positif pour Luis Henrique.
16:45 Attendez, on parle quand même d'un effectif
16:47 qui est un peu moins fort que les autres années.
16:50 - Pas forcément.
16:53 - Oui, individuellement parlant. Collectivement, il est meilleur.
16:56 - Pas forcément, moi je n'ai jamais été sur cette ligne-là.
16:58 Sur l'effectif de l'année dernière, par exemple,
17:00 il y avait trop de joueurs qui étaient en dessous.
17:02 - Oui, je suis...
17:03 - Tu sais ce que je pensais de certains joueurs.
17:04 - Pourquoi pas un effectif moins fort que les années précédentes,
17:06 à 400 millions d'euros. Voilà, un effectif à 400 millions d'euros.
17:09 - Ouais, mais Christophe, 400 millions d'euros, s'il te plaît,
17:12 Colomboigny, il a voulu valoir 100 millions,
17:14 t'es le premier à dire qu'il ne vaut pas 100 millions.
17:16 - Eh, ça n'a pas de problème.
17:18 - C'est quand même un effectif à 400 millions d'euros.
17:21 - Oui, mais c'est...
17:22 - Et avec un vrai milieu de terrain, créateur, cette fois,
17:25 ce que t'as pas eu pendant des années, ce que je réclamais depuis des années.
17:28 T'as enfin un vrai milieu de terrain,
17:31 et malheureusement t'en as pas plus d'un, mais t'en as un.
17:34 Et ça change la vie.
17:35 - Oui, mais t'as quand même une bonne gestion d'effectif,
17:37 parce que regarde, au final, on se retrouve en quart de finale,
17:40 t'as zéro blessé, tout le monde joue, tout le monde a un temps de jeu.
17:43 - T'avais qui comme blessé les années d'avant ?
17:44 - Mais t'as toujours des blessés chaque année.
17:46 - T'en avais deux principalement, mais ils étaient pas blessés à cause de la gestion,
17:49 ils étaient blessés à cause de leur vie privée.
17:50 - Non mais ça, Daniel, il a raison.
17:51 Ce que je veux dire, c'est que la gestion...
17:52 - Des fois, t'avais des joueurs hors de forme.
17:53 T'avais même des joueurs hors de forme, mais t'étais un peu blessé.
17:55 - Bah qui ça ? Qui t'avais comme hors de forme ?
17:57 Il te manquait tout le temps les mêmes mecs ?
17:59 - Non mais aujourd'hui, le...
18:00 - On revient pas à les années précédentes.
18:02 - Non mais le constat, c'est que cette année, c'est vrai que,
18:04 par rapport à toutes les autres équipes quart de finalistes de Ligue des Champions,
18:07 c'est l'équipe du PSG qui a moins de blessés.
18:10 Donc en fait, la gestion, en effet, qu'on soit d'accord ou pas,
18:14 parce que moi aussi, des fois, je suis en désaccord avec ses choix,
18:16 à Louis-Henriquier, ça lui donne raison aujourd'hui.
18:18 - Je vois pas qui a été blessé au PSG les années précédentes.
18:21 - Après, en soi, moi j'écoute tout, que ce soit l'after, Rotten sans flammes,
18:26 je vous ai jamais entendu parler du fait que, au final,
18:29 si Mbappé joue dans l'axe, et s'il évite de le faire jouer à gauche,
18:32 c'est parce que, par un moment, il déséquilibre l'équipe,
18:35 parce qu'il défend pas en fait.
18:36 - Ah ouais, on a jamais parlé de ça, je pense qu'on en a parlé une fois tous les...
18:40 Heureusement que t'écoutes tout, parce que sinon, vraiment...
18:43 - En début de saison, bah eh...
18:45 - On en parle tout le temps !
18:46 - Mais en début de saison, Vitigny a joué à gauche, pourquoi ?
18:48 Parce que Mbappé, il défend pas.
18:50 - Jérôme a dû en parler 150 fois de ça.
18:53 - C'est vrai qu'on en a un peu parlé quand même.
18:55 - Non, on s'est jamais parlé de ça, Jérôme.
18:56 - Non, mais toi tu dis que c'est contradictoire,
18:58 parce que toi tu dis que son meilleur poste, c'est jouer à gauche.
19:00 Mais tu sais très bien que s'il joue à gauche, il défend pas,
19:02 ça déséquilibre l'équipe, Daniel.
19:04 - Mais quand vraiment, quand il joue aussi mal qu'il a joué ces dernières semaines,
19:08 je peux t'assurer que dans l'axe ou sur le côté,
19:11 c'est un vrai problème pour l'équipe,
19:12 parce que quand tu vois ce que fait Lewandowski ce soir par exemple,
19:15 et ce qu'il faisait sur les peu de minutes où ils ont joué à 11 contre 11,
19:19 je peux t'assurer que, évidemment, ce soir on est en kiff total,
19:23 mais n'oublie pas que avant d'être à 10 contre 11,
19:26 je pense que t'es pas bien,
19:28 et je suis pas sûr que t'aurais été très bien dans ce match.
19:30 - Il faut quand même garder un peu de lucidité, même dans le kiff.
19:33 - On a souvent parlé du match de la semaine dernière de Kylian Mbappé,
19:36 où il s'est trompé sur toute la ligne, même en termes d'état d'esprit,
19:40 et là, Duga, tu le disais tout à l'heure,
19:42 tu sens qu'aujourd'hui, même s'il fait pas un grand match,
19:45 il met deux buts, il fait un grand match,
19:47 mais par contre, il a fait beaucoup plus d'efforts.
19:50 - Explique-moi Jérôme, puisque toi tu connais parfaitement le Paris Saint-Germain,
19:54 comment tu peux passer d'une organisation au match aller,
19:57 comp et au match retour ?
19:59 Deux organisations et deux compos aussi différentes.
20:02 - Peut-être que tu gagnes les deux matchs sans ça.
20:04 - C'est-à-dire que j'en suis en train de penser,
20:07 non mais le mec, il se donne tort,
20:11 en changeant autant ta composition d'équipe.
20:13 Tu confirmes, tu reconnais que tout ce que t'as fait à l'aller,
20:17 c'est une énorme bêtise.
20:18 - C'est vrai.
20:19 Mais je pense qu'il s'est trompé sur toute la ligne.
20:21 - Qu'il aille jusqu'au bout avec un 4-3-3 basique sans se casser la tête.
20:26 - Daniel, ce que je veux dire c'est que tu peux pas reprocher à ce genre d'entraîneur,
20:29 et moi je suis d'accord avec vous, on en a assez parlé,
20:31 de toute façon on va pas revenir sur le match il y a une semaine,
20:34 il s'est planté sur toute la ligne.
20:36 On sait pas pourquoi il a fait ça.
20:37 Moi je pense très honnêtement qu'il a préparé le match
20:41 comme il prépare n'importe quel match,
20:43 parce que c'est quand même le genre d'entraîneur,
20:45 il l'a montré, il le montrera encore,
20:46 qui s'adapte beaucoup à l'adversaire qu'il va rencontrer,
20:49 contrairement à certains coachs qui eux font plus basique.
20:53 - Donc comme il a déjà joué Dortmund deux fois,
20:55 il va nous remettre l'équipe du match allé quand il a gagné 2-0 au parc ?
20:58 - Ouais, bah...
20:59 - Ah, quel bonheur ce serait !
21:00 Parce que là on va se qualifier peinard alors.
21:02 - Alors là tu rechanges encore tactiquement,
21:05 et toi tu veux le 4-3-3, mais là c'était différent, rappelle-toi !
21:08 - On peut revenir au mien !
21:10 On est sur la route de mon 4-3-3 à 80%,
21:14 on peut aller à 100% !
21:16 - Après c'est vrai que...
21:17 - Si on va à 100% c'est bien !
21:18 Après si Barcola garde cette forme-là,
21:20 mais Barcola il avait beaucoup d'espace ce soir,
21:21 le fait d'être en supériorité numérique.
21:23 - Ça enlève pas son bon match ?
21:26 - Il y a le fait que tactiquement...
21:27 - Mais qu'est-ce qui déforma le Koundé quand même ?
21:30 Tu sais que Barcola, c'est un joueur chaloupé,
21:33 il a pas des dribbles, tu vois, arrêté,
21:35 c'est pas un Ronaldinho, c'est pas un joueur qui joue arrêté,
21:39 il a besoin de prendre de l'élan.
21:40 Mais va le serrer !
21:41 Monte plus haut sur lui !
21:43 Et laisse ton défenseur axe droit prendre la profondeur,
21:47 et toi tu lui montes dessus !
21:48 Lui laisse pas prendre de la vitesse !
21:50 Barcola, t'as l'impression que chaque fois qu'il part en dribble chaloupé,
21:52 il va perdre le ballon, et il le perd pas parce qu'il est agile,
21:55 mais pour moi c'est pas un grand dribbler,
21:57 ça fait pas partie des dribblers que je considère
22:00 un peu comme Dembélé ou Parfondor.
22:02 - Oui, rien à voir.
22:03 - Mais qu'est-ce que c'est mal défendu !
22:06 Koundé, je suis désolé, j'adore Koundé dans l'axe,
22:09 je l'adore, mais ça fait partie des trois plus mauvais latéral droit d'Europe.
22:15 Je comprends pas, il est maladroit avec le ballon,
22:18 il sait pas défendre, il est en prendé...
22:21 - C'est pas son pot, ça va.
22:23 - C'est pas sa faute, c'est pas sa faute,
22:26 c'est pas sa faute, il est mis là,
22:29 le port il fait ce qu'il peut, mais c'est vraiment pas son truc.
22:31 RMC jusqu'à minuit trente, l'after food.
22:35 Gilles Dabry-Bois.
22:37 - 23h35, Messieurs-dames, nuit,
22:40 d'after jusqu'à 1h30 du matin,
22:42 d'after jusqu'à minuit et demi,
22:43 libre antenne de l'after jusqu'à 1h30,
22:45 Jérôme Brottin est là, Daniel Riola est là,
22:47 et exceptionnellement Christophe Duguerre est avec nous.
22:49 Je rappelle, vous le savez, que comme tous les jours,
22:51 on vous offre vos places pour les Jeux Olympiques dans l'after,
22:53 on en a encore ce soir,
22:55 donc à partir de maintenant, vous envoyez Paris 2024
22:57 par SMS au 73216.
22:59 Paris 2024 par SMS au 73216,
23:02 le gagnant du jour sera avec nous tout à l'heure,
23:04 un petit peu avant minuit trente.
23:08 Tiens, première déclaration de Chaville Barcelonais,
23:11 qui s'est fait exclure ce soir,
23:13 il dit "notre Ligue des Champions est terminée à cause d'une erreur de l'arbitre".
23:16 - Mais quelle erreur ?
23:17 - Voilà, c'est ce qu'il a dit. - Mais quelle erreur ?
23:19 - Je pense qu'il estime qu'il n'est peut-être pas rouge, je n'en sais rien.
23:21 - Non mais il est quoi ? - Je ne sais pas, il a dit ça en tout cas.
23:23 - Il est quoi ? - Il dit "je viens de dire à l'arbitre qu'il a été un désastre".
23:26 - Oui, on a vu les images,
23:28 il lui montrait qu'il était zéro, il est venu le chercher après.
23:30 - Ou peut-être que c'est le rouge pour Chaville qui considère...
23:32 - Barcola, Barcola, l'autre fait faute,
23:35 en plus c'est limite limite qui n'est pas peinot.
23:38 - Si il y a pénalty, Daniel, il n'y a pas carton rouge,
23:40 parce que la double peine c'est fini, donc il retire le carton rouge et il donne pénalty.
23:43 - Ah, peut-être qu'il aurait préféré le pénot.
23:45 - Je ne sais pas. - Non mais il y a rouge, on est tous d'accord qu'il y a rouge.
23:48 - Non mais il y a rouge, il y a une faute là.
23:50 - Je ne vois pas où il y a problème, il y a des doutes dehors.
23:52 - Il n'y aurait pas rouge en fait là. - Micheloff, tu es d'accord ?
23:54 - Oui, bien sûr, il n'y a absolument rien à dire.
23:58 - Bon alors, il fait sa pleureuse.
24:00 - Là où Barça je pense s'en serait mieux tiré, c'est de ne pas avoir le rouge,
24:02 d'encaisser le pénot, ça aurait fait un partout.
24:05 Et à 11 contre 11, je pense qu'ils étaient en mesure, ça tournait très bien,
24:08 je l'aurais eu du mal.
24:10 - Ecoutez Vitinha. - Oui, et puis c'est Barco là,
24:12 il est un peu jeune quand même, il arrive devant le but en 1 contre 1,
24:14 ce n'est pas facile, Derstegen, il sait faire quand même.
24:16 - Exactement. - Ecoutez Vitinha qui a marqué ce soir.
24:19 - C'est incroyable la sensation, c'est difficile d'expliquer.
24:21 J'ai rêvé avec ça, il fait longtemps, j'ai rêvé avec ça,
24:26 il fait tout une semaine aussi, plus longtemps mais une semaine,
24:31 jusqu'au match, pour ça, pour marquer, pour aider l'équipe,
24:34 pour gagner, surtout pour être en demi-finale.
24:37 Il faut donner le mérite parce que le supporter nous croit,
24:41 mais à part le supporter, je pense qu'il n'y a personne qui nous croit,
24:46 il faut montrer ça, et c'est ça qu'on a fait dans le terrain.
24:51 Même avec le but qu'on a encassé, on n'a pas lâché,
24:54 et c'est difficile mentalement, le coach a dit qu'on allait gagner le match,
24:59 dans la tête, dans le mental, et on a fait ça.
25:02 Après on a pris un but ici, on savait que c'était deux buts d'avantage,
25:07 c'est difficile de jouer avec ça, de travailler avec ça,
25:10 mais on a resté tranquille, on a cherché le but,
25:17 et on a fait un match incroyable, gagner ici 4-1, c'est incroyable.
25:22 - Christophe, tu avais été très dur avec Baptiste après le match d'année.
25:26 - Lui c'est mon joueur kiff absolu.
25:29 - Qu'est-ce que tu dis de Bappé après le match retour ?
25:32 - Je dis qu'il a fait son match, je dis qu'il a été dans son match,
25:38 je l'ai senti concerné, je l'ai senti appliqué, je l'ai senti investi.
25:43 Après on est loin du grand Kylian Mbappé, on est loin de ses grandes prestations,
25:52 mais ce n'est pas le plus grave dans ce genre de match,
25:54 parce que ses partenaires ont su être à la hauteur,
25:57 et certains plus qu'à la hauteur, pour compenser un Mbappé moyen actuellement.
26:02 Mais ce que j'ai aimé et ce que je demandais au match aller,
26:06 et ce que j'ai regretté de ne pas avoir, je l'ai dit et redit,
26:09 on a le droit d'être nul, on a le droit d'être mauvais en football,
26:12 par contre on n'a pas le droit de baisser les bras,
26:14 on n'a pas le droit de manquer de grinta, on n'a pas le droit de manquer d'envie,
26:18 et c'est ce qu'il avait fait au match aller.
26:20 Là, il avait sa grinta, je l'ai vu dans deux ou trois duels,
26:23 dans deux buts où je l'ai vu s'impliquer, aller dans l'agressivité,
26:27 je l'ai vu faire des efforts de course, je l'ai vu faire des appels,
26:30 je l'ai vu concerné, et moi c'est ce que je demandais.
26:33 Après, il a le droit de rater des matchs, même Mbappé, il a le droit d'être mauvais.
26:38 Alors là, le pauvre, il a fait deux têtes à un moment,
26:43 on aurait dit un gamin de 5 ans qui fait des têtes.
26:46 Son jeu de tête est nul, il est quasi nul.
26:51 Je vais lui envoyer le numéro de Piroyel,
26:54 qui va lui apprendre avec la potence à faire des têtes, parce que là, c'est pas possible.
26:57 On va pas lui envoyer le numéro de téléphone de Titi Henri,
27:01 parce qu'il était nul aussi, de la tête.
27:03 Il a fait une tête du dessus du crâne, plutôt que de la prendre.
27:06 Après, maintenant qu'il est 23/40,
27:10 et qu'on a été, et qu'on exprime toujours notre joie à la vue de ce match,
27:14 il faudra quand même mettre un petit peu de mesure, parce que...
27:17 Sur Mbappé, là, d'abord, t'es d'accord avec Christophe ?
27:19 Ouais, je suis sur cette ligne, dans le sens où, de toute façon,
27:22 un joueur qui met un doublé dans un match, même si c'est facile, même si c'est un pénault,
27:26 c'est pas rien, parce que mine de rien, c'est quand même le but qui te permet de te qualifier.
27:31 C'est quand même le pénault, et honnêtement, quand tu vois sa tête sur le pénault,
27:34 sachant que le dernier qu'il avait tiré, il l'avait raté...
27:36 Ah ouais, il était tout blanc, il avait de la pression.
27:38 Écoute, il faut quand même aller le mettre.
27:40 Derrière, il enfonce définitivement le Barça en mettant le 4ème.
27:44 Maintenant, oui, on l'a vu être largement meilleur que ça.
27:47 Oui, il y a quelques contrôles qui sont encore ratés.
27:50 Oui, il n'est pas au top de sa forme.
27:52 Maintenant, s'il veut se remettre sur la voie...
27:55 Ça ne te choque pas, Daniel, que je ne vois plus faire une différence en dribblant.
28:01 Si, c'est vrai, c'est vrai.
28:03 De ce côté-là, il y a un net changement.
28:07 Maintenant, si jamais ça devait être un virage dans sa carrière, pourvu qu'il le prenne après Wembley,
28:11 parce qu'après, on s'en foutrait un petit peu, sauf pour les Bleus.
28:14 Mais pour le PSG, je veux dire, s'il veut poursuivre sa tournée d'adieu
28:18 et retrouver la forme sur la demi, voire plus, OK.
28:22 Il est loin de ce qu'il nous a offert de mieux dans sa carrière au PSG ou en équipe de France.
28:26 Très loin de ça.
28:27 Maintenant, ce soir, il y a un peu plus d'efforts.
28:29 Il y a certainement plus d'implications.
28:31 Ça aide, quoi qu'il en soit, le collectif à un moment ou un autre.
28:34 Et encore une fois, mettre deux buts en quart de finale de Ligue des Champions,
28:38 même quand c'est des pénaux, ce n'est pas donné à tout le monde.
28:40 Ce n'est pas quelque chose de totalement simple non plus.
28:43 Surtout que le deuxième, autant le pénalty, après, ce n'est pas facile.
28:46 Tu as raison de le dire, parce que la pression, elle était aussi énorme sur ses épaules.
28:51 Mais bon, c'est des joueurs qui sont faits pour supporter ce genre de pression aussi.
28:55 Donc, il a bien assumé le deuxième but.
28:58 Il est récompensé des efforts qu'il fait, en fait, parce que c'est les attaquants,
29:03 les buteurs, ceux qu'on ne voit pas trop dans le jeu.
29:05 Ce n'est pas du tout Mbappé, mais là, c'est typique ce qu'on a vu ce soir.
29:09 C'est juste le buteur qui a fonctionné.
29:11 Parce que dans le jeu, je suis assez d'accord avec vous.
29:13 Il y a des manques. Il est plus tranchant d'habitude, même sur ses appels de balle.
29:17 Il est un peu plus vif. Il donne plus envie aux porteurs de la balle de lui donner le ballon.
29:22 Là, par moments, ils hésitent. Ils préfèrent même le donner à Dembélé ou à Barcola.
29:26 Même ses dribbles, ce n'est plus les mêmes. Ils sont plus surprenants.
29:29 Je suis assez d'accord.
29:30 Tu vois, même dans ses contrôles de balle, je le trouve que dos au but,
29:33 un attaquant doit être capable de faire des contrôles.
29:35 Il est moins, il est plus lourd qu'avant, je pense.
29:37 Il fait un contrôle face à lui. Et oui, ensuite, il se sert de sa vitesse.
29:41 Je pense, si je me demande, s'il n'est pas un peu plus lourd.
29:43 On parlait de Zidane. Il n'était pas rapide, mais il avait cette qualité d'orienter son contrôle
29:52 dans le sens du jeu, dans le sens du jeu où il voulait se mettre.
29:54 Techniquement, ça n'a rien à voir.
29:56 Un bappé, il est toujours arrêté. Et ensuite, il accélère.
30:00 Après, on peut parler de technique. La technique, c'est quelque chose de général.
30:02 Il peut y avoir des techniques totalement différentes.
30:04 Et qu'il y a un bappé, je crois qu'il doit progresser dans ce domaine là.
30:07 Il a trop de techniques qui sont arrêtées.
30:12 Il s'arrête et ensuite, il use de sa vitesse.
30:15 Mais par moment, tu n'as pas besoin d'être arrêté.
30:17 Ton contrôle, tu dois le faire sur ta prise de balle.
30:20 Et ça, je le vois pratiquement jamais faire.
30:22 Il va tellement vite qu'il pense qu'il suffit d'être arrêté et ensuite accélérer.
30:25 Mais si sur ton contrôle, tu enchaînes la prise de balle et ensuite tu accélères,
30:30 la différence, elle est totale et tu vas la retrouver.
30:32 Je ne crois pas qu'il ait cette qualité de technique en lui.
30:35 Ça se travaille, il a 25 ans.
30:37 Ça se travaille, il est contrôlé orienté.
30:39 Après, je suis assez d'accord avec toi, Duga, là-dessus.
30:42 La seule chose, c'est est-ce qu'en partant de l'axe comme il est aujourd'hui,
30:47 par exemple, il arrivera à se sortir de ça ?
30:49 Parce que tu sens qu'il a un problème d'orientation là-dessus.
30:53 Quand il est dos au jeu, un peu ce que fait un Lewandowski à l'inverse.
30:58 Il n'a pas cette technique-là.
31:00 Mais non, mais c'est ça, c'est pour ça.
31:02 Tu sens que le contrôle lui échappe un peu.
31:04 Ça s'apprend, le garçon, il a 25 ans.
31:06 Oui, c'est dur, surtout quand tu as un boulard comme le sien,
31:11 de te dire que tu vas aller progresser techniquement,
31:13 c'est-à-dire que tu vas travailler tes contrôles.
31:15 Christophe, pardon, j'ai du mal à l'écran.
31:17 Après, on l'attendait sur l'état d'esprit, il a répondu présent.
31:21 Comme toute l'équipe.
31:22 Louis-Henriqué, je viens de lui rendre hommage là.
31:24 Henriqué qui rajoute "j'aimerais mettre en avant aussi les matchs de Vitigna et d'Embelé",
31:28 il a dit Louis-Henriqué.
31:30 Et Chaville, apparemment, il pleurait sur le pénalty pour Gundogan.
31:34 Il estime qu'il a fait le coup.
31:36 Je pense que ça fait partie de ce que disait Daniel, et il a raison,
31:39 c'est que les planètes sont bien alignées.
31:41 Et aujourd'hui, ce genre de faute fut intense et sifflée.
31:46 C'est ce qu'on fait braquer au Ligue des champions,
31:48 que pour une fois que ça tourne un peu...
31:49 Là, l'arbitre est bien placé.
31:51 En plus, Vitigna, il est quand même en retrait, c'est Marquinhos qui le contrôle au départ, Gundogan.
31:55 Ça aurait pu siffler en effet.
31:57 Est-ce que l'arbitre roumain Kovacs est l'anti-Heinz Kekin ?
32:01 Tu ne le trouveras jamais, tu ne trouveras jamais un arbitre aussi mauvais que Takedin ce soir-là.
32:07 Jamais.
32:08 C'est difficile.
32:09 Même Verdi, je pense qu'il est meilleur.
32:11 Jamais.
32:13 C'était aussi lui lors du 4-1 contre Newcastle.
32:17 Mourut ? Cette année ? Takedin ?
32:20 Non, Kovacs.
32:22 Ah, le roumain, bien sûr.
32:25 Cyril est là au 32-16.
32:26 Salut Cyril.
32:27 Tu n'arbitres plus en Ligue des champions, c'est fini.
32:29 Cyril, je crois que tu étais avec nous le soir de la remontada, c'est ça ?
32:32 C'est cool de me donner la parole un soir comme ça,
32:34 parce que c'était compliqué de passer ce soir-là.
32:36 Je fais partie des privilégiés, parce que vous étiez très sollicités.
32:40 Et en fait, de vous avoir ce soir, je suis trop content.
32:43 Vous avez beaucoup parlé de technique et de machin.
32:45 Et moi, je voulais juste exprimer un peu ma joie et la fierté un peu,
32:49 et que demain, je vais passer une journée normale,
32:51 ce qui n'est quand même pas souvent en Coupe d'Europe,
32:53 avec tous les potes et machin, et se faire chambrer, ça devient fatigant.
32:55 Et donc de ce soir, franchement, ça fait du bien.
32:58 Vous avez parlé de plein de choses, donc forcément...
33:00 On peut démarrer l'évaluation avec toi.
33:02 Est-ce qu'il y a un joueur que tu as particulièrement aimé,
33:05 à qui tu as envie de rendre hommage ?
33:08 Je crois qu'il fait un peu l'unanimité, à moins que quelqu'un sur le plateau,
33:10 mais j'en doute, me disent le contraire.
33:12 C'est Vitinha, qui franchement, à l'aller, c'est énorme.
33:16 C'est le meilleur, avec Nuno Mendes.
33:18 Ce soir, il marque un but, c'est le patron de milieu de terrain,
33:21 ça fait vraiment du bien.
33:22 Spécialement pour Daniel, qui lui, est un amoureux de Verratti.
33:27 Ce soir, on a un peu plus...
33:29 Clairement, ça fait vraiment plaisir de retrouver quelqu'un,
33:33 d'avoir l'esprit, et que nos deux champions qui sont partis,
33:36 que ce soit Lionel Messi ou...
33:38 Comment il s'appelle ? Unai Mar.
33:40 Ils ont fait beaucoup de mal, j'en parlais avec Adrien tout à l'heure.
33:43 C'est sûr qu'ils ont fait beaucoup de mal au club.
33:45 C'est pas moi qui le dis, c'est vous, la presse, c'était unanime.
33:48 Et puis moi, je les ai vus aussi sur le terrain,
33:50 forcément, je regarde tous les matchs.
33:51 Je suis très content qu'on ait gagné ce soir.
33:53 J'avais un pote marseillais, qui était cool, donc c'était bien.
33:57 On a passé une bonne soirée devant la télé,
34:00 ça a été compliqué 1-0, il faut l'admettre.
34:02 Et franchement, oui, le rouge fait beaucoup de bien,
34:05 on ne va pas sauter ça.
34:07 On a encore Adonai Rouma, qui est franchement compliqué.
34:10 Les relances de haut pied, c'est un massacre,
34:12 on a toujours peur, je ne sais pas vous, mais...
34:14 Il y a encore une ou deux sorties qui sont cataclysmiques, mon Dieu !
34:18 Oh là là, c'est Louis Dumé, le genou dans l'épaule...
34:21 Si il n'y a pas hors-jeu, il y a pénalty.
34:23 Non mais tu te rends compte qu'il part loin ?
34:25 Quand il part loin, je ne sais pas où il va, je ne comprends pas.
34:28 Moi, je vous le dis, il a des problèmes de vision.
34:30 Et sur le but, vous avez remarqué que sur le but, il attend.
34:33 En fait, il n'anticipe pas du tout, il est au deuxième poteau.
34:35 Il pense qu'il va y avoir un centre derrière, je ne sais pas.
34:38 Il ne voit pas la balle.
34:39 Daniel, c'est le seul gardien que je connais qui va moins haut quand il saute que quand il ne saute pas.
34:47 Je n'ai jamais vu ça. Dès qu'il saute, il est tout petit.
34:49 C'est vrai.
34:50 C'est incroyable. Je n'ai jamais vu ça.
34:53 C'est vrai qu'il n'est quand même pas rassurant.
34:56 Après, il ne faut pas lui retirer aussi l'arrêt qu'il fait sur les ventos.
35:00 Il arrive, il foule.
35:01 Il prend la place, mais c'est vrai que c'est...
35:05 Franchement, tu te fais une demi-finale de Ligue des Champions avec un gardien comme ça, qui hésite autant.
35:10 Il ne sait pas s'en tirer.
35:11 C'est pour ça qu'il y a beaucoup de mérite aux joueurs de champs, quand même,
35:15 d'avoir réussi à se qualifier en demi-finale de Ligue des Champions.
35:19 C'est jusqu'à minuit trente, l'after food.
35:22 Gilles Dabry boit.
35:23 Il est 23h50, Daniel Riolo et là, Jérôme Brottet est là, et Christophe Dugarry est là également,
35:30 exceptionnellement ce soir dans l'after pour encore quelques minutes avec nous.
35:34 On a parlé de Vitinha.
35:36 Les gars, vous êtes tous d'accord pour dire qu'il a fait un match...
35:40 Il n'y a rien à lui reprocher.
35:42 Vitinha, c'est le...
35:44 Le taulier de Paris.
35:45 Oui, oui.
35:46 De toute façon, ce mec-là, il peut jouer à beaucoup de postes.
35:49 C'est vrai qu'on a été étonné que Luis Henrique, en début d'année, le redescende en numéro 6.
35:57 Moi, j'aime bien parce qu'il lui donne quand même beaucoup de liberté.
35:59 La preuve, c'est qu'en partant de numéro 6, il met but à l'aller et but au retour.
36:03 Donc, il est capable aussi de se projeter parce qu'il sent les coups.
36:06 Après le match aller, on disait qu'il ne fallait pas le mettre en 6, il fallait le mettre plus haut.
36:09 Oui, parce qu'en fait, quand tu vois la créativité qu'il a,
36:14 parce que s'il y a bien un mec qui peut faire la bonne passe au bon moment,
36:17 tu as quand même l'impression que c'est lui.
36:19 Et quand il est en numéro 6, il est au début des actions, premier relanceur,
36:22 il a du mal à faire des passes D parce qu'il faut faire des transversales de 40-50 mètres.
36:27 Et plus haut, en soutien de Mbappé, si tu veux faire jouer Mbappé en pointe, il ne serait pas top.
36:31 Oui, après le problème, Daniel, c'est que tu sais très bien aussi,
36:35 aussi bien que moi, que quand tu joues plus haut sur le terrain,
36:38 les ballons, tu ne les as pas face à toi et tu les as souvent dos au jeu.
36:43 Et que quand tu es dos au jeu, il faut faire des bons contrôles
36:50 pour pouvoir mettre le ballon et le jeu vers l'avant.
36:53 Alors que quand tu pars de loin, tu es face au jeu direct et c'est le premier relanceur.
36:57 Et vu qu'il a une belle vision du jeu, il a une belle technique,
37:00 je trouve que ça fait des ravages. Et puis en plus, il court, il court beaucoup.
37:04 Il court, il a une très belle frappe de balle, il en est à 11 buts cette année.
37:07 Ça doit être ça à peu près.
37:10 Ça fait des ravages dans le jeu offensif, messieurs, mais rappelons-nous quand même
37:14 que Paris a en caisse des buts contre pratiquement tout le monde.
37:16 C'est vrai.
37:17 Donc ça explique aussi peut-être aussi un certain manque
37:21 et aussi qui explique aussi une certaine fébrilité par moment de la défense parisienne.
37:25 Alors moi, je veux bien qu'on parle de Vitignac, de ses qualités offensives,
37:27 parce qu'elles sont totales. C'est un remarquable joueur de ballon.
37:30 Il n'y a aucun doute là-dessus. Mais le positionner en sentinelle comme ça,
37:34 ce n'est pas aider non plus ta défense centrale, ce n'est pas non plus aider tes défenseurs,
37:37 ce n'est pas non plus aider ton équipe qui encaisse beaucoup de buts.
37:41 Ça ne paraît pas être un chantier.
37:43 On est décidément totalement d'accord, parce que moi, je le mettrais plus haut.
37:46 Oui, mais Duga, est-ce que Daniel pense comme toi, donc je vais vous poser la question.
37:49 Est-ce que quand tu as un numéro 6 comme ça, qui est un premier relanceur
37:53 plus un joueur de ballon, qui est un joueur pour détruire les attaques adverses,
37:57 on est d'accord ? Est-ce que ce n'est pas aussi les milieux de terrain qui sont à côté de lui
38:01 à faire ce travail-là ? Parce qu'aujourd'hui, moi je veux bien sur le début...
38:05 Zahir Emri, alors après on peut faire, on fait l'analyse des joueurs.
38:10 Zahir Emri, je trouve qu'il est en dedans aujourd'hui. Il est en dedans parce qu'il n'est pas dans les duels,
38:15 il ne récupère pas des ballons. Alors d'habitude, il a quand même ce côté-là
38:18 et ça compense un peu les manques de Vitignac.
38:20 Il n'y a plus de premier sur le terrain comme cette semaine que sur le banc comme la semaine dernière.
38:24 Même si je suis d'accord avec toi, ces performances ne sont pas top...
38:27 Surtout pour faire jouer qu'un guéglé.
38:28 Sur cette période, exactement. Parce qu'en fait, le problème de ce milieu de terrain à Paris,
38:33 ce n'est pas que tu fais jouer un tel, un tel, un tel, c'est qu'en dehors de Vitignac,
38:40 tu n'as pas un choix qui est dingo et que c'est presque dû par défaut.
38:44 Et comme je pense que Vitignac est le meilleur et que je le mettrais plus haut
38:47 pour les raisons que vient d'évoquer Christophe à l'instant, derrière...
38:52 Je ne suis pas sûr que Ruiz soit très bien devant la défense.
38:57 Donc encore une fois, je remets deux mecs qui vont un peu bastonner
39:01 et puis qui vont essayer de jouer le plus vite possible devant pour toucher les mecs qui vont vite.
39:05 Et donc, je le répète, mon milieu idéal, même si ce n'est pas un crack,
39:09 je remets Ugarté et je mets Zagremerie.
39:12 Moi, la Rapha bien, je ne le mets pas.
39:14 Je le fais rentrer pour avoir un peu plus de maîtrise.
39:17 Ce soir, franchement, je vais te dire, on parlait de l'analyse de Luis Henrique
39:24 qui a été mauvaise sur le match aller et il s'est trompé.
39:26 Autant là, elle a été bonne quand il travaille tactiquement.
39:28 Aujourd'hui, il a quand même vu et tout le monde le savait avant,
39:32 mais lui, il lui a fallu un match à Luis Henrique pour se rendre compte
39:35 que le point faible de Barcelone défensivement, c'est le côté droit avec Koundé,
39:39 qui ne sait pas trop où se placer.
39:40 Moi, j'ai vu Ruiz aller tout le temps dans le dos de Koundé, qui était en retard.
39:45 Soit il n'avançait pas sur Barcola, il y avait Ruiz qui descend son dos.
39:48 Il y a eu plein de décalages de ce côté-là.
39:50 Moi, je l'ai trouvé très actif, Ruiz, aujourd'hui et très utile.
39:52 - Ah, actif, oui. - Et très utile.
39:54 - Actif, je suis d'accord avec toi.
39:55 - Il a touché beaucoup, beaucoup de ballons.
39:57 - Mais par rapport à sa technique, alors c'est vrai qu'à un moment,
39:59 il a été un peu actif sur le côté gauche, débordant,
40:01 mais souvent, ça ne se concluait pas par des choses très intéressantes.
40:04 - C'est vrai qu'il y a du déchet.
40:05 - Il a une belle haucasse sur une passe de Mbappé, il croise trop son tir.
40:08 On a envie de lui dire "mec, essaie quand même de la cadrer, celle-là".
40:11 C'est pour ça, je te dis, un triangle, en fait, un triangle
40:15 qui reviendrait à mettre un 4-2-3-1, en fait, avec un double pivot aux Aéremries ou Garté
40:21 et en triangle pointe haute, Vitigna en organisateur derrière,
40:26 même si tu veux continuer à faire jouer Mbappé en neuf.
40:29 Vu que Barcola et Dembélé font beaucoup d'efforts pour monter et descendre,
40:32 je pense que cette équipe-là, ce serait la meilleure.
40:35 - Christophe, si tu as pensé du match de Dembélé ?
40:37 - Ce ne sera pas la même.
40:38 - Dembélé, le problème, c'est qu'il fera toujours du Dembélé.
40:43 On me posait la question tout à l'heure, en avant-match,
40:45 est-ce que Dembélé peut encore progresser ?
40:48 Je ne crois pas.
40:49 Dembélé, il faut attendre à ce qu'il fasse des choses incroyables
40:52 et des choses, parfois, qu'il rate le plus simple.
40:54 - Il met un but incroyable, il rate des centres.
40:56 - Il a les qualités de ses défauts.
40:57 - Là, il est en train de faire des yeux, ça va dedans en ce moment.
41:00 - Il faut en profiter.
41:01 - Si tu veux, il arrive à faire de tels différents thèmes,
41:07 il aurait tellement qu'à un moment, quand il est parti dans ses dribbles chaloupés,
41:10 tu as envie de lui dire "mec, souffle, respire, ralentis ta course,
41:14 lève la tête et donne un bon ballon, un bon plat du pied".
41:17 Tranquille, il faut lui montrer des vidéos de Safet Suzy
41:21 ou de, comment il s'appelle, le petit Brésilien qui joue à Paris,
41:24 le numéro 10, Valdo.
41:27 Tu vois, au bout d'un moment, ça te passe, ça te détruit.
41:30 Mais je pense que malheureusement, ça n'arrivera jamais.
41:33 Donc, avec Dembélé, ce soir, c'était moyen au début,
41:38 et ce but lui sauve un peu son match, ça lui a fait prendre confiance.
41:41 Mais sincèrement, j'aurais toujours des doutes sur Dembélé.
41:44 Il peut te faire gagner des matchs comme il peut te les faire perdre.
41:47 - Après, si ça tourne bien et si ça doit être l'année où ça tourne,
41:50 Dembélé va tout mettre dedans et il y a encore trois matchs.
41:53 - Exactement.
41:54 - Trois matchs pour que ça tourne comme il faut.
41:55 - Et puis autant sur Dembélé, moi je suis d'accord avec tout ce que tu dis du gars et Daniel.
42:02 On a souvent fait le débat et moi je l'attendais aussi parce qu'il a été recruté
42:07 pour permettre au PSG de passer le cap aussi en Ligue des Champions sur ses matchs coups prêts.
42:11 Et je l'attendais au rendez-vous.
42:13 A l'arrivée, même s'il y a du déchet, même si le début de match contre Barcelone la semaine dernière
42:18 et même aujourd'hui pendant 20 minutes, c'est très compliqué, c'est très brouillon.
42:22 A l'arrivée, c'est lui qui marque deux fois.
42:24 Donc Dembélé, il a assumé, c'est ce que je veux dire.
42:27 - Ah oui, non, mais il fait partie des meilleurs joueurs.
42:29 - Quand Bappé manque un peu d'influence dans le jeu...
42:32 - À l'aller, son but ce soir, l'égalisation et tout...
42:35 - Et puis...
42:36 - Il en a tellement croqué que ce soir, t'es frottant de lui voir mettre dedans.
42:40 - Il fait mal, quoi. Il fait mal aux adversaires. Il n'arrête pas.
42:44 Alors bien sûr qu'il a du déchet, mais il n'arrête jamais.
42:46 Il court, il y va, il percute.
42:48 Et voilà, il y a un, deux, trois crochets.
42:50 Et après, il perd le ballon et il revient, il se replace.
42:52 Il fait des efforts, tu vois. En termes d'état d'esprit, tu vois,
42:55 je trouve que Kylian Mbappé devrait se servir aussi du don de soi de Dembélé, par moments.
43:02 - Jérôme, merci. Demain, tu seras là à 18h, bien sûr.
43:05 - Bien sûr, on sera là. Avec Duga, on sera là demain.
43:08 - Exactement. Et du coup, t'as gagné en plus deux afters de plus avec les demi-finales.
43:10 C'est magnifique. Avec le PSG...
43:12 - C'est pour vous, hein. C'est cadeau.
43:14 - Et Christophe, Daniel, on était quand même ravis d'avoir Christophe.
43:16 - Absolument. C'est un plaisir.
43:18 - Christophe, t'as pas envie de venir plus souvent nous voir ?
43:19 T'étais bien, là. Tu peux parler de jeu, tactique, tu vois.
43:23 - Bah si, c'est bien, mais vous êtes une super émission.
43:26 Mais écoute, ça fait tard, j'ai une famille, je travaille déjà beaucoup, je dors de route.
43:29 Et le gars, t'as attention.
43:31 Oh, les gars.
43:32 - Les gars, parce qu'ils vont te bronquer trois fois par semaine.
43:35 - Si, si.
43:36 - Ah bah, non mais les gars, oh, attention.
43:38 - Je t'appelle demain, on va discuter.
43:40 Il est minuit 1. L'after continue jusqu'à minuit et demi.
43:45 Ensuite, la livrantaine de l'after avec Oussem, Lou Sayef, avec Thibaut Jean-Grande.
43:50 Ce soir, avec vous tous au 32/16, évidemment.
43:52 Si vous êtes supporteur parisien et que vous n'avez pas pu passer dans l'after,
43:55 vous avez encore une bonne heure tout à l'heure pour parler de votre match.
43:59 Donc n'hésitez pas à appeler le standard RMC qui est ouvert.
44:02 Fred Armel nous rejoint. Salut, Fredo.
44:04 - Hola chicos.
44:05 - Bon, Fred, t'en as perdu deux, ce soir.
44:07 - Et bah, ouais. Et puis demain, c'est compliqué, mais de toute façon, je sais.
44:12 Moi, je regarde la Liga et je sais. Donc quand on essaie de me contredire,
44:15 je vous dis que ça va pas bien en Liga.
44:17 On avait plus d'équipes de conférence Ligue en huitième.
44:21 On avait plus d'équipes d'Europa League en quart.
44:23 Et là, on n'aura peut-être pas des équipes de Ligue des champions en demi, quoi.
44:28 - Ah tiens, d'ailleurs, je l'ai pas dit, mais 4-1 à Barcelone,
44:33 une équipe française, je l'avais déjà fait.
44:35 - 4-1 à Barcelone, bah le PSG.
44:37 - Metz. - Metz, oui, bien sûr.
44:39 - Oui, bien sûr. - Le FC Metz, bien sûr.
44:41 - Tout le monde a oublié cette histoire. - 84.
44:43 - Non, non, on a oublié cette histoire.
44:45 - Et vous avez vu la statue du jour sur le Barça ?
44:47 La seule équipe française à avoir vaincu contre Barcelone ?
44:49 - Strasbourg. - Strasbourg.
44:51 - J'ai vu ton tweet.
44:53 - En combien de matchs ? - Trois matchs.
44:56 - Quoi, trois ? - À l'époque, Coupe d'Europe des villes de Foire.
44:59 - Oh là là. - Attends !
45:01 - Parce qu'il est allé chercher, mon gars. - Match allé, 0-0 à Barcelone.
45:04 Match retour, un par-tout à Strasbourg.
45:07 Match d'appui à Barcelone, 0-0.
45:11 La pièce, on gagne.
45:13 - Vous avez gagné à la pièce ? - À la pièce.
45:15 - Mon Dieu. - C'est une autre époque.
45:17 - Ah là là. - Bon, allez.
45:19 - Pas de chose à dire. - On écoute Xavi tout de suite.
45:22 - Ah, c'est magnifique. - Et après, Fred, t'as la parole.
45:24 Contrarié et enragé, parce que je pense que le fait de jeu a été décisif pour la qualification.
45:30 11 contre 11, on était bien sur le terrain, bien organisé en attaquant, en défense.
45:34 Et ce jeu décisif détermine entièrement la qualification.
45:37 Il y a eu une autre qualification s'il n'y avait pas eu ce fait de jeu pour moi.
45:41 C'est trop sévère dans cette action.
45:43 Je ne pense pas que ce soit bon pour le football.
45:46 - Bon, il est gentil, là. Il y a d'autres déclarations dans une télé espagnole encore pire.
45:51 - Ah ouais ? - Où il dit que ce n'est pas normal que l'arbitre ait été mauvais,
45:55 qu'il n'a pas su diriger ce match.
45:58 - Donc il parle bien du pénalty, j'ai su poser sur Gondogan.
46:01 - Et sur le carton rouge. - Sur le carton rouge, d'accord.
46:04 - Sur le carton rouge, il dit que ce n'est pas possible que sur une telle erreur,
46:07 on fasse exploser tout le travail d'une saison.
46:10 Donc là, la déclaration que vous avez eue est la plus légère.
46:14 Après, je pense que le grand responsable ce soir, c'est Xavi.
46:19 De la défaite du Barça, autant il avait été très bien il y a une semaine,
46:23 autant ce soir, à ce niveau-là, tu ne peux pas laisser ton équipe toute seule,
46:29 avec ton frère qui vient te remplacer sur le banc.
46:32 - Tu veux dire le fait qu'il prenne le carton rouge ?
46:35 - Oui, il prend un rouge lui, parce qu'il doit maîtriser ses lèvres.
46:37 - Oui, parce qu'il a pété un câble.
46:38 - Il a pété un câble, il a donné un coup de pied dans les protections de la caméra,
46:41 il a dit "su puta madre", il a demandé "su puta madre".
46:43 - On l'a bien vu sur ses lèvres.
46:45 - Non mais bon, c'est moi le spécialiste espagnol, donc c'est moi qui dois confirmer.
46:48 - Je te remercie pour la confirmation.
46:50 - Voilà, donc, c'est-à-dire que tu ne peux pas.
46:53 C'est-à-dire qu'à un moment comme ça, ce n'est pas normal.
46:55 Et en Ligue 1, ça arrive souvent, là, il s'était pris deux matchs, là, donc c'est pas normal.
47:00 Oui, c'est un fait de jeu, mais enfin, c'est un fait de jeu.
47:03 Je veux dire, bien sûr, il y a des arbitres en Espagne, dans les médias,
47:07 qui disent que, notamment sous l'arbitre de Cadena Serre, qui est très pro Barça,
47:11 - J'ai pas, on a adoré le joueur, mais là, ce soir, il dit n'importe quoi.
47:14 - Il dit n'importe quoi.
47:16 - Ils sont au courant quand même que le Béjar 2017, c'est un braquage international,
47:21 qu'en 2019, il y a une main qui tombe du ciel pour se faire éliminer,
47:25 qu'en 2022, Benzema, il défonce le gardien,
47:28 et que dans d'autres matchs, dans 80% des cas, il y a faute, et là, il n'y a pas eu faute.
47:32 Je veux dire, ça va, là, le mec, il part tout seul au but, il a fait du joli.
47:35 Pourquoi que le, qui n'est pas carton rouge ?
47:37 - Si tu me laisses terminer...
47:39 - Il peut ne pas le donner, le carton rouge.
47:41 - Si tu me laisses terminer...
47:42 - Mais n'empêche qu'il le donne, ce n'est pas un scandale.
47:44 - Je vais te dire, à part cet arbitre pro Barça, pour les autres,
47:48 c'est une erreur monumentale à la Euro.
47:50 Il y avait même un commentaire d'un arbitre qui disait
47:53 qu'il vaut mieux prendre un pénalty que de laisser son équipe à 10 pendant plusieurs heures.
47:58 - Non seulement tu as raison, mais il faut qu'il le laisse aller au but.
48:01 Le contrôle, il a un peu raté, son ballon est trop long.
48:04 Je ne suis même pas sûr qu'il mette le but face à Ter Stegen.
48:06 - Bien sûr, c'est pour ça.
48:08 - C'est une erreur terrible d'Arojo, c'est tout.
48:10 - Et ça, c'est très étonnant, parce qu'à la Euro, c'est vraiment
48:12 la meilleure défenseur centrale d'Espagne, sinon la meilleure.
48:16 Mais moi, je trouve que...
48:17 - Quelle âge a lui ?
48:18 - Il est jeune encore, il a 24 ans si je ne dis pas de bêtises.
48:21 - Je pensais 22, tu vois.
48:23 - Tu vois, mais on va vérifier.
48:25 - C'est une grosse, grosse erreur.
48:26 - C'est une grosse erreur.
48:27 - On souligne les erreurs des Parisiens.
48:29 - Oui, mais c'est...
48:30 Et puis, je vous écoutais sur Dembélé, ce soir, il démonte Cancelo.
48:34 - Oui ? - Sur le penalty ?
48:36 - Mais même surtout, pendant le match, Cancelo, c'est le pire de Barça.
48:39 C'est lui qui a reçu les pires notes dans tous les journaux espagnols.
48:42 Mais c'est vrai que Dembélé, c'est vrai que je suis d'accord avec vous
48:45 sur la finition, sur le "levez la tête, faire des passes extra", mais il a bouffé.
48:48 - Non, mais tu te rends compte de le penalty qu'il va concéder ?
48:49 Mais c'est un penalty d'une bêtise hallucinante.
48:51 - Bien sûr, mais non.
48:52 - Aller faire une faute à cet endroit-là de la surface de réparation,
48:54 c'est le plus bête qu'on peut pas faire.
48:55 - Je suis tout à fait d'accord, donc...
48:57 - Le Barça, ils se sont mis dedans tout seuls, Chaby.
48:59 Chaby, il a pas à venir gueuler, à invoquer je ne sais quoi.
49:02 Il faut qu'il se rende compte que c'est eux qui se sont mis dedans complètement.
49:05 Pour une fois que ça tourne en faveur du PSG.
49:07 - Non, mais en plus, je pense que la nervosité de Chaby a été transmise à ses équipes.
49:12 À cette équipe, à son équipe.
49:14 Il a pas montré la force mentale dont il aurait besoin.
49:19 Et tu peux pas laisser ton équipe comme ça dans un match aussi important.
49:22 Donc voilà, parce que son frère qui le remplace, qui s'appelle Oscar,
49:28 Oscar Hernandez, n'est pas...
49:30 C'est pas Chaby, quoi.
49:32 Donc c'est une grave erreur.
49:33 Après, sur l'ensemble du match, on avait bien vu la semaine dernière,
49:37 le PSG, dès qu'il avait accéléré, dès qu'il avait montré beaucoup d'envie,
49:40 il avait marqué les deux buts très rapidement.
49:42 Ce soir, et de toute façon, même la presse catalane,
49:45 qui est très pro-Barça, reconnaît que le PSG...
49:49 Il y avait une citation du Journal Sport qui disait
49:51 "le PSG a été plus atribuido", c'est-à-dire qu'il a plus osé tout le temps
49:56 que le Barça du début à la fin du match.
49:58 Et ça, ça s'est vu ce soir.
49:59 La semaine dernière, le Barça a laissé la chance...
50:02 Le PSG a laissé plusieurs sanges au Barça.
50:04 Ce soir, il a moins laissé de chance au Barça et ça s'est vu.
50:07 Donc pour moi, il n'y a aucun doute.
50:09 Et les gens sérieux en Espagne trouvent que c'est tout à fait mérité
50:12 que le PSG soit en demi face à ce Barça-là qui...
50:15 Ils se sont sabordés.
50:17 Ils ont donné au PSG l'occasion de faire un exploit.
50:20 Bien sûr, bien sûr.
50:22 Et ils se sont sabordés en plus dans...
50:24 Moi, je me souviens, la dernière défaite qui avait provoqué l'annonce de Chaby
50:27 de son départ en fin de saison, perdre à la maison
50:30 dans un match complètement fou contre Vireal,
50:32 il y avait un peu de ça ce soir aussi.
50:34 Donc voilà, il n'y a rien à dire.
50:37 Après, ça souligne aussi la difficulté de reconstruction de ce Barça
50:41 et je disais avant le match que la vraie chance du PSG,
50:44 c'est que le Barça cette saison prenait beaucoup de buts.
50:46 Ben oui, ils en ont pris quatre saisons, quatre ce soir.
50:49 Donc finalement, c'est tout à fait logique.
50:52 Et puis le Barça, c'est quand même une équipe qui, a priori,
50:54 aura zéro titre cette saison.
50:56 Il y a le Clasico dimanche, s'il n'y a pas de victoire dans le Clasico,
50:59 il n'y aura aucun espoir.
51:01 C'est quand même huit points, là.
51:02 Huit points, et le Clasico, c'est à Madrid.
51:04 Et c'est huit points.
51:05 Même un match nul, c'est la fin de la Liga de Souqouenne.
51:07 Donc c'est la fin de Chaby ce week-end.
51:11 C'est une équipe avec des joueurs...
51:13 Après, Lewandowski fait encore un super match, sincèrement.
51:17 Après, le choix de Pedri, on a bien vu,
51:19 mais Pedri, physiquement, c'est tellement dur.
51:21 Il a deux fois 20 minutes depuis sa blessure d'il y a plus de deux mois.
51:26 Donc c'est normal.
51:28 J'ai trouvé De Jong un petit peu en dents aussi.
51:31 Il fallait que ce soir...
51:33 Et Rapinha, évidemment, moins présent qu'à l'aller.
51:35 Oui, mais il a encore été le meilleur ce soir.
51:37 Même s'il a marqué.
51:38 Oui, mais même dans le jeu et tout,
51:40 je l'ai trouvé mieux que la plupart.
51:44 Donc voilà, c'est logique pour le PSG.
51:46 Face à un Barça qui, quand le PSG est une équipe,
51:51 comment dire, supérieure, en tout cas,
51:54 dans l'impact physique, dans l'envie ce soir.
51:56 Et ça, c'est bien vu.
51:57 Je vous livre quelques déclats de Louis-Henriquet en conférence de presse.
52:01 Il dit "Pour moi, c'est spécial parce que c'est le Barça.
52:03 D'ailleurs, j'aimerais bien ne plus avoir à rejouer contre le Barça",
52:06 dit Louis-Henriquet.
52:08 Il ajoute qu'il a toujours cru, les joueurs y ont cru.
52:14 Concernant Mbappé, il a été le leader incontesté de l'équipe ce soir.
52:18 Chapeau, il montre l'exemple.
52:21 Il dit "Nous sommes toujours vivants dans toutes les compétitions, c'est l'essentiel".
52:24 Concernant Dortmund, il dit "On a été dans le groupe de la mort avec eux
52:27 et on est maintenant dans les carrés.
52:29 C'est une équipe qui joue très bien au foot".
52:31 Concernant la remonte Taddaï,
52:33 je ne sais pas à partir de combien de buts d'écart
52:36 on utilise le mot "remonte Taddaï", mais enfin bon.
52:39 Il dit "Lorsqu'on fait partie du foot professionnel,
52:42 quand on voit qu'avec ton travail ça se reflète dans ton club",
52:45 ça ne veut rien dire cette phrase.
52:48 Bref, il dit "Les deux remontes Taddaï ont été impressionnantes,
52:50 j'espère que nous pourrons arriver jusqu'en finale".
52:52 C'est vrai que du coup, il était sur le banc l'autre fois aussi.
52:56 Il dit "Maintenant, je comprends les points de vue des uns et des autres,
52:59 on a pu préparer le match tranquillement,
53:02 préparer notamment les joueurs au niveau mental", dit-il.
53:06 Quant à l'arbitrage, il dit "Moi, je ne juge jamais les arbitres".
53:09 Surtout quand ils sont en ma faveur, surtout quand ils font bien le boulot en ma faveur.
53:12 - C'est vrai, il a dit quelque chose qui est vrai,
53:15 qu'on a très peu évoqué, c'est qu'il bosse avec un préparateur mental.
53:18 Ce dont le PSG a certainement besoin au vu des échecs répétés
53:22 qui étaient très souvent dus à un mental défaillant.
53:25 - Je suis tout à fait d'accord, si tu me permets,
53:27 parce qu'après le but de Barcelone, le PSG ne s'est pas écroulé, pas du tout.
53:31 - Et sur le Barça, il dit "On a rencontré le meilleur Barça de la saison,
53:35 ils ont joué avec des passes longues, je crois que Xavi est l'entraîneur idéal pour le Barça".
53:38 Là, il chambre ou il est sincère, Fred ?
53:41 - Il aille chambre, parce que les passes longues, ce n'est pas le jeu de Xavi et du Barça.
53:45 Rappelez-vous que dans l'avant-match, Cedric Ayer disait que contre Oma Tchane,
53:50 Ter Stegen avait dû dégager...
53:52 - Top parcola, en direct, je te coupe Fred, Bradley Barcelone.
53:54 - On a tout raté, on est tous très contents.
53:56 - Dis-nous ce moment, le virage, quand vous êtes tous...
54:00 - Je crois que ça va être très bon, on va voir.
54:02 - C'était exceptionnel, on avait beaucoup de soutien des supporters, même après la défaite.
54:06 Donc, comme ça, il fallait les remercier, on leur a montré qu'ils avaient un bon état d'esprit,
54:10 ils ont été avec nous du début à la fin, donc on peut plus que de le fêter ça.
54:15 - On va s'arrêter, parce que malheureusement, il y a trop de souffle.
54:18 Juste un tweet de Kylian Mbappé qui s'auto-tweet.
54:21 Il tweet lui-même ses deux célébrations de but, Kylian Mbappé, en écrivant "Nous sommes le Paris Saint-Germain".
54:28 - "Je suis le Paris Saint-Germain", il y a les photos qu'il tweet.
54:31 - Je pense qu'il a un CM qui gère tout ça, non ?
54:33 - Ah, peut-être.
54:34 "Nous sommes", il parle comme Louis XIV quand il parlait de lui-même.
54:37 - Voilà.
54:38 - Merci.
54:39 - Merci.
54:40 [SILENCE]

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