À quasiment 100 jours des JO de Paris et à l'occasion de la visite du chantier du Grand Palais, Emmanuel Macron est l’invité exceptionnel de RMC et BFMTV ce lundi matin.
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00:00 Est-ce qu'il y a des chefs d'État qui sont personnels non grata ?
00:02 Ou est-ce que vous vous dites, si Vladimir Poutine s'invite, si Netanyahou s'invite ?
00:06 La règle elle est simple, c'est qu'on co-invite avec le CIO, le Comité International Olympique,
00:11 et ce sont formellement les fédérations qui invitent leurs chefs d'État.
00:14 Comme la fédération de Russie n'est pas invitée, c'est une décision de la famille olympique,
00:19 et moi je me suis toujours tenu à cela parce que c'est une bonne règle.
00:22 En fait, la France accueille un événement qui est cet événement olympique.
00:27 Nous sommes des hôtes.
00:27 On est des hôtes, et donc c'est le monde olympique qui décide.
00:31 Et c'est aussi pour ça que j'ai toujours dit que ce n'est pas de la politique.
00:34 C'est-à-dire que l'olympisme c'est sa force.
00:36 C'est aussi un peu de la politique.
00:37 Oui, mais l'olympisme il permet de réconcilier des nations qui parfois ne sont pas d'accord,
00:41 sont en guerre, ont des sanctions les unes contre les autres.
00:44 Et elle permet parfois à des athlètes de se réconcilier malgré cela.
00:47 Et donc là, il y a une fédération qui n'est pas invitée, c'est la fédération de Russie.
00:51 Donc son dirigeant ne peut pas être invité.
00:53 Par contre, les athlètes, sans hymne, sans drapeau, pourront concourir.