• il y a 8 mois
L’essayiste et juriste, Rachel Khan, revient sur l’excuse de minorité et la colère des Français face à cette excuse qui est utilisée de trop nombreuses fois : «Aujourd’hui, les gens ne sont plus dupes».

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Transcription
00:00 -Oui, puisque le titre, c'est "Encore debout".
00:03 -"Encore debout, la République". -Jusqu'à quand ?
00:06 J'aborde surtout la question d'un point de vue...
00:09 -La République à l'épreuve des mots.
00:11 -A l'épreuve des mots.
00:13 Et c'est vrai que là, on a toute une série de discours.
00:17 Je pense que l'état des lieux, il est partagé,
00:19 qu'on voit le réel, on connaît les causes multifactorielles,
00:23 on connaît aussi les renoncements, et que malheureusement,
00:26 on a alors un jeu politique qui se fait,
00:29 mais surtout au niveau du gouvernement,
00:31 comme s'il y avait un champ lexical qui fuit la République.
00:34 C'est-à-dire qu'on est dans une forme de kalinothérapie
00:37 avec ces mots qui...
00:41 Alors, il faut mieux le prendre à la rigolade,
00:44 mais en réalité, qui sont...
00:47 détestables,
00:48 parce qu'ils ne permettent pas à la République de tenir debout.
00:51 En réalité, ces mots-là,
00:53 "Nous sommes à la tâche, il faut un sanctuaire",
00:56 "On va élaborer des plans d'action",
00:58 "La République ne tremblera pas",
01:00 "Nous ne tremblerons pas", "Ils ne passeront pas", etc.
01:04 Malheureusement, aujourd'hui,
01:05 ce ne sont pas des mots performatifs de l'action.
01:08 Ils sont là pour envoyer de la poudre aux yeux,
01:11 mais maintenant, personne n'est dupe, aujourd'hui.
01:14 -Je renvoie à votre livre.
01:16 ...
01:19 [SILENCE]

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