• il y a 8 mois
Baptiste Moirot s'était fait connaître sur les réseaux sociaux en allumant une flamme dans sa chambre. 

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Transcription
00:00 Alors justement, Christophe Arbier, vous gardez le pouvoir, on continue à parler des réseaux sociaux et des Jeux Olympiques.
00:05 Paris 2024 qui a choisi Baptiste Moiraut, star d'une vidéo virale pour porter la flamme olympique.
00:11 Il est devenu une sorte de coqueluche du web en 2017, après un live Facebook où sa mère le surprenait en train d'allumer un feu dans sa chambre.
00:19 On regarde la séquence.
00:20 Tu te fous de la gueule du monde toi ou quoi ?
00:28 T'éteins !
00:29 Mais ça va pas Baptiste, qu'est-ce que tu fais ?
00:31 Mais t'es pas net !
00:33 Mais non, je fais un truc.
00:35 Non, non, non, t'arrêtes ça Baptiste !
00:37 Mais t'es pas net non ?
00:40 Mais si, je suis très net.
00:42 Et ça n'a pas échappé au comité d'organisation des JO.
00:45 Voilà ce qu'on peut lire, Paris 2024 c'est le compte du comité d'organisation.
00:49 Nous aussi on est très net, d'une étincelle dans sa chambre d'adolescent jusqu'à devenir l'un des porteurs de la flamme des JO de Paris 2024.
00:56 Bienvenue dans l'aventure Baptiste.
00:58 On regrette les années 80.
01:00 Alors oui, nous parlons d'un temps que les plus de 20 ans ne peuvent pas connaître.
01:03 Qu'est-ce que ça veut dire d'abord ?
01:05 J'aurais dû me faire un.
01:08 Jean-Baptiste était jeune et bête, il est maintenant moins jeune et toujours aussi bête, mais il n'est pas méchant.
01:14 Voilà, très bien.
01:15 Il le fait avec beaucoup d'humour ses supporters aussi.
01:17 Ses supporters se félicitent qu'il va porter la vasque olympique.
01:20 Alors on va leur apprendre que c'est pas la vasque qu'il va porter, mais la torche, la flamme.
01:23 La vasque c'est l'immense torcheire qui brûlera.
01:26 Il est peut-être très costaud, mais ils vont se faire un peu de vocabulaire au passage, ça les changera des réseaux sociaux.
01:31 Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
01:32 Et ça rejoint le débat sur Aya Nakamura.
01:34 Ses jeux et la médiatisation des jeux, c'est fait pour les réseaux sociaux.
01:38 Aya Nakamura, c'est pas parce qu'elle représente le patrimoine français et la culture française.
01:42 Sa musique franchement c'est pas bien et sa maîtrise de la langue elle est inventive, mais elle est pas rigoureuse.
01:46 Bon, c'est pas Victor Hugo.
01:47 Mais pourquoi on la sélectionne ?
01:49 Parce qu'elle fait des milliards de followers, de vues, que je ne sais plus quelle star américaine,
01:53 Beyoncé, Rihanna, Neymar, Madonna, écoute et reprenne.
01:57 Donc elle appartient à ce monde du buzz et du viral.
02:00 Donc les JO de 2024 Paris, en prenant Jean-Baptiste pour porter la flamme, font la même chose.
02:06 Il s'agit de conquérir la planète.
02:08 On va pas conquérir la planète avec Victor Hugo, Michel Sardou.
02:11 Et ben on prend Aya Nakamura et Jean-Baptiste.
02:13 C'est comme ça, par les réseaux sociaux, que les JO font leur promotion.
02:17 Vous êtes un peu dur, Aya Nakamura a obtenu des prix aussi.
02:20 Moi j'ai pas compris, elle va chanter ou pas Aya Nakamura ?
02:23 Oui, et me dit-on Lina Lamour.
02:25 Oui, mais on va pas.
02:26 Voilà, Victor Hugo.
02:27 C'est pas clair pour moi encore.
02:29 Géraldine, si aujourd'hui on annonce qu'elle ne chante pas, je pense qu'il peut y avoir une émeute.
02:32 Parce qu'il y a toute une jeunesse qui l'attend.
02:35 Mais c'est pas une question de jugement de valeur, oui peut-être que c'est très bien musicalement, pas bien.
02:38 Mais où les couleurs sont acceptables ?
02:40 Mais c'est une stratégie de marketing qui désormais est appuyée sur la viralité des réseaux sociaux planétaires,
02:48 par-dessus la langue, par-dessus les valeurs, par-dessus les générations.
02:52 C'est ça qui compte.
02:54 C'est peut-être les premiers JO 2.0 auxquels nous allons assister.

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