• il y a 8 mois

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00:00 Alexandre Leroy, bonjour. Vous êtes responsable relations investisseurs chez Aramis Group.
00:13 C'est la première fois que vous exprimez sur Investisseurs TV. Déjà, présentez l'entreprise
00:21 pour ceux qui ne connaissent pas ou qui ne connaissent pas très bien Aramis.
00:25 Très bien. Merci de me recevoir. Aramis Group, c'est 6 pays. En France, bien connu via la
00:34 marque commerciale Aramis Auto dont certains auront certainement vu les pubs à la télévision.
00:40 Aramis Group, c'est 2 milliards à peu près de chiffre d'affaires. C'est en 2023, 92 000
00:47 véhicules vendus à des particuliers au travers de ces 6 pays. En 2024, on a l'objectif
00:55 de passer le milestone symbolique des 100 000 véhicules puisqu'on a des objectifs de
01:02 faire au moins 100 000 véhicules. Aramis, c'est une société qui a bientôt 25 ans,
01:10 qui a été créée vraiment au tout début de l'Internet avec l'idée que la technologie
01:16 à Internet allait être un facilitateur de la vente de véhicules et un améliorateur
01:20 de l'expérience d'achat pour le client final. On a une culture client final très
01:26 importante. On travaille pour le client pour lui amener une gamme de voitures larges sur
01:33 nos sites Internet où il va pouvoir trouver son bonheur à des prix généralement compétitifs
01:37 et puis surtout avec des garanties que pratiquement personne ne donne. On est une société qui
01:44 est intégrée industriellement, c'est-à-dire qu'on fait tout de l'achat des voitures
01:50 soit auprès de professionnels, soit d'achat auprès de particuliers, à la logistique
01:55 vers nos usines de reconditionnement industriel et puis évidemment toute la distribution,
02:01 tout ce que voient les clients dans tout l'Internet, etc. et puis jusqu'à, s'ils le souhaitent,
02:07 la livraison devant chez eux.
02:09 Sur le plan financier, vous avez un exercice décalé. Pouvez-vous nous commenter votre
02:15 dernière publication ?
02:16 Oui, absolument. Nous, on publie à fin septembre, comme vous le dites, on est en exercice décalé.
02:24 Au mois de décembre, on a publié, enfin toute fin novembre, on a publié nos résultats
02:27 2023 affichant 1,9 milliard de CA, un EBITDA aux alentours de 10 millions d'euros. Pour
02:37 l'année prochaine, on a indiqué au moins 10% de croissance organique des volumes et
02:45 au moins un doublement de cet EBITDA, les deux au moins étant importants.
02:51 La dernière publication qu'on a faite, c'est le premier trimestre de l'exercice
02:57 23-24 pour nous, publiant une trentaine de % de croissance d'une année sur l'autre
03:05 des volumes, ce qui est une très bonne performance et augure d'une bonne année.
03:12 On est toujours sur la tendance.
03:13 Une bonne année. Je ne peux pas rentrer dans les détails puisque le 31 mars est passé,
03:19 on a fini le semestre, ce qui pour nous constitue le semestre. Et donc, on ne voit publier la
03:27 semestre réelle vers la fin du mois de mai. J'invite tous les investisseurs à découvrir
03:34 quel facteur explique une telle tendance favorable.
03:37 Ce qui s'est passé, c'est que dans l'automobile, tout le monde le sait, il y a quand même
03:42 eu des années perturbées sur les deux, trois derniers exercices, notamment sur fond de
03:48 Covid, qui se voit beaucoup sur le véhicule neuf, a perturbé beaucoup les chaînes de
03:53 production, augmentant beaucoup les prix et surtout allongeant les délais. Cette perturbation
04:00 sur le véhicule neuf a eu des répercussions sur les véhicules d'occasion, puisque les
04:03 gens ne trouvant pas de véhicules neufs se sont reportés sur des véhicules d'occasion.
04:07 Et nous ayant une activité quelque part qui tient du déstockage, notamment d'un certain
04:16 nombre de véhicules neufs ou usagers récents, on a eu un choc qu'on n'a jamais vu de
04:25 marcher sur des difficultés à sourcer ces véhicules-là et à les sourcer selon nos
04:31 canons, c'est-à-dire des prix compétitifs et en tout cas qui proposent aux clients finaux
04:38 des véhicules, notamment ce qu'on appelle les zéro kilomètre, à des prix très adaptifs
04:43 versus les prix catalogue. Donc ça, évidemment, alors qu'on avait structuré la société
04:48 pour être dans une phase d'accélération et qu'on a pris en plein fouet ce retour
04:52 de vent de marché, on a eu des résultats qui sont tombés dans le rouge. Mais la situation
04:58 est très largement en cours de normalisation. En tout cas, dans son fonctionnement, le marché
05:02 est en cours de normalisation même si dans l'absolu, le nombre de voitures qui est
05:05 vendu et ces statistiques sont publiques sur l'ensemble du marché, reste en deçà
05:11 de ce qu'on a connu pré-crise. En tout cas, nous, on retrouve du momentum
05:15 et c'est ce qui nous importe. Justement pour 2024, hormis l'objectif que
05:17 vous avez indiqué, il y a des enjeux particuliers. Vous développez en croissance organique,
05:21 vous ne cherchez pas à effectuer des acquisitions. La stratégie d'entreprise de croissance
05:26 est de la croissance organique et de la croissance par M&A, en fin de voie d'acquisition.
05:32 Plutôt à l'étranger, le M&A ? Oui. En France, Aramis Auto bénéficie d'un
05:39 positionnement d'une notoriété de marque qui fait que la croissance est auto-alimentée
05:45 et notamment en matière de marketing, on a un flux naturel du fait de la connaissance
05:52 de marque. L'extension se porte en externe ?
05:53 Sur les autres pays européens, au fur et à mesure de l'historique de la société
05:58 et depuis 2017, on a fait 5 acquisitions. Espagne, Belgique, Grande-Bretagne, Italie
06:06 et Autriche il y a 18 mois. L'objectif est d'acquérir, de mettre un pied dans un pays
06:15 avec un acteur qui a quand même déjà été blé, qui est un professionnel de l'automobile,
06:20 qui a des notions de reconditionnement à l'échelle, pas nécessairement industrielle,
06:25 mais en tout cas professionnalisée et qui a une marque qui est connue.
06:29 On amène à chacun de ces acteurs-là que l'on acquiert ce qui lui manque. En Belgique,
06:36 ça a été de la digitalisation, en Espagne, ça a été de l'industrialisation, etc.
06:41 Vous faites profiter de votre savoir-faire développé.
06:44 Mise en commun de synergie aussi, de know-how, de technologie, établissement de synergie
06:51 sur des partages de véhicules, sur la capacité à acheter auprès d'un fournisseur ou un
06:59 autre qui est connu, qui a des accointances avec l'une des sociétés ou l'autre des
07:04 véhicules de manière un peu centralisée. C'est ça l'idée.
07:08 Sur le plan boursier, le titre est en repli d'environ 17% depuis le début de l'année.
07:12 Avez-vous un message de conclusion à destination de tous les actionnaires et investisseurs
07:17 qui nous regardent ? Vous parlez du cours de bourse, des actionnaires
07:21 et investisseurs ? Nous, on se focus sur ce qu'on peut faire
07:26 et c'est ce qu'on a à la main, c'est-à-dire la performance opérationnelle.
07:28 On n'est évidemment pas satisfait par l'évolution du cours de bourse étant tous actionnaires
07:36 de la société. Je rappelle également que la société reste dirigée par ses cofondateurs
07:42 qui gardent toujours 20% des titres. Donc, tout le monde est aligné de ce point
07:49 de vue-là. Ce qu'on se dit, c'est que les marchés
07:52 financiers sont ce qu'ils sont. Ils finiront par valoriser la performance opérationnelle.
07:57 En tout cas, nous, on s'intéresse, on se focus là-dessus puisque c'est ce qu'on
08:00 a à la main. Merci.
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