Après dix jours de montée en tension, l'Iran a lancé une attaque massive à l'aide de drones et de missiles contre Israël dans la nuit de ce samedi 13 au dimanche 14 avril. Téhéran plaide son droit à "l'autodéfense" pendant que la communauté internationale cherche la désescalade.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00La France, aux côtés d'Israël, pour contrer l'attaque iranienne, c'est ce que dit clairement le porte-parole de l'armée israélienne dimanche soir.
00:08La menace iranienne s'est heurtée à la supérieurité aérienne, opérationnelle, technologique et en matière de renseignement d'une coalition défensive unie d'alliés internationaux,
00:19dirigée par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et d'autres partenaires de la région.
00:25La France, elle, met plus de nuances dans le compte-rendu du soutien apporté.
00:29On l'a fait tous en soutien, mais les Iraniens ont violé l'espace aérien de plusieurs pays.
00:34Et c'est pour simplement rappeler le cadre dans lequel nous intervenons.
00:38Vous savez, depuis maintenant plusieurs années, nous avons une base aérienne en Jordanie pour lutter contre le terrorisme.
00:45Et donc, l'espace aérien jordanien a été violé par ces tirs. Nous avons fait décoller nos avions et nous avons intercepté ce que nous devions intercepter.
00:53Un rappel du cadre qui modifie la portée du soutien français.
00:57Il n'y a pas d'alliance militaire entre la France et Israël.
00:59C'est tout à fait favorable à Israël, qui est le plus intercepté des missiles et des drones qui, par ailleurs,
01:06auraient pu faire beaucoup de dégâts en Israël, mais ce n'était pas l'objet militaire initial.
01:12La Jordanie, sans citer la France, déclare par la voix de son ministre des Affaires étrangères
01:17que les tirs de missiles représentaient pour elle un réel danger auquel ses forces armées ont fait face
01:22et que si le danger provenait d'Israël, elle prendrait les mêmes mesures, sans préciser si c'est avec ou sans ses alliés.