Le Suisse Simon Pellaud réagissait après sa troisième place à l'issue de la 2e étape du Tour des Alpes.
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00:00 Vous connaissez être devant, vous savez ce que c'est qu'être un baroudeur.
00:04 C'est l'éloge de la résistance et c'est aussi l'éloge de la patience.
00:08 Aujourd'hui elle est allée au bout, on imagine qu'il y a de la déception quand ça va au bout
00:11 et qu'on ne lève pas les bras.
00:12 Je savais que Demar qui était de toute façon un sérieux client.
00:16 Quand je l'ai vu rentrer, il est rentré.
00:18 C'est vraiment moi qui ai créé cet échappé aujourd'hui.
00:19 Mais voilà, chapeau à lui, rien à dire.
00:23 Il m'a manqué pas grand chose.
00:25 Mais bon, il me manque toujours pas grand chose.
00:27 Très souvent.
00:28 Qu'est-ce que vous vous dites quand vous réalisez finalement que le peloton vous laisse le
00:32 champ de jouer cette victoire aujourd'hui ?
00:35 Je me demandais vraiment, j'attendais le moment enfin de prendre le vent de dos aujourd'hui.
00:41 On a eu 150 kilomètres de vent de face.
00:44 C'était un peu long.
00:45 Je me demandais si le peloton allait vraiment mettre en route derrière.
00:52 Et apparemment c'est ce qu'ils ont fait.
00:54 Ils arrivent pas loin derrière, mais on a quand même réussi à se battre pour la
00:59 victoire.
01:00 Mais voilà, c'était vraiment ce boss de 4,5 bornes.
01:02 Il m'a resté un peu en travers.
01:05 Il a pas manqué grand chose.
01:06 On imagine qu'être le plus combatif du jour, c'est pas non plus une fin en soi ?
01:09 Absolument pas, non.
01:11 Mais bon, c'est déjà un petit quelque chose.