Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 Le piège, le piège s'est refermé.
00:03 Piège de Christophe.
00:04 Ah non mais sans rire, là je mets l'impression d'être avec Denzel Washington.
00:06 Non mais sans rire, c'est un truc de fouquet.
00:08 Alors déjà quand Aurélien Saint-Aul, le rapporteur, donne des leçons d'indépendance
00:15 au président de la commission, on a vu la série de tweets qu'il avait fait contre
00:19 vous avant même que vous soyez auditionné et puis vous avez passé cette semaine un
00:23 extrait du média LFist, le média dans lequel il va pour justement demander avec le bandeau
00:29 pour la fermeture de C8 et de CNews.
00:31 Je rappelle que Sandrine Rousseau au passage, parce qu'il y a un continuum à gauche maintenant
00:34 contre la liberté d'expression, contre une certaine forme de liberté, Sandrine Rousseau
00:37 a demandé la fermeture de CNews.
00:39 Et je rappelle que cette députée écolo qui vous adore et qui tweet contre vous tous
00:42 les quatre matins, elle a lancé une pétition.
00:44 Comment elle s'appelle déjà ?
00:45 Taillée Polliant.
00:46 Ah ouais, elle s'appelle Polluant et elle est écolo, c'est incroyable.
00:47 Chaque fois que je vois ça, je dis sans rire, c'est pas possible.
00:51 Et elle a lancé une pétition, même chose, pour essayer de faire fermer nos deux chaînes
00:54 C8.
00:55 Elle a lancé une pétition pour essayer de faire fermer, je vous le dis, là tout, même
01:00 InterSport, même InterSport la lutte, tout ça.
01:02 Avant même de faire partie de la commission d'enquête.
01:04 Donc elle, elle a un biais avant même de faire partie de cette commission puisqu'elle
01:07 demande la fermeture de deux chaînes dont les responsables ont été auditionnés.
01:10 Moi ce que je trouve étonnant, c'est surtout qu'en fait on reproche souvent aux hommes
01:14 politiques de venir sur les plateaux et c'est normal, on peut le comprendre.
01:16 Le seul à qui on tape dessus, là en l'occurrence Saint-Aoul, pas un mot sur le fait qu'il
01:20 aille dans des médias d'extrême gauche expliquer ce qui s'est passé, pas un mot
01:23 sur le fait que vous en avez parlé, le président de l'Arc-Homme qui va chez Quotidien régulièrement,
01:27 personne n'en parle.
01:28 - Vous ne trouvez pas ça plus grave ? - Moi c'est quand même le président de
01:32 l'Arc-Homme qui va chez Quotidien, excusez-moi.
01:33 - Ah mais je suis d'accord.
01:34 - Ou il va partout, ou il va nulle part.
01:35 - Bien sûr.
01:36 Le mec il préside une commission, en plus Bataillon, on pense qu'on veut ce mec en
01:41 l'occurrence, il n'est pas très connu, mais il a plutôt fait les choses correctement,
01:44 il a fait son boulot, il a été assez juste, etc.
01:46 Le mec il vient juste expliquer quelques jours après, parce qu'il est invité tout
01:50 simplement, il vient expliquer comment ça marche une commission, c'est pas mal que
01:53 les Français voient comment ça marche une commission.
01:54 - Sauf qu'en plus il y en a plein qui sont venus avant.
01:55 - Et comme par hasard, là où il se fait taper, c'est parce qu'il vient chez Hanouna.
01:59 - Bien sûr.
02:00 - Il serait allé partout d'ailleurs, on n'aurait pas dit c'est un scandale, là oui.
02:03 - Je sais.
02:04 - Il serait allé chez Jeff Panacloc.
02:05 - Non mais c'est en rigoler.
02:06 - Ça se serait bien passé.
02:07 - Quand un bataillon, il est président de la commission, il a déjà fait son travail,
02:13 on a vu qu'il l'avait bien fait.
02:14 Aurélien Saint-Aul, il est le rapporteur, c'est-à-dire qu'il est en charge du rapport
02:19 à venir, donc en fait c'est bien plus grave parce que c'est tout le rapport qui pourrait
02:23 être dit.
02:24 - Il était écrit avant même la commission.
02:25 - Le président de la commission, il n'aura aucun impact sur ce rapport.
02:26 - Il est fini pour lui.
02:27 - C'est fait en fait.
02:28 - En fait, moi, Sandro Lerousseau, je peux pas, mais bon bref.
02:33 - Lerousseau, oui.
02:34 - Ça c'est encore un autre...
02:35 - Même tout, même Carole Lerousseau, Jean-Jacques, même le douanier, tout.
02:41 - Non mais je trouve que c'est stupide de parler de cette manière.
02:45 Après, c'est vrai que ça peut être compliqué pour les gens de comprendre que quelqu'un
02:48 qui préside une commission sur un sujet précis et sur lequel les gens demandent une sanction
02:56 sur telle ou telle chaîne, que la commission, que le travail ne soit pas terminé.
03:01 - C'est pas la tribution de la fréquence.
03:03 - Voilà, exactement.
03:04 - Non mais alors, juste pour te dire un truc, c'est que cette commission, les seuls qui
03:08 prennent la décision, c'est l'ARCOP.
03:09 Eux, ils n'ont aucun pouvoir.
03:10 - Non mais je suis d'accord, il faudrait, je consulterai, il serait plus judicieux d'attendre
03:14 la fin.
03:15 - Mais d'attendre quoi ?
03:16 - Mais c'était la fin.
03:17 - Mais c'était la fin.
03:18 - Mais il avait quoi à fendre ?
03:19 - Ils viennent ici ou ailleurs, moi je voudrais bien.
03:20 - Mais il avait nul choix.
03:21 - Pourquoi Aurélien Saint-Aoul s'est exprimé avant ?
03:22 - Et bah c'est pareil, il aurait pas dû le faire.
03:23 - Mais attend, mais pour le moment, si Carle Olive, Jérôme Gage, une députée Renaissance,
03:24 ils sont tous venus.
03:25 - Fabienne Colbeau aussi est venue, qui est super.
03:26 - Oui mais ils auraient dû attendre la fin.
03:27 - Ils sont venus pendant la commission.
03:48 - Ils sont venus pendant la commission.
04:09 - J'adore Sandrine Rousseau, mais là elle délire totalement.
04:12 - T'adores Sandrine Rousseau ?
04:13 - Ouais j'aime bien, mais là elle délire totalement.
04:14 - Et ce qui s'est passé, bah oui j'ai toujours aimé...
04:15 - Tu lui ressembles en plus.
04:16 - Ah bah voilà.
04:17 - On dirait Demis Rousseau.
04:18 - Non mais sans déconner, il lui ressemble, tu lui ressembles.
04:19 - Mais là ce qui se passe, c'est que la commission leur a complètement échappé, c'est-à-dire
04:30 qu'eux ils en faisaient une stratégie politique pour taper sur le groupe Bolloré.
04:34 - Et comme ça n'a pas marché du tout, ils tentent à posteriori de rattraper ce qu'ils
04:39 peuvent, mais ils ciblent le président, c'est totalement délirant, ils sont à côté de
04:43 la plaque.
04:44 - Et par ailleurs...
04:45 - Mais c'est une immense déception politique pour eux, parce qu'ils en avaient fait vraiment
04:47 une arme de guerre de cette commission.
04:49 - Et par ailleurs, quand un bataillon, quand il est venu ici, il s'est exprimé sur la
04:53 forme, il s'est pas exprimé sur le fond de la commission.
04:55 - Ce qui a énervé, c'est qu'il a dit que Panacloc était à Rouen.
04:59 - C'est sur la forme, pas sur le fond, à l'inverse on le sait.
05:03 - On l'a tous vu, on l'a tous vu comment il est arrivé habillé, comment il a dit
05:08 qu'il n'était pas condamné.
05:09 - Moi je suis content parce que les téléspectateurs ont vu le vrai visage de Jeff Panacloc.
05:13 Non mais c'est vrai, un, quand il est sans fiche et sans rien, c'est catastrophique,
05:18 mais je vais vous dire, j'ai eu une discussion avec lui, il connait rien sur rien, il sait
05:21 rien sur rien quand il n'a pas son producteur dans l'oreille, c'est catastrophique.
05:25 En fait, c'est une marionnette, et c'est vrai qu'il se la raconte, mais c'est incroyable.
05:32 - Il faut dire pour être très honnête, Cyril, pour avoir bien suivi les commissions,
05:36 toi tu y as été, globalement les députés n'y connaissent pas grand chose non plus
05:39 sur notre métier.
05:40 Globalement le niveau de questions pendant deux heures, tu avais la moitié des questions
05:43 et tu avais envie de dire "mais elle a déjà été posée il y a dix minutes par quelqu'un d'autre"
05:46 et comment vous mesurez les autres ?
05:47 - Il parle d'émissions qu'ils ne regardent pas aussi.
05:48 - Ils ne regardent pas, ils n'aiment pas, ils s'en foutent.
05:51 - Non, je suis bon, ils se trouvent sévères quand même.
05:53 Ils sont impliqués, ils ne sont pas très connaisseurs, mais ils se mettent du point
05:56 de vue du téléspectateur quand même.
05:57 - La plus grosse représentation c'était ses amis, donc il est obligé de les défendre.
06:01 - Après, Sandrine Rousseau, elle part dans un espèce de délire complotiste, ça montre
06:04 aussi qu'elle n'y connaît rien à la télé, elle ne sait pas comment une programmation
06:07 marche et que, évidemment, quand un bataillon était libre ou pas d'accepter cette invitation,
06:11 elle était totalement libre de ses paroles.
06:13 Donc il n'y a pas de complot bolloréant derrière tout ça en tout cas.
06:16 - Après Laurent a tout dit, effectivement, si M. Bataillon avait été chez C'est à Vous,
06:20 circuler, il n'y a rien à voir, on n'en aurait pas parlé.
06:22 S'il avait été chez Quotidien, ça aurait été exactement la même chose.
06:24 Donc on le dit, voilà, pardonnez-moi, mais c'est vrai que depuis des semaines et des
06:28 mois maintenant, il y a une guerre idéologique et médiatique.
06:31 - Exactement.
06:32 - Effectivement, la gauche, l'extrême gauche et les écolos veulent tuer la liberté d'expression
06:36 de nos deux chaînes.
06:37 Voilà, c'est clair, net et précis.
06:38 - Après, c'est le public qui…
06:40 - Après, M. Bataillon, c'est son baptême du feu, c'est-à-dire qu'il est bienvenu
06:42 dans le grand bain aussi politique.
06:43 - Exactement.
06:44 - Donc là, on va voir s'il a une stature ou pas.
06:46 - Il a pris le tarif.
06:47 - Ça va, ça va.
06:48 - C'est excusé sur les propos concrets, M. Martès.
06:50 - Pas du point de vue des gens.
06:52 Pas du point de vue des gens.
06:53 - C'est ça.
06:54 - Du point de vue d'un réseau médiatique.
06:55 - On parle du public politique.
06:56 - Mais oui.
06:57 - On parle du public politique.
06:58 - Mais oui, de quelques figures politiques.
06:59 - C'est ça.
07:00 - OK.
07:01 D'un réseau médiatique, OK, mais des gens, pas du tout.
07:02 Et ils l'adoptent.
07:03 - C'est vrai.
07:04 - Quand il va sur le terrain dans sa circonscription.
07:05 - Même dans le propre camp, il y a souvent des énormes gens.
07:08 - Oui.
07:09 - Il y a des jeunes aussi, bien sûr.
07:10 - Exactement.
07:11 - Je te le dis.
07:12 - Sur C News, avec Sonia Mabrouk, Karl Olive a défendu Quentin Bataillon alors qu'il
07:17 est lâché par les députés Renaissance et par Sylvain Maillard.
07:19 - Non, il n'est pas lâché par tout le monde.
07:20 Il est lâché par une partie de...
07:21 - Non, non, non.
07:22 - Le chef, Sylvain Maillard.
07:23 - Comme c'est la figure montante, comme c'est la figure montante, il y a des gens qui veulent
07:25 le cisailler, comme en politique, mais ce n'est pas...
07:26 - Mais c'est de la jalousie aussi.
07:27 - Vous savez, Sylvain Maillard, c'est lui qui avait dit à Karl Olive qu'il ne fallait
07:31 pas aller faire une tribune dans le journal du dimanche et qu'il voulait le sanctionner.
07:34 Il attend toujours sa sanction, Karl Olive.
07:43 [Musique]